Saint-Léger-aux-Bois (Oise)

Saint-Léger-aux-Bois
Saint-Léger-aux-Bois (Oise)
L'église Saint-Jean-Baptiste du XIe et son ancienne école.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Compiègne
Intercommunalité CC des Deux Vallées
Maire
Mandat
Sylvain Bertrand
2024-2026
Code postal 60170
Code commune 60582
Démographie
Gentilé Saint-Giotains / Saint-Giotaines
Population
municipale
750 hab. (2021 en évolution de −6,37 % par rapport à 2015)
Densité 90 hab./km2
Population
agglomération
22 878 hab. (2018)
Géographie
Coordonnées 49° 28′ 47″ nord, 2° 57′ 10″ est
Altitude Min. 33 m
Max. 52 m
Superficie 8,3 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Compiègne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Thourotte
Législatives 6e circonscription de l'Oise
Localisation
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Saint-Léger-aux-Bois
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Saint-Léger-aux-Bois
Liens
Site web https://www.saintlegerauxbois.fr

Saint-Léger-aux-Bois est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Petite commune rurale de l'Oise, le village est connue pour sa riche histoire locale et pour la présence sur son territoire de la plus ancienne église du département : l'église Saint-Jean-Baptiste de style préroman, qui date de 1083.

Géographie

Description

Saint-Léger-aux-Bois est un village périurbain picard du soissonais dont le territoire comprend une part importante de la forêt de Laigue.

Il est situé à 12 km au nord-est de Compiègne, à 11 km au sud de Noyon, à 80 km au nord-est de Paris.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Bailly, Montmacq, Pimprez, Le Plessis-Brion et Tracy-le-Mont.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Oise, le ru des Hayettes[1], le ru à Galets[2], le ru Dange[3], le ru de la Fontaine des Charmes[4], le ru de Saint-Leger[5], le ru des Ponteaux[6] et divers autres petits cours d'eau[7],[Carte 1].

L'Oise prend sa source en Belgique, à 309 mètres d'altitude, dans l'ancienne commune de Forges et se jette dans la Seine à 20 mètres d'altitude, au Pointil en rive droite et en aval du centre de Conflans-Sainte-Honorine dans le département des Yvelines. D'une longueur 341 kilomètres, elle est presque entièrement navigable et bordée de canaux sur 104 kilomètres[8].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Saint-Léger-aux-Bois[Note 1].

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 013 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de l'Oise moyenne. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE est, en 2024, encore en élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte du SAGE Oise-Moyenne (SMOM)[9].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 673 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Margny-lès-Compiègne à 11 km à vol d'oiseau[12], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,5 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Urbanisme

Typologie

Au , Saint-Léger-aux-Bois est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (75,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (75,6 %), zones urbanisées (9,6 %), prairies (7,5 %), terres arables (4,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,5 %)[16]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Habitat et logement

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 371, alors qu'il était de 363 en 2015 et de 358 en 2010[I 5].

Parmi ces logements, 90,3 % étaient des résidences principales, 2,7 % des résidences secondaires et 7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,1 % des appartements[I 6].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Léger-aux-Bois en 2020 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,7 %) supérieure à celle du département (2,4 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 90,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (89,1 % en 2015), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 7].

Le logement à Saint-Léger-aux-Bois en 2020.
Typologie Saint-Léger-aux-Bois[I 5] Oise[I 8] France entière[I 9]
Résidences principales (en %) 90,3 90,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 2,7 2,4 9,7
Logements vacants (en %) 7 7,1 8,2

Projets d'aménagement

La municipalité de Thierry Drouet, confrontée au vieillissement des habitants de la commune et souhaitant éviter la fermeture de classes dans l'école, a envisagé en 2020 de favoriser la construction de 38 logements répartis en deux bâtiments de trois étages. Face à l'opposition de certains habitants, le projet est abandonné en 2023[17],[18].

Voies de communication et transports

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 665, 6306, 6321, 6332 et 6334 du réseau interurbain de l'Oise[19].

