Il est mobilisé à Pierre-la-Treiche dans la 20e région. Il formé de deux bataillons, les recrues étant majoritairement des Lorrains et des Parisiens[1]. Il est rattaché à la 139e brigade d'infanterie de la 70e DI.
Le régiment est recréé le dans le secteur d'Obernai (centre mobilisateur d'infanterie no 201)[4]. Formé de trois bataillons, il est de type Nord-Est, série B[5].
Le 226e RI fait initialement partie au secteur fortifié du Bas-Rhin[4]. Il est affecté à la défense de la place de Strasbourg, aux ordres du général Rickenbach, puis le au secteur de Strasbourg. Le , le 226e RI prend la responsabilité du sous-secteur nord dans les quartiers strasbourgeois de Fuchs am Buckel et Bussières[5].
Le , un bataillon du 226e RI part en réserve dans le secteur d'Erstein après le départ de la 62e DI[6].
Le , la 5e armée reçoit l'ordre de retraiter. Le 226e RI forme un groupement avec le 172e RIF, chargé de couvrir la retraite. Le 14, le 226e est à Wolfischeim et Achenheim puis fait mouvement au soir vers Molsheim[6].
Le 16, après l'offensive allemande sur le Rhin, le 226e RI, avec deux bataillons, se place face au Nord. Le II/226e RI est placé en réserve, puis se porte à Benfeld. Dans la nuit du 18 juin, le 226e RI reçoit à 1 h 30 l'ordre de se replier sur la Mossig, entre Marlenheim et Molsheim. Le 20, le II/226 se replie vers le col de la Charbonnière. Le lendemain, le 226e RI est entre Niederhaslach et Hersbach, sauf le IIe bataillon à Saint-Blaise. Ce dernier défend face aux Allemands au hameau de Pontay et à Saulxures[6].
Le 22 au soir, le 226e est encerclé à Urmatt. Les restes du régiment se rassemblent à Schirmeck avec le reste de la 103e DIF, où ils sont désarmés avant le départ en captivité[6].
Chefs de corps
- : lieutenant-colonel Hoff (blessé le 25 août)[7]