La commune est aux confins du pays saint-lois, près du Bocage virois. L'atlas des paysages de la Basse-Normandie place principalement la commune au sud de l'unité du Bocage en tableaux caractérisé par « une série de vallées parallèles sud-ouest/nord-est » aux « amples tableaux paysagers »[1], mais en limite ouest du synclinal bocain dont le paysage est caractérisé par des forêts de crêtes alternant avec des paysages ouverts aux larges panoramas[2].
Jonction avec la route nationale 174 à 2 × 2 voies, l'échangeur no 40 de l'autoroute A84 est au centre du territoire. La commune est ainsi directement reliée à Caen au nord-est, Avranches et Rennes au sud-ouest et Saint-Lô au nord-ouest. Raccordée également à cet échangeur, la D 974 permet de rejoindre Vire au sud et Torigni-sur-Vire au nord par l'ancien tracé de la N 174. Au sud du territoire, croisant la D 974, la D 975 (D 675 dans le Calvados limitrophe, ancienne route nationale 175) offre la possibilité de retrouver Saint-Martin-des-Besaces et Pont-Farcy autrement que par autoroute. Reliant le bourg à la D 974, la D 96 continue également vers Pont-Farcy au sud-est et vers Saint-Martin-des-Besaces au nord-est. La croisant à l'est du bourg, la D 213 mène à Placy-Montaigu au nord-est et vers Mont-Bertrand au sud-est. Enfin, partant de la D 974 au nord-ouest, la D 159 permet de joindre Saint-Louet-sur-Vire.
Guilberville est entièrement dans le bassin de la Vire, essentiellement par son affluent la rivière de Jacre dont le bassin occupe la grande majorité du territoire et qui rejoint le fleuve côtier à Domjean. La limite sud-ouest est parcourue par un autre petit affluent qui donne ses eaux à la Vire plus en amont, entre Bures-les-Monts et Pleines-Œuvres, tandis que deux vallons du nord et du nord-est alimentent le bassin du Hamel qui rejoint la Vire à Condé-sur-Vire.
Le point culminant (262 m) se situe au sud, au sommet d'une colline surplombant le lieu-dit le Champ de la Mare. Le point le plus bas (70 m) correspond à la sortie d'un petit affluent de la Vire du territoire, au sud-ouest. La commune est bocagère.
Le climat est océanique, comme dans tout l'Ouest de la France. La station météorologique la plus proche est Caen-Carpiquet, à 42 km, mais Granville-Pointe du Roc est à environ 50 km[4]. Le Pays saint-lois et le Bocage virois s'en différencient toutefois pour la pluviométrie annuelle qui, à Guilberville, avoisine les 950 mm[5].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Guillebervilla en 1288 et Guilleberville en 1316[7].
Le toponyme est issu d'un anthroponymegermanique tel que Guilabertus[7] ou Gislebertus[8] et de l'ancien françaisvilla, dans son sens originel de « domaine rural ». Le lieu dut donc être le « domaine de Guilabertus » ou « de Gislebertus ».
Fremont de Guilberville qui s'était fixé à Paris comme tailleur de pierre et y avait fait fortune attribua une rente afin de fonder une école de jeunes filles de Guilberville[10].
Une partie des données est issue d'une liste établie par Jean Pouëssel et la mairie[9]
Le conseil municipal était composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[15]. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Torigny-les-Villes le jusqu'en 2020 et Mickaël Grandin devient maire délégué.
En 2021, la commune comptait 1 253 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2004, 2009, 2014, etc. pour Guilberville[17]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 3].
Guilberville a compté jusqu'à 1 846 habitants en 1821.
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 103.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 237.
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
↑Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 28e éd. (1re éd. 1979), 1304 p. (ISBN2-86535-070-3, OCLC1078727877), p. 596(cf. Guilberville).