Entre Le Bugue et Paunat, le chemin de grande randonnée GR 6 traverse le territoire communal du nord-est au sud-ouest sur plus de sept kilomètres, passant dans le bourg de Limeuil.
Communes limitrophes
Limeuil est limitrophe de quatre autres communes. À l'est, le territoire d'Audrix est distant de moins de 300 mètres et au nord-ouest, celui de Saint-Avit-de-Vialard est éloigné de 600 mètres.
Les limites communales de Limeuil et celles de ses communes adjacentes.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Limeuil est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[3].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5a(2), date du Campanien 1, des calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 807 - Le Bugue » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[Carte 1],[4] et sa notice associée[5].
Campanien 3 : alternance de marnes à glauconie et calcaires crayo-marneux jaunâtres (formations de Biron et de Coursac), présence localement de niveaux de calcaires gréseux fins ocre à Larrazetia et tempestites (formation de Journiac)
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 45 m[6] à l'extrême sud-ouest — là où la Dordogne quitte le territoire communal et sert de limite entre Alles-sur-Dordogne et Paunat — et 200 m[6],[7] à l'extrême nord-ouest, au nord du lieu-dit la Maisonnette, en limite du Bugue.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 10,57 km2[6],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 10,36 km2[4].
La Vézère, d'une longueur totale de 211,2 km, prend sa source en Corrèze dans la commune de Meymac et se jette dans la Dordogne — dont elle est l'un des principaux affluents — en rive droite, à Limeuil, face à Alles-sur-Dordogne[Carte 5],[16]. Elle borde le territoire communal du nord-est au sud sur près de cinq kilomètres, face Saint-Chamassy et Le Bugue.
Le confluent de la Vézère (arrivant en face, sous le pont) et de la Dordogne venant de la droite.
Le cingle de Limeuil (méandre de la Dordogne) en limite d'Alles-Sur-Dordogne (à gauche), Limeuil (à droite au premier plan) et Paunat (en face, au fond).
Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne amont », « Dordogne Atlantique » et « Vézère-Corrèze ». Le SAGE « Dordogne amont », dont le territoire s'étend des sources de la Dordogne jusqu'à la confluence de la Vézère à Limeuil, d'une superficie de 9 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Le SAGE « Dordogne Atlantique », dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est également l'EPIDOR[18]. Le SAGE « Vézère-Corrèze », dont le territoire regroupe les bassins versants de la Vézère et de la Corrèze, d'une superficie de 3 730 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental de la Corrèze[19]. Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [20].
Au sud, une bande de terrain large de 200 à 600 mètres et longue de plus d'un kilomètre et demi dépend du SAGE Dordogne amont. À l'est, environ 55 % du territoire est rattaché au SAGE Vézère-Corrèze et à l'ouest, environ 40 % au SAGE Dordogne Atlantique.
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[21].
En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[22].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 859 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[23]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pays de Belvès à 15 km à vol d'oiseau[24], est de 13,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 888,2 mm[25],[26]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[27].
La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 km2 reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en [30] et fait partie à la fois de sa « zone centrale » (la Dordogne elle-même)[31], de sa « zone tampon » (sa plaine alluviale)[32] et sa « zone de transition », c'est-à-dire le reste de son bassin versant[33].
Quatre sites Natura 2000 ont été définis sur la commune[29].
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 103 communes riveraines de la Dordogne[Note 4], dont Limeuil[35],[Carte 7]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[36].
Limeuil fait partie des 102 communes concernées par la ZNIEFF de type 2 « La Dordogne »[40],[Carte 11], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[41].
La commune fait partie d'une ZNIEFF de type 1 partagée avec dix autres communes : les « coteaux calcaires de la vallée de la Dordogne », limitée à une zone plus restreinte que la zone Natura 2000 homonyme, qui longe la Dordogne sur environ quatorze hectares, depuis l'aval du bourg de Limeuil jusqu'à la limite communale avec Paunat et remontant vers le nord sur 600 mètres le long de cette limite ; elle présente en rive droite de la Dordogne une paroi calcaire ensoleillée de 60 à 80 mètres de hauteur où peut s'épanouir une flore de type méditerranéen[42],[Carte 12]. Deux espèces déterminantes de plantes y ont été recensées ainsi que sept espèces (non déterminantes) de papillons et quarante-quatre autres espèces végétales[42].
