Régiment Royal-Italien Royal de Dauphiné Bataillon de chasseurs royaux de Dauphiné 2e bataillon de chasseurs 2e demi-brigade légère 2e régiment d'infanterie légère Régiment léger de la Reine Légion des Basses-Alpes
Historique des garnisons, combats et batailles du 2e léger
Une ordonnance du donna lieu à la création de 12 bataillons de chasseurs à pied. Le but primitif de ces corps était d'être attachés aux chasseurs à cheval mais cette première organisation ne subsista que quatre ans. En 1788 on en forma des corps spéciaux qui devaient agir et s'administrer séparément.
Chasseurs royaux de Dauphiné (1788-1789)
Le bataillon de chasseurs royaux de Dauphiné, également appelé Royal Dauphiné, est formé et organisé à Besançon le à partir du 2e bataillon du régiment Royal-Italien.
Profitant de soulèvement puis du siège de Lyon, le bataillon chargé de défendre le passage de Mongenèvre est attaqué par 5 000 hommes des forces piémontaises. Après avoir résisté toute une journée, il reçut l'ordre de retraite[2].
Le , les troupes françaises, ayant reçu des renforts, reprennent l’offensive. Le 4 octobre, les 800 hommes du 2e bataillon de Chasseurs attaquent les postes de Bourg-Saint-Maurice faisant fuir les défenseurs.
2e demi-brigade légère de deuxième formation (1796-1803)
En 1796, la 2e demi-brigade légère reçut une nouvelle dénomination, par suite d'un arrêté du Directoire exécutif, du 18 nivôse an IV (), qui avait prescrit le remaniement complet de tous les bataillons sur pied et leur fusion en 100 demi-brigades d'infanterie de ligne et 30 d'infanterie légère.
Par ordonnance du , Louis XVIII crée les légions départementales. La 4eLégion des Basses-Alpes, qui deviendra le 2e régiment d'infanterie légère en 1820, est créée.
De 1835 à 1840 le régiment est de nouveau est rattaché à l'armée d'Afrique. Il est présent, les 1er et 3 décembre 1835, aux combats sur le Sig et du bois de l'Habrach. En janvier et février 1836 il participe à l'expédition de Tlemcen et à l'expédition de Constantine en novembre de la même année. Le 3e bataillon, placé à l'arrière-garde, soutint vaillamment la retraite de l'armée devant cette place. Le 26 mai 1837 il s'illustre lors de la défense du poste de Boudouaou puis en octobre, le 1er bataillon fait partie de la 2e expédition sur Constantine. En octobre et novembre 1839, le régiment participe à l'expédition des Bibans puis au combat d'Oued-Lalleg, le 31 décembre de la même année. En 1840, il est à la pointe de l'attaque et de la prise du col de Mouzaïa, et aux premier et deuxième combat du bois des Oliviers, les 12 et 20 mai et 15 juin 1840. Des bataillons détachés et quelques détachements du 2e léger se sont fait remarquer, de 1835 à 1840, dans des affaires partielles contre les Arabes.