aux cadres en activité dans l'industrie, dans les entreprises et dans les services publics qui souhaitent approfondir leurs connaissances, s'initier à de nouvelles disciplines, préparer un diplôme de bac à bac+8[8] ;
aux jeunes étudiants en apprentissage, à tout niveau du BAC+1 au BAC+5 ;
aux étudiants dans des formations internationales en anglais, en licence et master.
Le Cnam abrite en son sein une école d’ingénieurs, créée en 1922[9], et des instituts délivrant des diplômes autorisant l'exercice de professions réglementées.
Le Cnam forme chaque année environ 70 000 élèves, essentiellement des actifs, appelés aussi auditeurs.
Le Cnam pilote un réseau régional de plus de 200 implantations en France métropolitaine et en outre-mer[11], ainsi que plusieurs centres à l'international accueillant près de 9 000 étudiants (soit 10 % du total), principalement au Liban (3 800 élèves), au Maghreb et en Afrique francophone (4 000), mais aussi en Asie et en Amérique. L'établissement possède au moins un campus dans chacune des régions françaises[2].
Henri Grégoire s’attache particulièrement à la sauvegarde du patrimoine national et à la diffusion de la culture. Il se donne notamment pour but d’engager la Nation dans la voie du progrès, défend le principe d’une souveraineté économique et propose en ce sens l’établissement d’un Conservatoire « pour les arts et métiers ».
« Au nom des comités d’agriculture, des arts et d’instruction publique, je viens vous présenter des moyens de perfectionner l’industrie nationale. »
L'abbé Grégoire envisage de rassembler en un même lieu machines, outils, instruments et dessins avec l'idée de :
« marquer un esprit curieux aussi bien qu'un tableau de maître peut encourager des vocations d'artistes[13]. »
À l’origine, conformément aux décrets des 19vendémiairean III () et 9brumairean III (), des démonstrateurs composent statutairement un triumvirat de direction[14]. Ces trois figures sont : le mathématicien et musicologue Alexandre Théophile Vandermonde ; le physicien Jean Baptiste Le Roy (tous deux membres de l’ex-Académie des Sciences) ; Nicolas Jacques Conté, chimiste et aérostier. Un dessinateur est également désigné : François Beuvelot ; puis un certain Gruvel, en qualité de bibliothécaire. Il s’agit de recevoir des curieux, des artisans, des inventeurs de Paris, de province ou des pays étrangers ; de leur expliquer le fonctionnement des machines sous la forme de démonstrations, exercice qui se pratiquait déjà dans les grands cabinets de physique du Siècle des Lumières, tel celui de l’abbé Jean Antoine Nollet, mais d’une manière encore confidentielle et pour un public privilégié.
Les premières collections du Conservatoire ne sont pas immédiatement fixées en un lieu. Les modèles, notamment les machines et outils conçus par le mécanicien Jacques Vaucanson (1709-1782)[15] et légués par ce dernier au roi Louis XVI, sont déposés à Hôtel de Mortagne sous la responsabilité de Vandermonde[16]. Au Louvre sont entreposées provisoirement les collections scientifiques de l’ex-Académie des Sciences. Plusieurs dépôts parisiens renferment les nombreux objets techniques saisis chez des aristocrates pendant la Révolution. Enfin, dans divers « dépôts littéraires » s’accumulent les ouvrages à caractère scientifique et technique qui constitueront les premiers fonds de la bibliothèque de l’établissement.
Une institution nationale qui s'enracine sous le Consulat, l'Empire et la Restauration
À la mort de Vandermonde, un président de l'institution est élu le 9fructidoran IV (). Il s'agit de Jean Baptiste Le Roy. Claude Pierre Molard, nommé secrétaire, y joue dès le début du Consulat un rôle capital, assurant notamment une veille technologique essentielle pour maintenir le Conservatoire dans l’élan de sa vocation primitive. Le 28vendémiairean IX, moins d’un mois avant son remplacement par Jean Antoine Chaptal, un arrêté confère à Molard le titre d’« administrateur du Conservatoire des arts et métiers »[17].
Une « ordonnance du confirme dans son siège directorial Gérard Joseph Christian, l’homme par lequel Louis XVIII peut affranchir le Conservatoire de ses origines républicaines »[13]. Dans le même temps est instauré un premier « conseil de perfectionnement », placé sous la conduite du duc de La Rochefoucauld-Liancourt, pair de France et inspecteur général des écoles d’arts et métiers et du Conservatoire.