Protection du biotope
Comme l'ensemble des communes du département de la Dordogne baignées par la Dordogne, Limeuil est soumis à un arrêté préfectoral de protection de biotope de 1991 destiné à favoriser la migration et le frai de plusieurs espèces de poissons[43].
D'après l'INPN, un second arrêté de de protection de biotope, qui serait spécifique à la commune, concernerait la grotte de la Fontanguillère et ses abords[44]. Il s'agit d'une erreur car la carte de ce site montre qu'il est situé en bordure de la Gardonnette, sur la commune de Pomport (code Insee 24331), alors que son code postal 24240 est homonyme du code Insee de Limeuil.
Patrimoine géologique
Le panorama sur le cingle (le méandre) de Limeuil, pris depuis le lieu-dit Beauregard à Limeuil, est un site naturel qui fait partie de l'Inventaire national du patrimoine géologique. Il « permet d'observer la morphologie du cingle de Limeuil ainsi que la rive concave composée d'escarpements abrupts de calcaires du Campanien » (communes de Paunat et Trémolat) « et la vaste plaine alluviale sur la rive convexe » (commune d'Alles-sur-Dordogne[45].
Sites remarquables
Cinq sites pittoresques font l'objet de protections.
Le cingle (le méandre) de Limeuil présente deux zones qui se recouvrent en partie :
un site inscrit le , partagé avec la commune de Paunat[48] ; pour la commune, le site concerne une zone en bordure de la Dordogne, depuis le sud-est immédiat du bourg, jusqu'à la limite communale avec Paunat, sur une largeur de 200 à 500 mètres ;
La vallée de la Vézère (confluent de la Vézère et de la Dordogne) est un site inscrit depuis le , partagé avec quatre autres communes, Alles-sur-Dordogne, Le Bugue, Le Buisson-de-Cadouin — anciennement Le Buisson-Cussac — et Saint-Chamassy[50],[Carte 15].
Urbanisme
Typologie
Au , Limeuil est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[51].
Elle est située hors unité urbaine[52] et hors attraction des villes[53],[54].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (61,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones agricoles hétérogènes (52,2 %), forêts (37 %), terres arables (4,7 %), cultures permanentes (4,3 %), eaux continentales[Note 6] (1,8 %)[55]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 16].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dordogne et la Vézère. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1989, 1993, 1999, 2001 et 2008[58],[56]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « Dordogne Centre », couvrant 20 communes et approuvé le , pour les crues de la Dordogne[59],[60]. Sur la commune, les zones concernées sont limitées aux lieux-dits Ayguenègre, Campredon, Maisonneuve, les Rouliers et la Vitrolle, ainsi que la partie basse du bourg de Limeuil[61].
Limeuil est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[62]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[63],[64].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1997 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[56].
La première mention écrite connue du lieu se réfère à son château : Castrum Limolium en 1179
[67].
Le terme gaulois °lemo correspond à l'orme. Et euil dérive du suffixe °-ialoqui désigne un espace découvert, une clairière. Limeuil pourrait donc être traduit par « clairière plantée d'ormes »[67]. Selon une autre hypothèse, le nom du lieu pourrait dériver de limo indiquant un marais ou un lieu humide, vraisemblable compte tenu de la Vézère et de la Dordogne qui se rejoignent au pied du village[68].
L'ancienneté de la présence humaine est attestée par de nombreuses traces de l'occupation des Magdaléniens qui ont été retrouvées à Limeuil. Les fouilles de deux gisements, à Front-Brunel[70] et Limeuil[71], ont commencé en 1909 avec les abbés Henri Breuil et Amédée Bouyssonie[72], ont révélé de nombreux objets : des poinçons, des aiguilles, des hameçons, des harpons, des bâtons décorés de figures de rennes et de poissons. Un lot d'une centaine de plaques gravées a été découvert, présentant des rennes, des chevaux, des cervidés, quelques bouquetins, des bœufs, des ours... L'une des gravures représente un « renne broutant » (conservée au musée de Saint-Germain-en-Laye, avec une copie visible au musée national de Préhistoire des Eyzies).
