Depuis son enfance, Clotilde souffre d'une santé délicate. Afin de renforcer sa constitution, les médecins lui recommandent le climat de la Mer Adriatique, de sorte qu'elle passe la majeure partie de sa vie à Fiume, dans la résidence de ses parents[4]. Clotilde s'est bien développée physiquement et intellectuellement. Elle a acquis beaucoup de connaissances dans les sciences. Elle aimait la nature et n'a pas encore été présentée dans le monde public.
Mort
Lors des festivités données en l'honneur des 70 ans de son père, en , Clotilde, dont c'est la première apparition officielle publique, prend froid. Elle réussit cependant à surmonter cette affection, que l'on qualifie de rhume, et se repose en été et à l'automne, sur les conseils de ses médecins, dans les montagnes des Tatras. En , de retour de son séjour en montagne, elle est de nouveau fiévreuse et sa maladie progresse rapidement, au point qu'elle doit garder le lit à partir du début décembre. Elle souffre maintenant d'une pneumonie diagnostiquée par le professeur Károly Kéthly qui, le lendemain, fait appel, en vain, à son confrère Gyula Czyzewsky[4].
Le , Clotilde meurt, d'une maladie infectieuse[5], à l'âge de 19 ans, à château d'Alcsút[N 1], aujourd'hui comitat de Fejér en Hongrie. Elle est inhumée le dans la crypte palatinale du palais de Budavár, auprès de son frère Ladislas Philippe, mort huit ans auparavant[1].
Hommage
En 1907, en sa mémoire, sa famille fait ériger une chapelle — aujourd'hui disparue en raison des bombardements durant la Seconde Guerre mondiale — dédiée à sainte Marguerite, sur l'île Margit-sziget, du même nom, sur le Danube, à Budapest[4].
Nicolas Énache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN978-2-908003-04-8).
Jean-Fred Tourtchine, Les Manuscrits du CEDRE : L'Empire d'Autriche, vol. III, t. 10, Clamecy, Imprimerie Laballery, , 224 p..
Olivier Defrance, « Le rôle de la reine Marie-Henriette dans les préparations des noces de son frère l'archiduc Joseph d'Autriche », Museum Dynasticum, vol. XXVI, no 1, , p. 17-29 (ISSN0777-0936, lire en ligne, consulté le ).
Les générations sont numérotées dans l'ordre de la descendance depuis les premiers archiducs. Au sein de chaque génération, l'ordre est strictement chronologique et défini par la date de naissance.