Gérard Joseph Christian[18], second directeur du Conservatoire ;
François Emmanuel Molard, frère de Claude Pierre Molard, qui a, quelques mois durant, assuré l’intérim de la direction, en raison d’une maladie de son frère aîné, mais qui se contente, depuis la nomination de Christian, de la fonction de « sous-directeur »;
Le , sous l'impulsion du comte Decazes, nouvellement nommé ministre de l’Intérieur, un haut enseignement constitué de trois chaires est créé aux Arts et Métiers : la Mécanique appliquée aux Arts, confiée à Charles Dupin ; la Chimie appliquée aux Arts, confiée à Nicolas Clément Desormes ; l’Économie industrielle, attribuée à Jean Baptiste Say. Il faut entendre ici par « haut enseignement » une manière de distinguer ces nouveaux projets didactiques, assortis d’un appareil théorique développé, de ceux qui les ont précédés au Conservatoire et qui relevaient plus d’une forme d’apprentissage : l’École de Dessin ou « Petite École », créée dès 1798-1799 sous la houlette de François Beuvelot, et l’École de Filature, née au début de l’Empire.
Avec la création des trois premières chaires, le gouvernement confie au Conservatoire la mission d’assurer un enseignement scientifique et technique de qualité, mais toujours dans une optique bien spécifique : la théorie doit être appliquée aux « arts », ce dernier mot désignant alors non pas les beaux-arts, mais bien les arts dits « mécaniques », c’est-à-dire, dans une acception élargie, toutes les techniques qui relèvent du secteur industriel et manufacturier, alors en pleine croissance.
Cet enseignement gratuit, s’adressant à des auditeurs, n’est pas encore diplômant. Il est destiné surtout aux ouvriers, artisans, curieux,[non neutre] « artistes » de tous horizons, souhaitant acquérir un savoir-faire recherché et bénéficier d’une promotion sociale. Contrairement à l’École polytechnique, autre grande école de l’An III, il n’est pas ici question, à cette époque, de former des ingénieurs, mais plutôt des chefs d’atelier, des inventeurs potentiels, des contremaîtres et des entrepreneurs aux connaissances solides.
Tandis que, dès la première moitié du XIXe siècle, les collections parfois vieillissantes deviendront des objets vénérables[non neutre] plus que des instruments ou des machines de démonstration, le musée du Conservatoire – aujourd’hui musée des Arts et Métiers – prendra des orientations patrimoniales. Le Conservatoire développera parallèlement aux enseignements, dans la seconde moitié du XIXe siècle, une vocation de recherche et d’expérimentation longtemps écartée de ses missions. La création du Laboratoire national d'essais, en 1901, ou de l’Institut aérotechnique de Saint-Cyr, en 1909, seront quelques-unes des multiples manifestations de cet élargissement des champs de compétence du Conservatoire.
Missions
Le Conservatoire national des arts et métiers est un établissement public de l'État à caractère scientifique, culturel et professionnel, doté, comme le Collège de France, du statut de « grand établissement ». Placé sous la tutelle du ministère chargé de l'Enseignement supérieur, il remplit trois missions :
la formation tout au long de la vie ;
la recherche technologique et l'innovation ;
la diffusion de la culture scientifique et technique.
Deux membres de l'Institut de France siègent de façon permanente au conseil d'administration du Conservatoire national des arts et métiers.
La devise du Cnam est Docet omnes ubique qui signifie « il enseigne à tous et partout » en latin. Il est implanté dans plus de 150 villes en France et à l'étranger.
Organisation : les seize équipes pédagogiques nationales
Le , le Conseil d'administration a approuvé la modification du règlement intérieur, créant seize équipes pédagogiques nationales (EPN) en lieu et place des écoles Sciences industrielles et technologies de l’information (Siti) et Management et société (MS) :
Le Cnam est voué à la formation tout au long de la vie. Il donne à chacun les moyens de se former à tout moment de sa carrière selon ses projets et ses intérêts, tout en poursuivant son activité professionnelle et sociale :
le Cnam possède son école d'ingénieur : l'EICnam est l'une des 205 écoles d'ingénieursfrançaises accréditées au à délivrer un diplôme d'ingénieur[39]. Elle délivre le titre d'ingénieur diplômé du Conservatoire national des arts et métiers, (habilité par la commission des titres d'ingénieurs) et des mastères spécialisés, labellisé par la Conférence des grandes écoles. Le diplôme d'ingénieur est délivré après l'obtention de toutes les unités de valeurs (UV), l'entrée à l'EICnam, la remise et soutenance du travail d'étude et de synthèse technique (TEST) et la rédaction et soutenance du mémoire d'ingénieur, résultat des 9 à 12mois de stage en entreprise ou en laboratoire. Le diplôme d'ingénieur peut être validé par une procédure de validation des acquis de l'expérience (VAE). Le candidat à une procédure de VAE peut valider les modules de la formation d'ingénieur et doit dans la majorité des cas faire la rédaction et la soutenance du mémoire d'ingénieur. Cette dernière étape est identique à la procédure pour l'obtention du titre d'ingénieur diplômé par l'état (IDPE). L'école d'ingénieur EICnam organise la validation du titre d'ingénieur diplômé par l'État. Cette validation est structurée en deux modules : « l'épreuve d'évaluation de l'expérience et des acquis professionnels » et « la rédaction d'un mémoire d'ingénieur IDPE ». À l'issue de la présentation du mémoire d'ingénieur, le jury décide de valider le titre d'ingénieur diplômé par l'État ;
