Le 12 janvier 1976, elle est nommée secrétaire d’État aux Universités. En 1979, elle prend la responsabilité de faire raser les bâtiments de l'université de Vincennes, qui est reconstruite 15 km plus loin, à Saint-Denis où elle se trouve encore. La presse satirique s'en donna à cœur joie, le Canard enchaîné titre : « Alice a perdu ses facultés » et le commentaire peu amène de la ministre fut publié partout : « De quoi se plaignent-ils ? Leurs nouveaux bâtiments seront situés entre la rue de la Liberté, l'avenue Lénine et l'avenue de Stalingrad, et ils sont chez les communistes »[6].
À l'hiver 1981, elle cosigne dans Éléments une tribune intitulée « Pour une alternative au socialisme »[7].
Fille de Daniel Saunier et de Marie-Louise Lascombe, elle épouse Élie-Jacques Picard — dont elle a deux fils — puis Jérôme Seïté, inspecteur général de l’enseignement supérieur, l’un des rédacteurs de la loi d’orientation déposée par Edgar Faure (mariée en 1968, veuve en 1972)[8].
Œuvres
1963 - Les Vallées septentrionales du massif Oetztal (sous le nom d'Alice Picard).
1965 - Contribution à l'étude du Suedfoehn d'Innsbruck (sous le nom d'Alice Picard).
1980 - Le comte Boissy d'Anglas. Conventionnel et pair de France, France Univers, 359 p.
1982 - En première ligne. De la communale aux universités, Plon, 188 p.
1984 - Remettre l'État à sa place (Sous la direction d'Alice Saunier-Seïté), Plon / Le club Figaro Magazine, 187 p.
1985 - Une Europe à la carte (Sous la direction d'Alice Saunier-Seïté), Plon / Le club Figaro Magazine, 193 p.
1998 - Le Cardinal de Tournon, le Richelieu de François Ier. La Voute, Les Deux Mondes, 1998, 159 p.
1998 - Les Courtenay. Destin d'une illustre famille bourguignonne, France Empire, 1998, 252 p.
1999 - Dictionnaire des monuments d'Île-de-France (en collaboration).
En 2022, une salle de l'UFR Segalen à Brest (UBO) est nommée en son honneur, à la suite d'une consultation, du fait d'avoir été la première doyenne élue dans cette université[14].
↑Saunier est le nom de son père, Seïté celui de son second mari (le premier s'appelait Picard). Voir la notice la concernant sur le site du catalogue de la BnF.
↑Pierre Estienne, « Picard (Mme Alice). — Contribution à l'étude du Südföhn ď Innsbruck. », Revue de Géographie Alpine, vol. 52, no 2, , p. 359–361 (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bGérard Joly, Dictionnaire biographique de géographes français du XXe siècle aujourd'hui disparus, PRODIG, coll. « Grafigéo », (ISBN978-2-901560-83-8, lire en ligne)
↑Claude-Marie Vadrot, « Quand Vincennes déménage à Saint-Denis ». Politis, nº 30 avril 2008, p. 32.
↑Philippe Lamy (sous la dir. de Claude Dargent), Le Club de l'horloge (1974-2002) : évolution et mutation d'un laboratoire idéologique (thèse de doctorat en sociologie), Paris, université Paris-VIII, , 701 p. (SUDOC197696295, lire en ligne), p. 370.