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Harbaudianisva sive ecclesia sancti Leodegarii (814) ; Haudiana visna (Xe) ; « Sanctus Leodegarius in saltu de Lesga » (1083) ; « eccl. So Leodegario in saltu cognomine Lesgue dedicata » (1083) ; de Sancto Leodegario (XIe) ; « eccl. Sa Leodegaria in Lesga sita » (XIIe) ; ecclesiam sancti Leodegarii de bosco (1201) ; Sanctus Leodegarius in bosco (1233) ; Sancti Leodegarii in bosco (1239) ; Sus Leodegarius in saltu cognomento Lesgâ (1240) ; Saint Ligier (1311) ; Saint Ligier du bos (1375) ; eccl. Si Leodegarii (XIVe) ; Saint Léger au bois (1529) ; Sainct Leger au boys (1539) ; Saint Leger en Laigue (vers 1575) ; Saint Legier (1595) ; la Chanvrière (1794) ; Saint-Léger-aux-bois (1840)[20].

La forme latine du nom du village, Sanctus Leodegarius in saltu de Lesga, fait allusion à la Forêt de Laigue ou a été tué Léger d'Autun.

Le prieuré est créé sous le patronage de saint Léger, prend,à cause de sa situation, au milieu de la forêt, le nom de Saint Léger aux Bois (sancti Leodegarii de bosco).

Peu après la construction de l'église en 1083, le nom de Saint Léger en Laigue est donné (« Sanctus Leodegarius in saltu de Lesga »).

En 1793, pendant la révolution, la commune est nommée La Chanvrière ou La Chanverie selon les écrits. Ce nom provient de la production intensive de chanvre qui avait lieu au sein du village, servant notamment pour la confection d'un textile apprécié pour les cordages.

Ce n'est qu'après la révolution que le nom de Saint-Léger-Aux-Bois est réinstauré.

Histoire

Moyen Âge

La localité dépendait du domaine royal français et était utilisé pour les chasses royales lorsque le roi des Francs Philippe Ier la donne à l'Abbaye de La Sauve-Majeure en 1083, une abbaye bénédictine du Bordelais. Cinq religieux y établissent près d'une source un prieuré placé sous le patronage de saint Léger, et commencent à défricher la forêt, constituant le noyau d'une communauté villageoise vivant principalement des ressources de la forêt, puis de la culture et de l'artisanat du chanvre. Celle-ci prend le nom de Saint-Léger-aux-Bois, en référence au nom du prieuré et à sa situation dans les bois de Laigue[21],[22],[23].

Époque moderne

Le village appartient ensuite aux moines du Francport en 1590, et est transmis par Louis XIII à son aumônier Michel de l'Arche en 1624. Le prieuré passe en janvier 1749 sous l'autorité de l'évêque de Soissons, qui en attribue les biens et revenus au séminaire diocésain, tout en lui adjoignant une cure et un vicariat[24]

À la fin de l'Ancien Régime, le prieuré était constitué d'une maison et son jardin, un moulin à eau, quelques setiers de terres, prés et arpents de bois, occupant seulement 2 % du finage paroissial. L'essentiel des bois, couvrant les trois-quarts de ce territoire, faisaient partie de la forêt de Laigue, propriété princière de l'apanage d'Orléans, attribué en 1661 par Louis XIV à son frère Philippe d'Orléans, puis transmis à ses héritiers jusqu'à la Révolution française[24].

Une première assemblée municipale est instituée en août 1788 dans le cadre de la convocation des états généraux de 1789, composée du curé (membre de droit), d'un syndic, d'un greffier, et de quelques notables, simple relais administratif de l'assemblée provinciale du « département » de Soissons chargée avant tout de veiller à la publication des édits, à la confection des rôles de taille, à la nomination des collecteurs ou à la répartition des secours publics[24].

Circonscriptions d'Ancien Régime

La paroisse de Saint-Léger-aux-Bois dépendait à la fin de l'Ancien Régime du diocèse de Soissons, présentateur de la cure, de l'archidiaconé de la Rivière et du doyenné de Vic-sur-Aisne)[24].