formations diplômantes : formations en cours du soir (hors temps ouvrable - HTO), initiale ou en alternance. Le Cnam délivre : environ 500 diplômes différents d'État ou d'établissement, des titres ou des certificats inscrits au RNCP, des diplômes de bac + 2 à bac +8 ; de nombreux enseignements du Cnam sont au format dit de Bologne ou L-M-D (licence-master-doctorat). Parmi les titres délivrés actuellement par le Cnam, on a :
diplômes ou titres délivrés aussi par les universités ou IUT :
diplômes ou titres délivrés uniquement par le Cnam :
diplômes ou titres inscrit au RNCP (l'inscription au RNCP fait que le diplôme est homologué et reconnu par l'état pour les concours administratifs et dans les conventions collectives), à bac+2, bac+4 et bac+5, qui remplacent certains des anciens diplômes Cnam ci-dessous depuis 2006 et la réforme L-M-D (par exemple le titre CASP "Chargé d'Accompagnement Social et Professionnel" RNCP niveau 5),
des certificats d'établissement, qui permettent d'acquérir rapidement les bases dans un domaine professionnel précis, à niveau bac+1 (Certificat professionnel), niveau bac+4 (Certificat de compétence) et à niveau bac+5 (Certificat de spécialisation) ;
anciens diplômes du Cnam (délivrés jusqu'en 2008) :
près de 1 200 unités d'enseignement proposées et organisées en crédits européens (ECTS = European Credit Transfer System) ;
les unités d'enseignement, anciennement appelées unités de valeurs (UV), peuvent avoir de 2 à 8 ECTS ;
64 000 inscrits dans l'ensemble du réseau en France et dans le monde ;
un auditeur sur dix se forme à distance, grâce aux technologies de l’information et de la communication (Tic) grâce à la plateforme Pleiad également ouverte aux auditeurs en présentiel.
En 2010, l'École Vaucanson est créée à l'initiative du Cnam. Elle vise à offrir aux bacheliers de l'enseignement professionnel une voie d'excellence dans le supérieur, afin de leur permettre d'obtenir le grade de la licence générale et de continuer vers un master ou bien un diplôme d'ingénieur.
Les enseignements du Cnam sont complétés par des séminaires, des colloques, des conférences de haut niveau et de nature multidisciplinaire. Ils couvrent tous les domaines : des mathématiques pures à la physique théorique, en passant par l'épistémologie, les humanités et les sciences sociales.
La Nature se dévoilant à la Science (1899), marbre polychrome commandé pour l'escalier d'honneur du Cnam, Paris, musée d'Orsay.
Recherche
Le Cnam crée de nombreux partenariats avec les entreprises, il participe notamment à l'élaboration de brevets, essais, cessions de licence, processus d'innovation[41], transfert de technologies, incubation d'entreprises…
23 équipes de recherche et 25 masters habilités ou cohabilités ;
250 doctorants accueillis et 900 mémoires d'ingénieur soutenus annuellement ;
7 millions d'euros de contrats recherche et développement par an.
Culture scientifique et technique
Le plan national de diffusion de la culture scientifique et technique définit cette mission culturelle comme une priorité. Le Cnam et son Musée des arts et métiers en sont des acteurs majeurs :
1994 : Polytech. Exposition réalisée dans le cadre de la célébration du bicentenaire de l'École polytechnique et du Conservatoire national des arts et métiers.
Instituts rattachés, laboratoires, centres de recherche et chaires
Une trentaine d'instituts célèbres et autres laboratoires de recherche bénéficient de la tutelle pédagogique du CNAM. Cette agrégation au CNAM permet à cet établissement dont l'enseignement est professionnel et scientifique, d'être davantage impliqué dans les branches professionnelles par des formations sur mesure, reconnues et permettant des évolutions de carrières directement indexées sur l'obtention des titres de ces instituts.
Centre d'étude et de recherche en informatique et communications (EA4629) : systèmes sûrs, médias interactifs et mobilité, méthodes statistiques de data-mining et apprentissage, optimisation combinatoire, systèmes d'information et de décision, bases de données avancées, traitement du signal et architectures électroniques.
DSO
Chaire de développement des systèmes d'organisation, où nombre de grandes avancées sur les concepts de la sécurité, de sûreté, des réseaux, de l'organisation stratégique et opérationnelle, etc. sont réévalués à l'aune des derniers développements internationaux.
EICNAM
École d'ingénieur du Conservatoire national des arts et métiers
ENASS
École nationale d'assurances qui délivre un diplôme de niveau I afin d’embrasser une carrière de cadre supérieur dans le secteur de l’assurance.
