Saint-Ébremond-de-Bonfossé est dans le bassin de la Vire qui délimite le territoire au nord-est. Trois de ses affluents parcourent le territoire communal : la Joigne qui marque la limite au nord, le Coquillot qui draine le centre, et l'Hain qui fait fonction de limite à l'est.
Sa superficie est de 11,90 km2 et son altitude varie de 12 mètres, au confluent de la Vire et de la Joigne, à 115 mètres à proximité du lieu-dit le Hamel Féron, à l'ouest du territoire. La commune est bocagère.
Par sa position au centre du département, la commune est sous le climat moyen de la Manche. La moyenne annuelle pluviométrique avoisine les 1 000 mm[2].
La commune est structurée en plusieurs hameaux[3] :
Saint-Ébremond-de-Bonfossé (le bourg), les Forges, le Buhot, la Rocquerie, les Landes, Coqueret, le Colombier, la Souhardière, le Balnaisage, Yvrande Haute, Yvrande Basse, la Chatellerie, la Drourie, la Retorie, les Vaux de Vire, la Boutrairie, la Masure, Plains, la Grenotière, le Chêne, Ricquebourg, le Val, la Carrière, la Sardière, les Vierges, le Buisson, la Vimonderie, la Maugerie, Hamel Félon, la Canerie, la Percherie, la Vauterie, les Fieffes, Château de la Motte, le Bois, les Trois Cailloux.
Communes limitrophes de Saint-Ébremond-de-Bonfossé[4]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14],[Note 2].
En 2021, la commune comptait 705 habitants, en diminution de −3,03 % par rapport à 2015 (Manche : 0,44 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Saint-Ébremond-de-Bonfossé a compté jusqu'à 933 habitants en 1806.
Presbytère en schisteXVIIIe siècle, avec plafond gothique flamboyant (XVe siècle) provenant de la Motte, classé au titre objet aux monuments historiques[19].
Château de la Motte-l'Évêque XIXe siècle construit sur l'emplacement d'un ancien château fort gothique flamboyant, possession des évêques de Coutances qui étaient barons de Saint-Ébremond, détruit au début du XVIIIe siècle. Le château, attesté en 1440, avait été reconstruit en 1506 par l'évêque de Coutances Geoffroy Herbert. Le domaine (103 hectares) sera acheté par Félix Sanson-La Vacquerie (1770-1848) engagé volontaire au 2e bataillon de la Manche, puis conseiller général[11].
Manoir de Cotanville du XVIe siècle (1578) avec cheminée sculptée.
Haras des Rouges créé par Fernand Leredde.
Vue intérieure de l'église de Saint-Ébremond.
Personnalités liées à la commune
Fernand Leredde, éleveur de chevaux de sport anglo-normands installé à Saint-Ébremond, découvreur de Jalisco B, étalon chef de race, puis de son fils Papillon Rouge (champion de France en 1993), de Rochet Rouge (médaillé de bronze aux jeux olympiques d'Atlanta en 1996 et champion d'Europe en 1999). Fernand Leredde est également le créateur du Normandie Horse Show à Saint-Lô.
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 194.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 515.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Bernard Beck (photogr. Bernard Pagnon), Quand les Normands bâtissaient les églises : 15 siècles de vie des hommes, d'histoire et d'architecture religieuse dans la Manche, Coutances, Éditions OCEP, , 204 p. (ISBN2-7134-0053-8), p. 112-113.