Sur le territoire communal fut mis au jour des coins en bronze[4].
Colin Basan († 1453), seigneur de Gatteville, fut le premier Basan seigneur de Tonneville. Le fief avait été acquis en 1398, et restera dans la famille jusqu'à la fin du XVIIe siècle[5].
Au XVIIIe siècle, un M. de Percy est seigneur de Tonneville[6].
La commune est libérée le par le 60e régiment d'infanterie US.
Légende
La commune est le cadre d'une des plus célèbres légendes de la Hague : la « demoiselle de Tonneville ». L'héroïne en est Blanche de Percy (fl. XIIIe siècle), qui à sa mort aurait vouer son corps au diable pour venger son frère de la perte d'un procès[5].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10],[Note 2].
En 2020, la commune comptait 588 habitants, en évolution de −9,82 % par rapport à 2015 (Manche : +0,44 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
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Économie
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Culture locale et patrimoine
Tonneville est un village typique en pierre dominé par une église d'architecture romane du XIIe siècle. La mairie occupe une ancienne demeure seigneuriale des Bazan (crédence et escalier en pierre). La place communale, sur laquelle un parc de stationnement a été aménagé, est entourée par une école maternelle et primaire (quatre classes), une salle communale, une bibliothèque-audiothèque ainsi qu'un plateau sportif.
Cinq moulins à farine tournaient autrefois sur le ruisseau Lucas ; les vestiges de l'un d'eux sont visibles au lieu-dit le moulin Ponthus. L'ancien barrage du Rouland existait afin d'exploiter la forte source de Saint-Martin. De vieilles demeures seigneuriales du XIIe siècle, telles que le manoir, l'ancienne mairie et la Suhardière, entourent l'église.
Lieux et monuments
Observatoire-planétarium Ludiver du cap de la Hague.
Église Saint-Martin des XIIe – XVIIe siècles avec clocher roman à bâtière. L'édifice abrite des fonts baptismaux du XVIIIe et la plaque funéraire d'Anne Le Tellier de la Luthumière du XVe, épouse de Jean Bazan, classée au titre objet aux monuments historiques[13]. L'église est rattachée à la nouvelle paroisse Notre-Dame de l'Assomption du Doyenné de Cherbourg-Hague[14].
Ancien manoir des Bazan, transformé en presbytère et aujourd'hui siège de la mairie.
Manoir de la Suhardière des XVIe – XVIIe siècles, restauré après 1944.
Manoir des Petits Prés, ancienne possession des Percy, et où s'entretient toujours la légende de la demoiselle de Tonneville.
Personnalités liées à la commune
La Demoiselle de Tonneville, légende d'une dame blanche, ancienne noble, qui hanterait la lande et égarerait les voyageurs et les noierait dans l'étang de Percy.
Héraldique
Blason
Coupé : au 1er d'azur au lion léopardé et couronné d'or soutenu d'une jumelle d'argent, au 2e parti au I d'argent à quatre lionceaux de sable, au II d'argent à la fasce de gueules accompagnée de trois mouchetures d'hermine de sable.
Détails
Armes basées sur celles de trois familles de Tonneville, retrouvées sur un bloc de pierre de la chapelle du manoir. Le premier renvoie à la famille de Basan qui portait « d'azur à deux jumelles d'argent, au lion léopardé en chef, armé, lampassé et couronné d'or avec le fouet de la queue du même ». Les quatre lionceaux rappellent celles de la famille de Le Tellier de La Luthumière, qui portait « d'argent à la croix de gueules, cantonnée de quatre lions de sable ». Et enfin le dernier est celui de la famille d'Anneville de Chiffrevast, qui portait « d'hermine plain, à la fasce de gueules »[15]. Adopté par la municipalité.
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 249.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 649.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Ernest Nègre - 1996 - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1025 - (ISBN2600001336).
↑Sources : Les noms de communes et anciennes paroisses de la manche, François Beaurepaire-Dictionnaire étymologique, René Lepelley-Vikings et Noms de lieux de Normandie, Jean Renaud.
↑Charles de Gerville, « Recherches sur les anciens châteaux du département de la Manche : Arrondissement de Saint-Lô », dans Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, Mancel (Caen) - Ponthieu et Delaunay (Paris), (lire en ligne), p. 207.