Dans l'ordre civil, Saint-Léger dépendait de l'élection et de la généralité de Soissons, étant placé sous l'autorité de ses subdélégué et Intendant, pour tout ce qui concernait l'administration générale et la fiscalité directe[24].

Fiscalement, il était rattaché au grenier à sel de Compiègne, percepteur de la gabelle. En matière judiciaire, le village était soumis à la coutume de Senlis appliqué par le bailliage de Compiègne et relevant, en appel, du Parlement de Paris[24].

Époque contemporaine

En 1810 et 1811 sont percées les allées et routes de la forêt autour de la place centrale du puits d'Orléans[25].

En 1839 est créée par la famille Delaissement une fabrique de balles à jouer rt de jouets d'enfants, reprise en 1872 par la famille Bernard-Rondel[26].

En 1900, le village comptait 2 fabriques de balles et 2 succursales de fabrication de brosses[25].

En 1906, Clovis Bernard fait construire deux bâtiments de pierre et de brique servant d'atelier et d'entrepôt pour son entreprises de balles à jouer[26].

Première Guerre mondiale

Resté à une trentaine de kilomètres du front[27], le village ne subit pas de dégâts jusqu'en , lors de l'offensive du printemps de l'armée allemande qui bombarde toute la région jusqu'en juin pour essayer de percer le front allié. De nombreuses habitations du village sont alors détruites[27].

L'entreprise de balles à jouer cesse son activité après la mort, pendant la guerre, des enfants et petit-fils de Clovis Bernard[26].

Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[28] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [29].

Après la guerre a lieu la reconstruction du village. Dans les années 1930, on note l'existence de petits commerces et d'artisans, ainsi que 2 fabriques de balles et jouets pour enfants[25].

Seconde Guerre mondiale

De 1942 à 1945, l'occupant nazi a implanté un camp de munitions dans la forêt de Laigue, à la lisière de la commune et sur une très vaste surface coupant les axes de communication vers Compiègne. Un camp de prisonniers marocains installé au cœur du village et des travailleurs du STO fournissaient la main d'œuvre nécessaire. De nombreux talus sont encore visibles le long des routes dans la forêt[25].

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune se trouve dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Ribécourt-Dreslincourt[30]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Thourotte

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité

Saint-Léger-aux-Bois est membre de la communauté de communes des Deux Vallées, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1996 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1791[24]   Jean-Baptiste Mercier   Cultivateur
novembre 1791[24]   Jean-Louis Lombare   Bucheron
         
1795 1799 François Laplace[31]    
1795 1799 M. Mouret[31]   Officier public cantonal
1818 1826 Louis Mognolle    
1830 1841 Joseph Fosset    
1841 1846 Clément Frambourg    
1848 1849 Louis Terju    
1852 1855 Clément Frambourg    
1855 1864 Pierre Jean Delaissement    
1864 1865 Victor Ferdinand Foiret    
1865 1871 Pierre Jean Delaissement    
1871 1888 Arthur Auguste Leclere    
1888 1904 Zacharie Auguste Foiret    
1904 1912 Alexandre Ernest Dubois    
1912 1919 Charles Eugène Ridoux    
1919 1924 Achille Loizon    
1923 1926 Louis Auguste Richard    
1926 1927 Henri Ferdinand Lardot    
1927 1929 Alfred Trolard    
1929 1930 George Marie    
1930 1945 Arthur Nordest    
1945 1953 André Protin    
1953 1975 Louis Vincent Rondel    
1975 1977 Philippe Leroux    
1977 1986 Lucien Turbin    
1986 1989 Gérard Bara   Ouvrier
1989 2005[32] Alain Brekiesz   Agent immobilier
Démissionnaire
mars 2005[33] 2014 Jean-Bernard Cardon[34]   Retraité
2014 juillet 2020 Christian Havez   Retraité
juillet 2020[35],[36] octobre 2023[37] Thierry Drouet   Gérant de restaurant
Démissionnaire
février 2024[38] En cours Sylvain Bertrand SE Soudeur Aéronautique

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[40].