École nationale du jeu et des médias interactifs numériques, qui délivre un master, un diplôme d'ingénieur, une licence, ainsi qu'un mastère spécialisé (en partenariat avec Gobelins, l'école de l'image)[44].
Histoire des Techno-sciences en société, laboratoire d'histoire des sciences et des techniques articulé aux formations STS (Magister, Licence, Certificat).
IAT
Institut AéroTechnique, qui met à la disposition des entreprises et de l’industrie ses compétences et ses grands moyens d’essais en aérodynamique industrielle et sciences associées.
ICH
Institut des études économiques et juridiques appliquées à la construction et à l'habitation.
ICSV
Institut National des Cadres Supérieurs de la Vente, spécialiste de la formation « marketing-vente » depuis 1956.
IESTO
Institut des Études Économiques, Sociales et Techniques de l'Organisation ; organisme créé en 1958, a été rattaché dans les années 2002-2010 à l'IIM, et est devenu depuis une des composantes de l'École Management et Société du Cnam. Ses formations de 3e cycle figurent généralement aux premières loges du classement SMBG.
IHIE
Institut d'hygiène industrielle et de l'environnement.
IITBTP
Institut d'ingénieur des techniques du bâtiment et des travaux publics, qui propose une formation d'ingénieur par l'alternance.
IIM
Institut international du management.
IFFI
Institut français du froid Industriel et de génie climatique.
Institut national d'étude du travail et d'orientation professionnelle.
INM
Institut national de métrologie, qui intervient pour les domaines en métrologie tels que les longueurs, la masse, les rayonnements optiques et la température.
Dispositifs d’Information et de Communication à l’Ère Numérique (EA 7339[45]) une unité de recherche multi-tutelles entre le Conservatoire national des arts et métiers, l’Université Gustave Eiffel et l’Université Paris-Ouest Nanterre La Défense
INTEC
Institut national des techniques économiques et comptables, plus célèbre institut de formation aux diplômes d'État en comptabilité, jusqu'aux postes les plus hauts de la branche comptable.
ISTBTP
Institut Supérieur des Techniques du Bâtiment et des Travaux Publics.
LIPS
Chaire de prospective industrielle, où les derniers travaux sur les redéploiements des structures innovantes les plus avancées sont données régulièrement.
Laboratoire d’investigation en prospective stratégie et organisation.
LMSSC
Laboratoire de Mécanique des Structures et des Systèmes Couplés
PIMM
Laboratoire de Procédés et Ingénierie en Mécanique et Matériaux (UMR8006) : procédés de mise en œuvre, microstructures et propriétés des matériaux, interactions laser-matière, fabrication additive, procédés laser, modélisation numérique pour les structures, les systèmes et les procédés, approches multi-échelles expérimentales, théoriques, et numériques, durabilité des matériaux polymères, matériaux architecturés.
Cette section contient une ou plusieurs listes. Le texte gagnerait à être rédigé sous la forme de paragraphes synthétiques. Les listes peuvent demeurer si elles sont introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents éléments (février 2021).
Des institutions renommées à travers le monde, telles que Harvard University, l'Institut Polytechnique de Hanoi - University of Science and Technology, le Massachusetts Institute of Technology, le Politecnico di Milano, la Smithsonian Institution et Yale University, figurent parmi les établissements étrangers les plus prestigieux.
Le Mécénat Besnard-de-Quelen a pour objet d'encourager l'innovation dans la construction. Il est rattaché au Conservatoire national des arts et métiers depuis sa création en 1980. Le Mécénat Besnard-de-Quelen est dirigé par un conseil réunissant des architectes, des ingénieurs et des professeurs et attribue chaque année un Grand Prix de l'Innovation ouvert à tous (personnes physiques et morales), ainsi que des bourses de voyage et d'études à des étudiants architectes, ingénieurs, auditeurs Cnam en fin de cycle.
Personnalités du Conservatoire national des arts et métiers
Henri Alekan, ancien élève du Conservatoire national des arts et métiers, directeur de la photographie.
André Allisy, physicien, laboratoire de physique de l'École normale supérieure, première chaire de métrologie en France au Conservatoire national des arts et métiers[46].
Alain Aspect, prix Nobel de physique, professeur invité au Conservatoire national des arts et métiers.
Alain Bauer, professeur titulaire de la chaire de criminologie appliquée depuis mars 2009.
Pierre Bézier enseigna la productique au Conservatoire national des arts et métiers de 1968 à 1979.
Philippe Binant, ancien élève du Conservatoire national des arts et métiers, précurseur du cinéma numérique[47],[48].
Léon Bourgeois, prix Nobel de la paix, président du conseil d'administration du Conservatoire national des arts et métiers.
Pierre Faurre, président du conseil d'administration de l'École polytechnique, professeur invité au Conservatoire national des arts et métiers.