Limeuil était un important centre de la batellerie aux XVIIIe et XIXe siècles. Le village fut une cité florissante au XVIIIe et à la fin du XIXe siècle. Limeuil comptait alors près de 80 artisans. Le confluent invitait en ces temps là prospérité et richesse. Les restaurants l'Ancre de Salut et le Chai sont le témoignage de cette période. L'Ancre de Salut (de et pas du salut), s'appelle ainsi car à cause du courant, les argentas[Quoi ?], difficilement manœuvrables, ne pouvaient aborder directement au Port. Les bateliers avaient juste le temps de "saluer" avant de s'amarrer plus bas à la cale. L'Ancre de Salut était aussi le bureau de déclaration et le syndic des bateliers, tandis que le Chai servait de lieu de stockage des marchandises.
Les rivières étaient navigables au printemps et à l'automne (en périodes de crues et de fonte des neiges). Les bateliers disaient alors que la rivière était marchande ou de voyage.
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[79],[80].
Les habitants de Limeuil sont appelés les Limeuillois[88].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[89]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[90].
En 2022, la commune comptait 339 habitants[Note 8], en évolution de +0,3 % par rapport à 2016 (Dordogne : +0,37 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
En 2021[93], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 140 personnes, soit 41,8 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (dix-neuf) a diminué par rapport à 2015 (vingt-sept) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 13,6 %.
Activités hors agriculture
Trente-six établissements[Note 9] sont implantés à Limeuil en 2021. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[94].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
42
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
4
9,5 %
(8,4 %)
Construction
8
19,0 %
(13,4 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
12
28,6 %
(28,2 %)
Information et communication
0
0,0 %
(1,8 %)
Activités financières et d'assurance
0
0,0 %
(3,6 %)
Activités immobilières
3
7,1 %
(6,7 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
9
21,4 %
(15,0 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
1
2,4 %
(12,8 %)
Autres activités de services
5
11,9 %
(10,1 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,6 % du nombre total d'établissements de la commune (12 entreprises sur les 42 implantées à Limeuil), contre 28,2 % au niveau départemental[95].
Agriculture
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Entreprises
L'une des douze brasseries de la Dordogne est implantée sur la commune, avec « la Lutine »[96], une bière artisanale aux noix, qui porte le label Agriculture biologique.
De la forteresse gauloise puis romaine puis médiévale, il ne reste que trois portes des XVe et XVIe siècles et quelques vestiges de remparts[72]. Du château de Limeuil, il ne subsiste que la base du donjon, le puits, des souterrains et des voûtes[72]. Le château est racheté en 1902 par Fernand Linarès, médecin du Sultan du Maroc, époque à laquelle sont créés les jardins à l'anglaise. À la mort du docteur, les jardins sont laissés à l'abandon. La commune les rachète en 1997 et les confie en 2007 à l'association Au Fil du Temps, pour les faire revivre et leur redonner leur cachet d'antan.
Château de la Vitrolle, attesté en 1718 (maison noble de la Viterolle) ; en , il sert de quartier général pour l'État-major interallié de la Résistance[101]. Au XXIe siècle, c'est un domaine viticole aménagé en résidence de tourisme et gîtes[102]
Les jardins panoramiques de Limeuil offrent une vue sur le confluent Dordogne-Vézère[103]. Ils se situent à l'emplacement de l'ancien château fort du village, qui se dressait sur un éperon rocheux. Ils présentent un jardin à l'anglaise ponctué de panneaux d'interprétation[103]. En juillet et en août, différents ateliers sont proposés (tissage, vannerie, teinture, feutre, fabrication de feuillards, land art).
Limeuil présente toutes les caractéristiques des villages médiévaux, son enceinte, ses portes, ses maisons, ses échoppes, ses latrines, ses andrones (au Moyen Âge, étroit boyau entre deux maisons très proches dans lequel s'écoulaient les eaux usées des latrines et des éviers[104]).
