Marie-Anne d'Autriche (1835-1840)

Marie-Anne d'Autriche
Description de cette image, également commentée ci-après
L'archiduchesse Marie-Anne en 1837
Biographie
Dynastie Habsbourg
Naissance
Vienne
Décès (à 4 ans)
Vienne
Sépulture Crypte des Capucins
Père François-Charles d'Autriche
Mère Sophie de Bavière

Marie Anne Caroline Pie Annonciade Jeanne Josèphe Gabrielle Thérèse Catherine Marguerite Philomène de Habsbourg-Lorraine, archiduchesse d'Autriche, princesse de Bohême et de Hongrie est la sœur cadette du futur empereur François-Joseph Ier d'Autriche.

Biographie

La petite archiduchesse naît à Vienne le , quelques mois après la mort de son grand-père l'empereur François Ier d'Autriche, elle est l'unique fille de l'archiduc François-Charles d'Autriche et de la fameuse archiduchesse Sophie de Bavière. Elle reçoit son prénom en hommage à sa tante et marraine l'impératrice Marie-Anne née Marie-Anne Caroline Pie de Sardaigne. La famille la surnomme affectueusement « Ännchen ».

Née après trois fils qui assuraient la succession au trône impérial, François-Joseph, Ferdinand-Maximilien et Charles-Louis, elle était adorée par sa mère.

Enfant robuste, elle souffre dès sa première année de crises d'épilepsie qui l'affaiblissent de plus en plus, et que les médecins de la cour attribuent faussement et contre l'avis de l'archiduchesse Sophie à la poussée dentaire.

La petite princesse succombe le à l'âge de 4 ans. Sa dépouille est inhumée auprès de celles de ses ancêtres dans la Crypte des Capucins, laissant l'archiduchesse Sophie inconsolable.

Épilogue

L'archiduchesse Sophie (vers 1835/1840)

La mort de cette enfant ranime dans le cœur de l'archiduchesse les souffrances qu'elle avait endurées lors de la mort de son neveu par alliance le duc de Reichstadt huit années auparavant.

Le de la même année, soit trois jours avant le cinquième anniversaire de la petite défunte, l'archiduchesse met au monde un fils mort-né.

L'année suivante, l'archiduchesse perd sa mère la reine douairière de Bavière Caroline de Bade qui était sa confidente. Elle commence alors à écrire son journal. Peu après elle met au monde son dernier enfant, l'archiduc Louis-Victor.

Meurtrie dans son cœur de mère, l'archiduchesse, que le chancelier Metternich surnommait "le seul homme de la famille", se consacra pleinement à la politique et à l'avenir de son fils aîné, l'archiduc François-Joseph appelé à ceindre la couronne après son oncle l'empereur Ferdinand Ier d'Autriche. Pour ce faire, elle se rapprocha du chancelier Metternich qui, se méfiant de cette femme à la forte personnalité, l'avait privée du trône.

La Révolution de 1848 lui permit de réaliser ses ambitions tout en chassant le prince de Metternich du pouvoir.

Ascendances

Sources