Henri Fayol, directeur et professeur d'organisation de 1888 à 1918, il définit, le premier, les principales fonctions de l'entreprise, qu'il consigna dans son livre l’Administration industrielle et générale (1917).
Jean Ferrat, ancien élève du Conservatoire national des arts et métiers, auteur-compositeur et interprète.
Guy Fleury, ancien administrateur général du Conservatoire national des arts et métiers, fondateur des Cahiers d'histoire du CNAM[51].
Christian Forestier, ancien administrateur du Conservatoire national des arts et métiers.
Jean Fourastié, membre de l'Institut de France, économiste et professeur et titulaire de la chaire d'économie et statistiques industrielles du Conservatoire national des arts et métiers, ayant inventé l’expression des Trente Glorieuses.
Pierre Larousse, ancien élève du Conservatoire national des arts et métiers, encyclopédiste[55].
Jean-Marie Lehn, prix Nobel de chimie, professeur invité au Conservatoire national des arts et métiers.
Stéphane Le Foll, ancien élève du Conservatoire national des arts et métiers, ancien ministre.
Jean Baptiste Le Roy, physicien et membre de l’Académie des Sciences. L’un des trois premiers démonstrateur du triumvirat de direction à l’origine du conservatoire.
Jacques Lesourne, économiste et prospectiviste, titulaire de la chaire d'économie et statistique industrielles (1974-1998), directeur du journal Le Monde (1991-1994).
Pierre-Louis Lions, médaille Fields, professeur invité au Conservatoire national des arts et métiers.
Bruno Lussato, professeur et fondateur de la chaire d'Organisation.
Francis Mer, ancien élève de l'École polytechnique, ancien président du conseil d'administration du conservatoire national des arts et métiers, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie de 2002 à 2004.
Yves Meyer, prix Abel, professeur invité au Conservatoire national des arts et métiers.
Alexandre Millerand, président du conseil, président de la République, président du conseil d'administration du Conservatoire national des arts et métiers.
Claude-Pierre Molard : premier administrateur du Conservatoire des Arts et Métiers.
Alain Monfort, mathématicien et statisticien, professeur à l'École polytechnique et au Conservatoire national des arts et métiers[57].
Luc Montagnier, prix Nobel de physiologie ou médecine, professeur invité au Conservatoire national des arts et métiers.
Thierry de Montbrial, membre de l'Institut de France, économiste, professeur à l'École polytechnique et au Conservatoire national des arts et métiers, fondateur de la World Policy Conference.
Arthur Morin d'abord chargé provisoirement de l'administration du Conservatoire à compter du . Le , il sera nommé administrateur en titre de l'institution par un décret présidentiel.
Paul Painlevé, président du conseil d'administration du Conservatoire national des arts et métiers.
Louis Pasteur, ancien élève de l'École normale supérieure et du Conservatoire national des arts et métiers, chimiste et biologiste.
Claude Pouillet, physicien, ancien élève de l'École normale supérieure, troisième administrateur et professeur du Conservatoire national des arts et métiers.
Jean Prouvé, ferronnier et bâtisseur, professeur au Cnam.
Terence Quinn, physicien, directeur honoraire du BIPM, Docteur Honoris Causa du Cnam.
Hervé Reinhard, ancien élève de l'École polytechnique, mathématicien, assistant de Laurent Schwartz (médaille Fields), professeur au Conservatoire national des arts et métiers, chaire "mathématiques pour l'ingénieur"[58].
Joseph Rotblat, prix Nobel de la paix, professeur invité au Conservatoire national des arts et métiers.
Benoît Roy, ancien élève du Conservatoire national des arts et métiers, député et chef d'entreprise.
André Sainte-Laguë, professeur de mathématiques générales en vue des applications au Conservatoire national des arts et métiers de 1938 à 1950, organisateur de la section de Mathématiques du Palais de la Découverte, président de la Confédération des travailleurs intellectuels (1929-1950).
Jean-Jacques Salomon, élève de Raymond Aron, fondateur et directeur de la Direction des politiques de la science et de la technologie à l'OCDE, professeur invité au Massachusetts Institute of Technology, professeur au Conservatoire national des arts et métiers, chaire " Technologie et société ".
Alice Saunier-Seïté, professeur au Conservatoire national des arts et métiers, membre de l'Institut de France (Académie des Sciences morales et politique) ancien Ministre des Universités, première femme élue à une chaire au Cnam.
Jean Baptiste Say, ancien élève du Conservatoire national des arts et métiers, économiste, professeur au Conservatoire national des arts et métiers et au Collège de France.
Robert Solow, prix Nobel d'économie, professeur invité au Conservatoire national des arts et métiers, docteur honoris causa du Cnam.
Jacques de Vaucanson, mécanicien et fabricant d’automate, qui constitue à l’Hôtel de Mortagne, dans le faubourg saint Antoine, une importante collection de machines en vraies grandeurs et de modèles de mécanique. Ces objets seront, à sa mort en 1782, légués au roi Louis XVI au moment de la révolution. Cet ensemble patrimonial constituera l’une des richesses initiales du Conservatoire.
