au XIIe siècle, Lesceline du Grippon fit passer la seigneurie du Grippon à la famille Paisnel, à la suite de son mariage avec Foulque Paisnel. Au XVIIe siècle, Jacques Le Marchand, qui fut président de la cour des Aides de Rouen qui est seigneur du Grippon et de Subligny[3].
La commune des Chambres absorbe celle du Grippon en 1826.
Le , la commune des Chambres forme avec Champcervon la commune du Grippon[4] créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no 2010-1563 du de réforme des collectivités territoriales et reprenant le nom de la commune supprimée en 1826. Il n'est pas créé de communes déléguées, les communes des Chambres et de Champcervon sont supprimées et le chef-lieu de la commune nouvelle est établi à Champcervon.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[7],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 137 habitants, en évolution de +18,1 % par rapport à 2008 (Manche : +0,44 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Ferme-manoir du Logis du Grippon (XVIe – XVIIe siècles) avec colombier, cheminée et étangs.
Château de la Baudonnière (XIXe siècle) centre linguistique et d'animation.
Église de la Sainte-Trinité (XVIIe – XVIIIe siècles), d'origine romane. Elle abrite un maître-autel (XVIIIe siècle), une chaire à prêcher (XVIIe siècle), un groupe sculpté La trinité (XVe siècle), les statues de sainte Catherine d'Alexandrie (XIVe siècle), une Vierge à l'Enfant (XVe siècle), saint Paul (XIVe siècle), un Chemin de croix (XXe siècle). Dans l'église se trouvent plusieurs motifs commémoratifs de la Première Guerre mondiale : des vitraux offerts par le conseil municipal et les familles avec les portraits des soldats tués, un tableau avec le nom de tous les mobilisés et une plaque avec les six morts pour la France[3].
L'église dépend de la paroisse Saint-Pierre et Saint-Paul du doyenné du Pays de Granville-Villedieu[11].
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 52.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 354.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Manche - Les Chambres : le château du Grippon / Levalet Daniel. - Centre de recherches archéologiques médiévales (CRAM) : Caen, 1980. - p. 427-428 (Archéologie médiévale, 10).