Saint-Léger-en-Bray est située à 8 km au sud-ouest de Beauvais à l'intersection de la nouvelle RN 31 (déviation sud de Beauvais) et de l'ancienne RN 181 aujourd'hui déclassée en RD 981.
La commune se situe dans la boutonnière du pays de Bray adossée au bois de Belloy avec ses paysages verdoyants associant pâtures, haies bocagères, zones humides et bois.
La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le cours d'eau 01 de la commune de Saint-Léger-en-Bray, le ru d'Auneuil[1] et le fossé des Ponceaux[2],[3],[Carte 1].
Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : le plan d'eau 1 des Friez (1,4 ha) et le plan d'eau 2 des Friez (0,7 ha)[Carte 1],[4].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 219 km2 de superficie, délimité par le bassin versant du Thérain. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit est, en 2024, en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat intercommunal de la Vallée du Thérain (SIVT)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 726 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Tillé à 10 km à vol d'oiseau[8], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 655,5 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
Typologie
Au , Saint-Léger-en-Bray est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Paul[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[14]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (94,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (48,9 %), terres arables (32,2 %), zones urbanisées (9,3 %), forêts (5 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %)[17]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Voies de communication et transports
La commune est desservie, en 2023, par la ligne 511, des lignes scolaires et le service de transport à la demande Corolis à la demande - Zone Sud du réseau Corolis ainsi que par les lignes 607 et 6146 du réseau interurbain de l'Oise[18].
Toponymie
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Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus Leodegarius (1152) ; Saint Liger la poterie (1454) ; Saint Legier (1475) ; Saint Léger en Beauvaisis (1555) ; Saint Léger lès Beauvais (1634) ; St Leger (1667) ; Saint-Léger-en-Bray (1840)[19].
L'hagiotoponyme de la commune est issu de saint Léger ou Leodegar, évêque d'Autun au VIIe siècle, un nom d'origine germanique.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].
En 2022, la commune comptait 376 habitants[Note 5], en évolution de +7,74 % par rapport à 2016 (Oise : +0,87 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,6 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 163 hommes pour 185 femmes, soit un taux de 53,16 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[27]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
0,5
2,3
75-89 ans
7,2
22,8
60-74 ans
14,4
27,5
45-59 ans
23,2
15,2
30-44 ans
17,0
15,2
15-29 ans
17,0
17,0
0-14 ans
20,6
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[28]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,4
5,5
75-89 ans
7,6
15,6
60-74 ans
16,3
20,8
45-59 ans
20
19,4
30-44 ans
19,4
17,6
15-29 ans
16,2
20,6
0-14 ans
19,1
Lieux et monuments
Église construite en 1547. Une partie des reliques de saint Léger y est conservée.
Le circuit de randonnée empruntant l'ancienne voie romaine (de la Grande Prairie au Bois de la Grange).
Le colombier du XVIIe siècle (privé) visible de la route.
Le parc animalier de Saint-Léger.
L'église Saint-Léger.
Le moulin à eau.
Un calvaire.
Personnalités liées à la commune
Pierre Robert de Saint-Vincent, général français qui refusa d'obéir à un ordre de participation à la déportation de Juifs en 1942, est né à Saint-Léger-en-Bray.
Voir aussi
Bibliographie
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↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Paul comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« St- Léger en Bray : l'adjoint surpasse la liste du maire : L'ex-adjoint, Laurent Delmas, est arrivé en tête d'une triangulaire où la liste sortante a été battue. La liste Houet comptera deux élus dans l'opposition. », L'Observateur de Beauvais, no 836, , p. 22.
↑« Lors du premier conseil municipal de St- Léger en Bray, Laurent Delmas a été investi de la fonction de maire. Ce fut l'occasion pour lui de remettre les pendules à l'heure », L'Observateur de Beauvais, no 837, , p. 31 (ISSN1287-7565).