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Le 50e régiment d'infanterie (50e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment de Hainault, un régiment français d'Ancien Régime. Il est conservé à l'ordre de bataille jusqu'en 1929, puis est recréé brièvement pendant la Seconde Guerre mondiale.
Au 1er août 1870, le 50e régiment d'infanterie de ligne fait partie de l'armée du Rhin. Avec le 16e bataillon de chasseurs du commandant d'Hugues et le 74e régiment d'infanterie du colonel Theuvez, le 50e forme la 1re brigade du général Pelletier de Montmarie. Cette 1re brigade, avec la 2e brigade du général Pellé, deux batteries de 4 et une de mitrailleuses ainsi qu'une compagnie du génie constituent la 2e division d'infanterie du général Douay. Cette division d'infanterie évolue au sein du 1er corps d'armée dont le commandant est le maréchal de Mac Mahon, duc de Magenta[5].
Le 18 août 1870, le 50e régiment d'infanterie de ligne fait maintenant partie de l'armée de Châlons au sein de la 2e division d'infanterie du général Pellé[6]. Les deux brigades de la division[7] évoluent au sein du 1er corps d'armée du général Ducrot[8],[9].
Détenus sur la presqu’île d’Iges[10] du 3 au 12 septembre, les soldats du 50e de ligne seront finalement internés en Prusse à Stettin jusqu'en juin 1871. Dès lors, le régiment ne combattra plus en tant qu'unité constituée.
Affecté à la 24e division d'infanterie d'août 1914 à novembre 1918
À la déclaration de guerre, le 50e RI est caserné à Périgueux et est commandé par le colonel Valette. Il fait partie de la 47e brigade de la 24e division d'infanterie subordonnée au 12e corps d'armée. Il s'articule alors en 3 bataillons comportant chacun 4 compagnies numérotées de 1 à 12 et comprend 3 sections de mitrailleuses. Le recensement des effectifs fait état de 3 391 hommes répartis en 55 officiers, 220 sous-officiers et 3 116 caporaux et soldats. En outre, l'unité comprend 179 chevaux et mulets[11].
Le 50e RI est dissous le 28 avril 1929 à Périgueux[12].
Formé le 9 septembre 1939 sous les ordres du lieutenant-colonel Armand. Le 8 novembre 1939 sous les ordres du lieutenant-colonel Roger le Clerc qui fut fait prisonnier au Bosquel le 8 juin 1940. Il fut détenu en captivité aux OFLAG IID, IIB, VID, VIA et IVD. À la dissolution du camp mi-février 1945, il partit avec un détachement pour le cantonnement de Bendorf où il fut libéré par les troupes alliées et rapatrié en France le 24 mai 1945. Le 50e RI appartient à la 24e division d'infanterie (France), RI de réserve A type Nord-Est ; il est mis sur pied par le centre mobilisateur d'infanterie 95.
Le 1er janvier 1945, le régiment est recréé à partir d'éléments FFI de Dordogne[13]. Au printemps 1945, l’unité est rattachée à l’armée commandée par le général de Larminat et chargée de la réduction des poches de résistance allemande sur la côte atlantique. Il est affecté à la reconquête de la pointe de la Coubre[14]. Il est dissous le 13 novembre 1945[13].
"J'attaque"
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[15] :
Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec deux palmes. Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918.
Ancien régime
50e régiment d'infanterie
Demi-brigade de bataille'
Demi-brigade de ligne'
50e régiment d'infanterie de ligne
(*) Officier qui devint par la suite général de brigade. (**) Officier qui devint par la suite général de division.
(*) Bataille portée au drapeau du régiment.
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