Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune issue de la paroisse de Saint-Louet a porté le nom de Lozon[3] puis a repris le nom de Saint-Louet-sur-Lozon. C'est en 1832 qu'à l'occasion de la fusion de Saint-Louet-sur-Lozon avec Saint-Ébremond-sur-Lozon que le nom de Lozon a été repris[3].
Le conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[8].
Démographie
En 2021, la commune comptait 310 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2008, 2013, 2018, etc. pour Lozon[9]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Lozon a compté jusqu'à 901 habitants en 1836, consécutivement à la fusion des communes de Saint-Louet-sur-Lozon et Saint-Ébremond-sur-Lozon, nombre que n'avaient d'ailleurs jamais totalisé les deux communes auparavant.
Lozon a eu le prestige d'accueillir en 1974 le chanteur Mike Brant pour un concert donné au stade Michel-Journot[réf. nécessaire].
Personnalités liées à la commune
Charles Le Marquetel dit Saint-Évremond (1613 ou 1616 - 1703), seigneur de Saint-Ébremond et de Saint-Denis, homme de lettres, l'un des précurseurs des philosophes du XVIIIe siècle.
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 127.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 384.
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
↑Florence Delacampagne, « Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIe siècles) : Étude historique et topographique », dans Archéologie médiévale, t. 12, (lire en ligne sur Persée.), p. 188.