1796 : 37e demi-brigade d'infanterie de ligne constituée par les 111e (1er bataillon du 56e régiment d'infanterie, 1er bataillon des volontaires de l'Orne et 2e Bat Vol de la Moselle) et 173e demi-brigades de bataille (1er Bat, 95e Regt d'Inf, 5e Bat Vol de la Meurthe et 6e Bat Vol des Vosges).
Le dépôt du 37e régiment d'infanterie de ligne, situé à Villefranche-sur-Mer, forme entre août 1870 et février 1871 un 4e bataillon à deux compagnies (versé au 21e régiment de marche), douze compagnies de dépôt versées à divers régiments de marche et deux compagnies provisoires[4]
1871 à 1914
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Formé pendant la guerre de 1870, le 37e régiment de marche est fusionné dans le 37e de ligne le [5].
Il tient les ouvrages du Schiesseck et du Grand Otterbuehl (secteur de Bitche).
À la suite de l’offensive allemande, le régiment reçoit ordre de se replier dans les environs de Sarrebourg et d’y tenir une ligne de défense pour interdire le franchissement du canal de la Marne au Rhin.
Les 17 et 18 juin, installé en défense, il résiste aux attaques allemandes, au prix de pertes importantes (1120 hommes).
Le 19 juin, le régiment, ou plutôt ce qu’il en reste, est déployé entre Bertrambois et Hattigny, où il continue le combat. Puis, après un dernier repli, les survivants rejoignent les environs de Val-et-Chatillon où ils vont résister aux assauts allemands jusqu’au 23 juin.
Le 25 juin, en respect des ordres et des termes de l’armistice, le régiment se rend à ses adversaires, après avoir brûlé son drapeau au lieu-dit « le Trou Marmot » à l'emplacement du dernier poste de commandement.
De 1945 à nos jours
En décembre 1952 est créé à Bitche le 37e bataillon d'ouvrages, qui reprend les traditions du 37e régiment d'infanterie de forteresse[7]. Il est chargé d'entretenir les quelques ouvrages de l'ex-ligne Maginot que l'Armée veut conserver[8]. Il est dissous en 1957[7].
En 1968, le 37e RI est recréé[7] à Sarrebourg et Saint-Avold en tant qu’unité de réserve des Forces opérationnelles dont il devient le régiment de la Moselle[réf. nécessaire].
Au fil des réorganisations successives, il fera partie de la division du Rhin, puis de la brigade d’Alsace[réf. nécessaire].
En 1993, le régiment de Turenne est intégré à la force Hadès, l’élément de dissuasion nucléaire de l’armée de Terre, pour laquelle il est chargé de protéger les éléments d’artillerie et de transmission. La force Hadès est dissoute le 30 juin 1997[réf. nécessaire].
Le 37e RI rejoint à nouveau la Brigade d’Alsace, où il reçoit une mission de protection des éléments de franchissement du Rhin.
En 1999, la réforme de l’armée de Terre qui commence sa professionnalisation signifie la fin des régiments de réserve.
Le 37e RI, le régiment de Turenne, est dissous en décembre 1999. Il aura été l’un des tout derniers régiments de réserve de l’armée française.
Drapeau
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[9] :
↑Aristide Martinien, La mobilisation de l'armée, mouvement des dépôts (armée active) du au : guerre de 1870-1871, Paris, L. Fournier, , 463 p. (lire en ligne), « 57e régiment - dépôt », p. 88-89, 448.
↑Jean-François Dubois, « Reliures précieuses pour deux livres d'or de régiments lorrains », Arts et métiers du livre, no 307, , p. 85 (ISSN0758-413X).
↑ ab et c« Adieux aux armes du général Navereau », sur imagesdefense.gouv.fr : « créé en décembre 1952, le 37e bataillon d'ouvrages (1952-1957) est l'héritier du 37e régiment d'infanterie de forteresse (1935-1940) lui-même héritier du 37e régiment d'infanterie (première création en 1587, recréé en 1968 et dissous en 1999) ».