Léon Vaudoyer, architecte du Conservatoire au XIXe siècle, a également été l'architecte de l'Institut de France.
Jacques Vélu, ancien élève de l'École normale supérieure, mathématicien, professeur au Conservatoire national des arts et métiers, chaire " mathématiques en vue des applications "[61].
Michel Cantal-Dupart, architecte et urbaniste, titulaire de la chaire d'urbanisme de 1998 à 2010, professeur émérite jusqu'en 2014 et professeur honoraire depuis.
La formation s'appuie sur un corps enseignant de notoriété internationale, un enseignement scientifique pluridisciplinaire de haut niveau et une culture managériale[65]. Le Cnam est fréquemment cité dans les classements publiés dans les journaux spécialisés[66],[67].
Le Conservatoire dispose également d'instituts. L'ICH (institut des études économiques et juridiques appliquées à la construction et à l'habitation), accrédité par la Royal Institution of Chartered Surveyor (RICS), spécialisé dans les métiers de l'immobilier ; l'Intec (institut national des techniques économiques et comptables) qui prépare à l'expertise comptable. Le CNAM a créé, en 1820, la première chaire d'économie en France.
Les anciens élèves du Cnam sont présents dans des entreprises, privées ou publiques, comme : Aérospatiale, Airbus, Alcatel, Alstom, Areva, Bull, CEA, CNES, CNRS, Cogema, Commission Européenne, Dassault, DGA, École Polytechnique, EDF, Eurocopter, France Télécom, Gaumont, INSERM, Institut Pasteur, Michelin, Ministère de la Défense, Ministère de l'Éducation Nationale, ONERA, PSA, Renault, Rhone Poulenc, Sagem, Saint-Gobain, Sanofi, Snecma, TDF, Texas Instruments, Thales, Total[68].
Conservatoire national des arts et métiers au cœur de Paris
Le Conservatoire national des arts et métiers est situé au cœur de Paris, sur le cardo, à l’emplacement et en partie dans les bâtiments historiques de l'ancien prieuré bénédictin de Saint-Martin-des-Champs. Ce grand monastère clunisien fondé par le roi Henri Ier en 1059-1060 sur des vestiges de l’époque mérovingienne, est encore aujourd’hui en partie conservé. L’ancien réfectoire du XIIIe siècle, de style gothique, y est situé et est devenu, au milieu du XIXe siècle, sur l’idée de Léon Vaudoyer, la bibliothèque de l'établissement. Guillaume Postel, l'un des premiers professeurs du Collège de France, est enterré dans l’église de l’ancien prieuré.
Sont encore visibles : des vestiges de l’enceinte médiévale protégeant le prieuré Saint-Martin en regardant la tour à l’angle de la rue Saint Martin et de la rue du Vertbois, un fragment de courtine rue du Vertbois et une tour servant de cage d’escalier au 7, rue Bailly. Le plan du chœur de l’église Saint-Martin-des-Champs a trouvé son inspiration dans le chœur de la basilique de Saint-Denis construite quelques années plus tôt.
Les cours à Paris ont principalement lieu au 292, rue Saint-Martin mais également dans la rue voisine au 2 rue Conté, dans l’Annexe Montgolfier, ancien bâtiment de l'École centrale des Arts et Manufactures jusqu'en 1969.
Le Cnam porte cette triple ambition au sein de la collectivité grâce à son réseau, présent sur l'ensemble du territoire et à l'étranger :
150 centres de formation, en métropole et dans les DOM-TOM, regroupés autour de 28 centres régionaux ;
plusieurs centres associés à l'étranger, par exemple au Liban (depuis 1970) et en Espagne (depuis 2002) ;
32 pays partenaires en Europe, au Maghreb, en Afrique, au Proche-Orient, en Asie, en Amérique latine.
Spécificités du réseau en région
Le décret du 27 juillet 1952 a fixé le cadre pour la création de centres régionaux associés au CNAM[74] avec pour objectif d'ouvrir l'accès aux savoirs du public le plus large. La première expérimentation aura lieu à Lille, suivie de Lyon en octobre 1953, puis de nombreux autres[75]. Le nombre des auditeurs inscrits dans ces centres associés (CRA) passe de 1 800 dans 2 centres en 1953, à 51 700 dans 47 centres, 20 après en 1973 ; dépassant ainsi le nombre des inscrits au CNAM de Paris (page 44 de la référence[75]).