En 2021, la commune comptait 750 habitants[Note 3], en évolution de −6,37 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
641779744727804797770781703
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
681675694676631605582588568
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
535505463297395400403385504
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
538519633659710820848849803
2015 2020 2021 - - - - - -
801759750------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sous l'Ancien Régime, la paroisse comptait 105 feux fiscaux, 106 en 1713, 105 en 1720 (soit environ 420 habitants), 115 en 1724 et 1725, 111 en 1726, puis 143 en 1790[24].

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,1 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 394 hommes pour 389 femmes, soit un taux de 50,32 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[42]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,3 
8,9 
75-89 ans
7,7 
19,9 
60-74 ans
21,5 
24,9 
45-59 ans
26,8 
20,2 
30-44 ans
18,0 
12,0 
15-29 ans
9,5 
14,1 
0-14 ans
16,2 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[43]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,5 
75-89 ans
7,6 
15,6 
60-74 ans
16,3 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,6 
15-29 ans
16,2 
20,6 
0-14 ans
19,1 

Enseignement

La commune dispose d'une école de deux classes qui, en 2020, accueillent 29 élèves[44]

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • L'église Saint-Léger et Saint-Jean-Baptiste, du XIe siècle, est classée à l'inventaire des monuments historiques en 1913[45], construite à la charnière des XI e et XIIe siècles, à l'origine comme église d'un prieuré bénédictin de l'abbaye de La Sauve-Majeure, dans le Bordelais.
    C'est l'une des églises les plus anciennes du département, qui reste proche de son état d'origine.« Son plan est formé d'une nef de cinq travées avec bas-côtés (dédiée à saint Jean-Baptiste, elle était réservée à la paroisse) et d'un ensemble oriental (dédié à saint Léger et à usage du prieuré) composé d'un transept saillant sur lequel sont greffées une abside et deux absidioles selon le schéma bénédictin traditionnel »[21]
    Elle comprend un mobilier liturgique dont plusieurs éléments sont également classés à l'inventaire des monuments historiques : statue de saint Sébastien, chemin de croix, ostensoir, statue de la Vierge à l'Enfant et à la grappe[46], ainsi que des vitraux de 1932 réalisés par Jacques Gruber[26].
  • Mairie du XXe siècle
  • L'école communale situé à côté de l'église date de Napoléon III
  • La commune a 3 calvaires :
    • La croix Mognolle qui a été rénové en 2021 par les moines de l'abbaye d'Ourscamp.
    • La première croix (situé dans la rue des étangs)
    • La seconde croix (autrefois, un vieux calvaire s'abritait sous un immense tilleul déraciné au cours d'une tempête en 1976, emportant avec lui le calvaire. Aujourd'hui un habitant de St Léger a érigé une croix sur un socle monumental en forme de cœur.)
  • Saint Léger aux Bois accueille également trois villas :
    • La villa du Guais (dont la vue à son sommet permet d'apercevoir la commune de Ribecourt-Dreslincour
    • La Faisanderie (anciennement appelé villa des Croisettes qui servait notamment de lieu de réception par les nazis pendant l'occupation)
    • Le chalet Gabriel (ancien lieu de kommandotur de l'Allemagne nazie lors de la seconde guerre mondiale)

Personnalités liées à la commune

Robert Louis Stevenson est célèbre encore aujourd'hui pour des livres tels que L'Île au trésor (Treasure Island, 1883) et L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde (The Strange Case of Dr. Jekyll and Mister Hyde, 1886). Son premier livre, plus méconnu, est Un voyage intérieur de et relate un voyage en canoë. C'est lors de ce voyage que Stevenson passe par Saint Léger aux Bois sur la rivière Oise.

Pour approfondir

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Bibliographie

  • « Saint-Léger-aux-Bois - XVIIIe et XXe siècles », Annales historiques compiégnoises - Études picardes modernes et contemporaines, nos 111-112,‎ , p. 1-74 (ISSN 0753-0633, lire en ligne, consulté le ).

