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Elle bénéficie d'une grande popularité notamment en raison de son peu d'attachement pour la stricte étiquette en vigueur à la Cour de Dresde.
Scandale
En décembre 1902, enceinte, elle quitte la Saxe, son mari et ses six enfants pour se rendre à Genève, pour y suivre son amant, André Giron, précepteur de ses enfants. Cette histoire d'amour provoque un énorme scandale dans toute l'Europe[1]. Le divorce avec son mari est prononcé le par un tribunal spécial.
En 1907, elle épouse le compositeur italien Enrico Toselli, qui a treize ans de moins qu'elle et dont elle a un enfant. Le couple rencontre de grandes difficultés pour vivre à peu près normalement malgré les problèmes financiers, cause de la séparation des époux, puis de leur divorce en 1912. La princesse est accusée d'avoir fait perdre l'inspiration à son mari qui, par la suite, tente de monnayer ses mémoires en profitant du souvenir du scandale[réf. souhaitée]. Il publie un livre chez Albin Michel, en 1913, intitulé Mari d’altesse : quatre ans de mariage avec Louise de Toscane, ex-princesse de Saxe[2]. Le quatorze septembre 1950, Duilio Coletti sort un long métrage intitulé Toselli avec Danièle Darrieux dans le rôle de la princesse qui raconte le scandale énorme provoqué dans toute l'Europe par cette histoire d'amour[3],[4].
L’empereur François-Joseph, chef de la maison impériale autrichienne, la déchoit de son titre d'archiduchesse et lui interdit d'utiliser les armes des Habsbourg-Lorraine et Habsbourg-Toscane[1]. Son père lui accorde le titre de « comtesse Montignoso », car à cette époque, une dame de haute naissance ne peut vivre sans titre de noblesse. De son côté, le roi de Saxe lui octroie un apanage, source de revenus.
Dernières années
Louise Antoinette de Habsbourg-Toscane passe le reste de ses jours à Bruxelles. Elle y écrit ses mémoires intitulées Ma vie.
Les générations sont numérotées dans l'ordre de la descendance depuis les premiers archiducs. Au sein de chaque génération, l'ordre est strictement chronologique et défini par la date de naissance.