Le support juridique de ces centres associés était très varié, pour la plupart des associations régies par la loi de 1901, créées par des industriels, universitaires ou personnalités locales. Ce paysage émietté a beaucoup évolué, en raison notamment de la mise en place des Régions, ayant des responsabilités dans la formation et la promotion sociale. Un décret de 1989[76] a précisé les effets de la régionalisation sur la structure du réseau des centres associés, avec comme conséquence le regroupement des centres par Région. En 2022, on trouve 13 centres associés en métropole et 7 outre-mer[77] ; souvent implantés dans la capitale régionale, ils ont des centres de formation dans d'autres villes pour répondre au plus près à la demande. Par exemple, le centre CNAM-Pays de la Loire, dont le siège est à Nantes est implanté dans les chefs-lieux des 4 autres départements (Angers, Laval, Le Mans, La-Roche-sur-Yon) et pilote des centres de formations à Saint Nazaire, Cholet, etc.
Les CRA ont pour mission de déployer l'offre de formation du CNAM (éducation, culture, recherche) ; les moyens humains, techniques et financiers étant gérés par convention avec l'organisme public[77].
plusieurs centres en province ont obtenu la certification de qualité ISO 9001, et récemment le centre proche de Genève en Suisse a obtenu le label EduQua, certification de qualité des organismes de formations suisses. L'antenne du Cnam-Léman pour le Bassin Lémanique est ainsi le premier établissement français à obtenir le précieux sésame, gage d'un échange transfrontalier engagé depuis 1970 ;
en province : les centres du Cnam et leurs antennes sont soutenues à plus de la moitié de leur budget par les fonds de la Promotion sociale et professionnelle, fonds alloués par les conseils régionaux dont la formation continue est l'une des attributions ;
en Alsace, le Cnam Alsace déploie ses activités au bénéfice d'un millier d'auditeurs, dans 3 centres d'enseignements principaux : Strasbourg, Mulhouse et Colmar, et dans un centre situé en Allemagne (Darmstadt). Il œuvre pour la qualification et l’adaptation des compétences des salariés et demandeurs d’emploi dans le cadre de projets individuels ou d’entreprises (cours du soir ou du samedi, cours à distance) et pour la professionnalisation des jeunes dans le cadre de l’alternance.
Depuis octobre 2006, le Cnam en Rhône-Alpes propose — entre autres formations — une licence par alternance (apprentissage, contrat de professionnalisation, CIF, etc.) dans le domaine des énergies renouvelables : l'éolien et le photovoltaïque. Cette licence, dont plusieurs unités d'enseignement ont été développées en Rhône-Alpes, est accueillie dans le département de l'Ardèche, très précisément à Aubenas. Le centre d'enseignement du Cnam en Ardèche propose d'autres licences en alternance dans les domaines de la radioprotection, du génie civil (bois; bioclimatique), et des économies d'énergies. Depuis, le Cnam Auvergne-Rhône-Alpes s'articule autour de trois sites principaux : Lyon, Saint-Étienne et Grenoble.
Recueil des lois, décrets, ordonnances, arrêtés, décisions et rapports relatifs à l'origine à l’institution, l'organisation et la direction du Conservatoire national des arts et métiers et la création des cours publics de cet établissement, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne) lire en ligne sur Gallica
Michel Yves Bernard, Le Conservatoire national des arts et métiers. Vers le XXIe siècle, Eyrolles, Paris, 1994.
Michel Le Moël et Raymond Saint-Paul dir., Le Conservatoire des arts et métiers, 1794-1994 (coll. « Paris et son patrimoine »), Délégation à l'action artistique de la Ville de Paris, 1994, 238 p., ill.
Claudine Fontanon, " Les origines du Conservatoire national des arts et métiers et son fonctionnement à l'époque révolutionnaire (1750-1815) ", Les cahiers d'histoire du Cnam, no 1, Cnam Medias, Paris, 1992, p. 17-44.[2][78]
Claudine Fontanon, André Grelon, Les professeurs du Conservatoire national des arts et métiers, Collection " Histoire biographique de l'enseignement ", INRP, Paris, 1994.
Jacqueline Hecht, Un exemple de multidisciplinarité : Alexandre Vandermonde (1735-1796), Population, 4, 641-676, INED, Paris, 1971.[3][80]
Dominique Julia, Les trois couleurs du tableau noir. La Révolution, Éditions Belin, Paris, 1981.
Alain Mercier, 1794, l’Abbé Grégoire et la création du Conservatoire national des Arts et Métiers, Paris, Éditions du Musée national des Techniques, 1989.
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Alain Mercier, « Les débuts de la Petite École. Un apprentissage graphique, au Conservatoire, sous l’Empire », Cahiers d’Histoire du CNAM, n° 4, juillet 1994.
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Alain Mercier, La Deuxième Fille de Cluny. Grandeurs et misères de Saint-Martin-des-Champs, Paris, Éditions Glénat / Le Cnam, 2012. 576 p.
Alain Mercier, Le Conservatoire des Arts et Métiers, des origines à la fin de la Restauration. 1794-1830, Paris, Éditions Snoeck / Le Cnam, 2018. 640 p.