La porte du Recluzou.
La porte de marquisat.
Le monument aux morts.
La maison du Porche qui délimitait les parties haute et basse du bourg.
Dédiée à sainte Catherine d'Alexandrie[111], l'église Sainte-Catherine devint officiellement l'église paroissiale de Limeuil au XIXe siècle, détrônant ainsi la chapelle Saint-Martin. Elle date des XIVe et XVe siècles mais repose sur des bases du XIIe siècle et son portail date du XIXe siècle. Plusieurs de ses objets sont protégés au titre des monuments historiques : la statue du XIVe siècle de la Vierge à l'Enfant, située au-dessus du portail, classée en 1956[112], une autre statue du XVIIe siècle représentant à nouveau la Vierge à l'Enfant, à l'intérieur, classée en 1961, appelée vierge noire des bateliers[113], deux statues du XVIIe siècle en bois polychrome représentant une sainte et un saint évêque, inscrites en 1985[114], ainsi qu'un ensemble du XVIIe siècle composé du retable, de l'autel et de deux têtes d'angelots, également inscrit en 1985[115].
Fernand Linarès (1850-1938) : médecin et explorateur, né et mort à Limeuil.
André Malraux (1901-1976), séjourna au château de Limeuil]en 1943 après avoir quitté le château de Castelnaud et avant de partir au château de la Vitrolle.
Le blason reprend, dans l'ordre, les armes des familles suivantes : (Roger) de Beaufort ; de Pons ; de Galard de Limeuil et de La Tour de Turenne. L'arbre présent sur l'écusson pourrait être un orme qui renverrait à la formation toponymique de Limeuil : la « clairière aux ormes ». Le statut officiel du blason reste à déterminer.
↑Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
↑La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
↑Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[34].
↑Aux 104 communes listées, il convient de retirer celles de Cazoulès et Peyrillac-et-Millac qui, avec Orliaguet, ont fusionné pour former en 2022 la commune nouvelle de Pechs-de-l'Espérance à rajouter, soit 103 communes au total.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[65].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑Carte du site « la Dordogne », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport à la commune, cliquer à gauche sur « Rechercher un lieu », y indiquer le nom de la commune et valider. La zone Natura 2000 est matérialisée par un mince ruban de couleur bistre bordé par le territoire communal en bleu.
↑Carte du site FR7200664, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport à la commune, cliquer à gauche sur « Rechercher un lieu », y indiquer le nom de la commune et valider. La zone Natura 2000 est matérialisée par des taches de couleur bistre longeant la Dordogne par rapport au territoire communal en bleu.
↑Carte de la zone Natura 2000 « la Vézère », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport à la commune, cliquer à gauche sur « Rechercher un lieu », y indiquer le nom de la commune et valider. La ZNIEFF est matérialisée par un ruban de couleur bistre bordé par le territoire communal en bleu.
↑Carte du site FR7200667, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport à la commune, cliquer à gauche sur « Rechercher un lieu », y indiquer le nom de la commune et valider. La zone Natura 2000 est matérialisée par des taches de couleur bistre à l'intérieur du territoire communal en bleu.
↑Carte de la ZNIEFF « la Dordogne », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport à la commune, cliquer à gauche sur « Rechercher un lieu », y indiquer le nom de la commune et valider. La ZNIEFF est matérialisée par un mince ruban de couleur verte bordé par le territoire communal en bleu.
↑Carte de la ZNIEFF « coteaux calcaires de la vallée de la Dordogne », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport à la commune, cliquer à gauche sur « Rechercher un lieu », y indiquer le nom de la commune et valider. La ZNIEFF est matérialisée par des taches de couleur vert foncé longeant la Dordogne par rapport au territoire communal en bleu.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Louis Serbat, Station préhistorique de Limeuil, Bulletin monumental, 1911, t. 75, p. 318-319
↑ abcdefgh et iJean-Luc Aubarbier, Michel Binet et Guy Mandon, Nouveau guide du Périgord-Quercy, Luçon, Ouest-France, , 441 p. (ISBN2-85882-842-3), p. 229-230.
↑Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN2-87624-125-0), p. 191.