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes

  1. « Réseau hydrographique de Saint-Léger-aux-Bois » sur Géoportail (consulté le 22 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

Site de l'Insee

  1. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Léger-aux-Bois ».
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Compiègne », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  5. a et b « Chiffres clés - Logement en 2020 à Saint-Léger-aux-Bois » (consulté le ).
  6. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Saint-Léger-aux-Bois - Section LOG T2 » (consulté le ).
  7. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Saint-Léger-aux-Bois - Section LOG T7 » (consulté le ).
  8. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans l'Oise » (consulté le ).
  9. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources

  1. Sandre, « le ru des Hayettes »
  2. Sandre, « le ru à Galets »
  3. Sandre, « le ru Dange »
  4. Sandre, « le ru de la Fontaine des Charmes »
  5. Sandre, « le ru de Saint-Leger »
  6. Sandre, « le ru des Ponteaux »
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  17. « À Saint-Léger-aux-Bois, les habitants furieux : « En catimini, la mairie a prévu la construction d'immeubles de 11 mètres sous nos fenêtres » : Ce petit village de 830 habitants est en proie à un dilemme : un maire doit-il être prêt à sacrifier la qualité de vie pour garder ses écoles ? Des habitants vont se rendre au conseil municipal de ce jeudi 22 décembre au soir pour en débattre », Oise Hebdo,‎ (lire en ligne, consulté le ) « La commune qui naguère possédait quatre classes « n'en a plus que deux et pourrait encore en perdre une ».
  18. Fabrice Alves-Teixeira, « Saint-Léger-aux-Bois. Face à la colère de ses habitants, le maire abandonne le projet d'immeubles contesté : La municipalité travaillait depuis 2020 sur un projet de logements résidentiels pour résoudre le casse-tête du vieillissement de sa population. Il est finalement abandonné face à la résistance des habitants », Oise Hebdo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  32. Régis Lefevre, « Dépité, le maire démissionne », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « À 50 ans, écœuré et dépité, l'ex-maire se veut pourtant philosophe : « Il faut savoir tourner la page. Seize ans de fonctions électives, c'est beaucoup. Et puis, mes activités professionnelles me prennent de plus en plus de temps ».
  33. R. L., « Deuxième tour des municipales aujourd'hui », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « La lutte s'annonce serrée entre les trois listes, présentées par Jean-Bernard Cardon, actuel premier adjoint, celle soutenue par l'ex-maire Alain Brekiesz (qui a démissionné en février dernier) et celle que mène l'ancien secrétaire de mairie Jean-Pierre Pellion, toutefois distancée assez nettement au premier tour ».
  34. Réélu après des élections municipales partielles en 2013 : « Cinq nouveaux élus au conseil », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Cinq postes étaient vacants suite à un décès et quatre démissions : deux conseillers municipaux ont déménagé et deux autres ont démissionné pour raisons personnelles ».
  35. « Deux conseillers sortants conduisent une liste à saint-Léger-aux-Bois », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Avec le retrait du maire sortant, deux de ses conseillers se sont associés pour monter une liste renouvelée et rajeunie, intitulée « Bien vivre à Saint-Léger ». Thierry Drouet et Charly Régnier, respectivement conseiller sortant chargé du budget et adjoint au maire chargé de l'urbanisme […] ».
  36. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  37. Fanny Dolle et Bruno Dauzat, « Le maire de Saint-Léger-aux-Bois démissionne « après trois années difficiles » : L'annonce a été officialisée par le biais d'une lettre envoyée aux habitants de Saint-Léger-aux-Bois. Cette démission est la conséquence d'un « ras-le-bol ». », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « j'ai décidé de présenter ma démission à la préfète de l'Oise qui l'a acceptée, à compter du 18 octobre ».
  38. Fanny Dolle, « Sylvain Bertrand est le nouveau maire de Saint-Léger-aux-Bois : Après moult rebondissements, le village a enfin un nouveau maire. Il s'agit de Sylvain Bertrand, élu jeudi 8 février 2024, et ancien adjoint de Thierry Drouet, édile démissionnaire », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Sylvain Bertrand, seul candidat au poste, a été élu avec treize voix et un vote blanc ».
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