Michel Nusimovici, Les écoles de l'an III, 2010 [4]
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Arts et Métiers (métro de Paris) (la station de métro est inspirée par le Conservatoire national des arts et métiers et notamment décorée en son honneur)
↑Henri Grégoire, Rapport sur l’établissement d’un Conservatoire des Arts et Métiers, Séance du 8 vendémiaire, l’an 3 de la République une et indivisible,, Paris, Imprimerie nationale, vendémiaire an iii.
↑ a et bAlain Mercier, Le Conservatoire des Arts et Métiers, des origines à la fin de la Restauration. 1794-1830, Paris, Éditions Snoeck / Le Cnam, , 640 p., p. 112-116.
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↑Antoine Picon, « Christian Gérard-Joseph (1778-1832). Directeur du Conservatoire (1816-1831) », Publications de l'Institut national de recherche pédagogique, vol. 19, no 1, , p. 332–336 (lire en ligne, consulté le )
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↑ abcd et eGeorges-Albert Boutry, Maurice Dumas, Jean Fourastié, Paul Guérin, Jacques Payen et Louis Ragey, 1820-1970 Cent cinquante ans de haut enseignement technique au conservatoire national des Arts et Métiers, Paris,
↑Claudine Fontanon et André Grelon, « Introduction », Publications de l'Institut national de recherche pédagogique, vol. 19, no 1, , p. 13–59 (lire en ligne, consulté le )
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↑« Formations à la carte : modules capitalisables sans limitation de durée » (Le Cnam Paris en pratique, Conservatoire national des arts et métiers, Paris, 2009-2010, p. 4).
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Monumento a la Industria Petrolera de México, obra del escultor Juan Fernando Olaguíbel y del arquitecto Vicente Mendiola inaugurada en 1952. La expropiación petrolera en México fue un acto de nacionalización de la industria petrolera realizado en el año de 1938, como resultado de ejecución de la Ley de Expropiación del año 1926 y del artículo 28 de la Constitución Mexicana a las compañías que explotaban estos recursos, mediante el decreto anunciado el 18 de marzo de 1938, por el...
Russian naval vessel (1818–1828) For other uses, see Vostok (disambiguation). Vostok and its captain, Fabian Gottlieb von Bellingshausen on a commemorative coin of the Bank of Russia, 1994 History Russian Empire NameVostok NamesakeEast Builder Okhta Admiralty shipyard, Saint Petersburg Launched1818 HomeportKronstadt FateBroken up in 1828 General characteristics Type24-gun sloop-of-war[1] Displacement900 tonnes[1] Length39.62 m (130.0 ft)[1] Beam10.36 m...
Isothermal Titration CalorimetryAcronymITCClassificationThermal analysisManufacturersTA Instruments, Microcal/Malvern InstrumentsOther techniquesRelatedIsothermal microcalorimetryDifferential scanning calorimetry MicroCal. VP-ITC in a glove box. In chemical thermodynamics, isothermal titration calorimetry (ITC) is a physical technique used to determine the thermodynamic parameters of interactions in solution.[1][2] It is most often used to study the binding of small molecules ...
Cuisine originating from Hong Kong Demographics and culture of Hong Kong Demographics Census Health Hongkongers Hong Kong resident Hong Kong identity card Languages Religion Right of abode Culture Cinema Comics Cuisine Media Music Opera Public holidays Shopping Sport Literature Visual art Slang Other Hong Kong topics Economy Education Geography History Politics vte A dim sum breakfast in Hong Kong Hong Kong cuisine is mainly influenced by Cantonese cuisine, European cuisines (especially Briti...
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Ombudsman Republik IndonesiaGambaran UmumSingkatanOmbudsman RIDidirikan10 Maret 2000; 23 tahun lalu (2000-03-10)Dasar hukum pendirianUndang-Undang Nomor 37 Tahun 2008SifatMandiriLembaga sebelumnyaKomisi Ombudsman NasionalStrukturKetua merangkap anggotaMokhammad NajihWakil Ketua merangkap AnggotaBobby Hamzah RafinusAnggota Dadan S. Suharmawijaya Hery Susanto Indraza Marzuki Rais Jemsly Hutabarat Johanes Widijantoro Robert Na Endi Jaweng Yeka Hendra Fatika Kantor pusatJl. HR. Rasuna Said K...
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128th Airborne Command and Control Squadron 128th E-8C Joint STARS[a]Active1918–1919; 1941–1945; 1946–1952; 1952–2002; 2002–2011; 2011–presentCountry United StatesAllegiance Georgia (U.S. state)Branch Air National GuardTypeSquadronRoleAirborne Command and ControlPart ofGeorgia Air National GuardGarrison/HQRobins Air Force Base, GeorgiaTail CodeGAEngagementsWorld War IIKorean WarVietnam WarOperation Desert StormKosovoOperation Enduring FreedomOperation ...