Nicole Catala , née le 2 février 1936 à Millau (Aveyron ) et morte le 19 octobre 2022 à Paris , est une professeur de droit et femme politique française.
Biographie
Origines, études et carrière professionnelle
Nicole Catala naît le 2 février 1936 à Millau dans l'Aveyron . Fille de l'avocat et élu local Charles Catala, elle est la sœur du professeur de droit Pierre Catala .
Professeur agrégée de droit privé , elle enseigne de 1962 à 1964 à Dakar au Sénégal , avant de rentrer en France et d'enseigner à Dijon , puis à partir de 1969 dans la capitale, à l'université Paris-II [ 1] .
Carrière politique
Nicole Catala commence son engagement politique au sein du Rassemblement pour la République (RPR). Elle est membre du Conseil économique et social de 1979 à 1984[ 1] .
En 1981, elle fonde avec Michel Aurillac et Alain Juppé le Club 89 , un cercle de réflexion[ 2] .
Elle est nommée le 20 mars 1986 , secrétaire d'État chargée de la Formation professionnelle par Jacques Chirac [ 1] , devenant la première femme à exercer ce poste.
Lors des élections législatives anticipées de 1988 , provoquées par François Mitterrand , elle est élue députée de la 11e circonscription de Paris . Après avoir été réélue en 1993, elle devient vice-présidente de l'Assemblée nationale aux côtés de Philippe Séguin , dont elle est proche. Elle est réélue députée en 1997 et se présente face à Laurent Fabius en 1997 puis face à Raymond Forni en 2000 à la tête de l'Assemblée et en est à deux reprises vice présidente sous la majorité socialiste[ 1] , [ 3] .
Parallèlement, elle est élue conseillère de Paris en 1989, puis réélue en 1995 et 2001, en étant tête de liste dans le 14e arrondissement de Paris . Lors des élections municipales de 1995 , sa liste arrive en tête mais c'est Lionel Assouad qui est élu maire d'arrondissement. Elle est élue en 1998 présidente de la fédération RPR de Paris [ 4] .
Lors des élections législatives de 2002 , l'UMP décide de soutenir la secrétaire d'État Dominique Versini . Nicole Catala se présente donc en tant que dissidente et est éliminée dès le premier tour[ 1] , [ 5] .
Elle défend la parité hommes-femmes dans le monde politique[ 1] .
De 2005 à 2008, elle préside le Centre d'information et de documentation jeunesse .
Début 2014, elle devient membre de la haute autorité présidée par la juriste Anne Levade chargée d'organiser la primaire de la droite et du centre en 2016[ 6] .
Vie privée et mort
Nicole Catala épouse le 7 juillet 1965 Raymond Franjou (qui sera maire socialiste de Forcalquier de 1989 à 1995), dont elle divorce en 1972. De cette union est née une fille, Marianne, en 1970[ 7] .
Elle meurt le 19 octobre 2022 [ 1] dans le 15e arrondissement de Paris[ 8] , [ 9] , à l'âge de 86 ans. La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet , la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse ou encore l'ancienne ministre Rachida Dati lui rendent hommage[ 1] .
Elle est inhumée au cimetière de Millau , dans l'Aveyron [ 10] .
Décorations
Notes et références
↑ a b c d e f g et h « L’ancienne ministre chiraquienne Nicole Catala est morte » , Le Monde , 20 octobre 2022.
↑ André Passeron, « Le Club 89 esquisse un contre-programme de gouvernement », sur lemonde.fr , 11 octobre 1983 .
↑ « Mme Nicole Catala », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le 15 janvier 2022 ) .
↑ « Election fédération RPR Paris | INA » (consulté le 15 janvier 2022 ) .
↑ « Nicole Catala, suspendue du RPR, victime de l'UMP », lemonde.fr , 11 juin 2002 (lire en ligne , consulté le 15 janvier 2022 ) .
↑ « Présidentielle 2017 : Anne Levade veillera sur la primaire UMP » , in lesechos.fr, 25 janvier 2014.
↑ (en) « Family tree of Nicole CATALA », sur Geneanet (consulté le 15 janvier 2022 ) .
↑ État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
↑ Michel Noblecourt, « La mort de Nicole Catala, ancienne ministre de Jacques Chirac », sur Le Monde , 21 octobre 2022 (consulté le 22 octobre 2022 )
↑ Cimetières de France et d'ailleurs
↑ Décret du 2 mai 2012 portant promotion et nomination .
Voir aussi
Article connexe
Liens externes