Le Comité central d'organisation du rugby est fondé le , en prenant la suite du comité rugby de l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA) (dont les maillots de sélection nationale étaient jusqu'alors ornés de deux anneaux, rouge et bleu, entrelacés, de 1906 à 1910). Il adopte le nom de Fédération française de rugby le , le lendemain de la victoire française de Colombes sur les champions olympiques américains.
La Fédération française de rugby a été reconnue d'utilité publique en 1922. Il faut attendre près de 58 ans pour que la FFR soit définitivement admise à l'IRB en 1978 auprès des Home Unions de traditions anglo-saxonnes.
Le , la FFR devient la première fédération sportive française à inclure les personnes transgenres dans son règlement et à leur permettre de jouer lors des compétitions officielles. Cette décision est prise à l'occasion de la journée mondiale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie[2]. Cette prise de décision se fait à rebours de la directive de World Rugby qui préconise l'exclusion des femmes transsexuelles[3], une exclusion adoptée par la majorité des fédérations, notamment celles des nations britanniques[4],[5],[6].
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la FFR s'installe au 7, cité d'Antin. C'est dans cet hôtel particulier du 9e arrondissement qu'Albert Ferrasse règne sur le rugby français durant tout le temps qu'il passe à la tête de la FFR (juin 1968 à décembre 1991)[F 2].
En 1995, l'avènement du professionnalisme entraîne le déménagement de la FFR. L'homme d'affaires Jean-Claude Darmon, propriétaire d'un hôtel dans le même arrondissement, rue de Liège, et alors chargé de la communication et des droits télé du rugby français, lui trouve un joli immeuble, au 9 de la rue de Liège, entre la Gare Saint-Lazare et la Place de Clichy[F 2].
Lors de son congrès du centenaire, la FFR dévoile son nouveau logo à compter du , décliné en deux versions : le premier à caractère institutionnel pour représenter la fédération, ainsi qu'un second utilisé à des fins de communications commerciales ainsi que pour symboliser les différentes équipes nationales[8].
Frantz Reichel ne se présente pas à la première élection présidentielle de la FFR, le mardi . Il laisse le vétérinaire toulousain Octave Léry, ancien joueur du Stade toulousain et président du Comité des Pyrénées, se faire élire dans un fauteuil[F 2].
En 1928, après huit ans de bons et loyaux services, Octave Léry passe la main. La succession est assurée par Roger Dantou, fondateur du comité du Périgord. C'est au cours de sa présidence (1928-1939) que l'International Board exclut la France du Tournoi. La maladie emporte Roger Dantou en 1939[F 2].
Il est remplacé par un urologue toulousain, Albert Ginesty, maire éphémère de Toulouse en 1944, juste après qu'il a démissionné de son poste à la tête de la Fédération[F 2]. C'est alors un ancien du SCUF, Alfred Eluère, vice-champion olympique avec l'équipe de France aux Jeux d'Anvers 1920, qui prend la relève. Promoteur immobilier à Soorts-Hossegor, il assure le développement de la station balnéaire landaise dont il sera le maire pendant plus de trente ans[F 2].
Son successeur, René Crabos, faisait partie lui aussi de l'équipe française médaillée d'argent aux JO d'Anvers. Crabos est un théoricien du jeu, à qui l'on doit notamment la technique de la défense glissée[F 2]. Avant d'accéder à la présidence, René Crabos est un brillant trois-quarts centre international (17 sélections)[F 2]. À la tête de la FFR, on lui doit la sélection de toute la ligne de trois-quarts lourdaise en équipe de France et le rappel du deuxième ligne et capitaine de Mazamet, Lucien Mias, pour la tournée historique en Afrique du Sud de 1958[F 2].
Après dix ans de règne, René Crabos passe la main. Le président du Comité des Pyrénées, Jean Delbert, lui succède pendant quatre ans. Le temps pour un groupe de jeunes dirigeants ambitieux, réunis autour du président agenais, Albert Ferrasse, de former une liste d'opposition. Le Congrès de Clermont-Ferrand 1966 lui est fatal, il est désavoué par le comité directeur qui nomme le Graulhétois Marcel Batigne à sa place[F 2].
Présidence de Marcel Batigne puis d'Albert Ferrasse
A soixante-treize ans, Albert Ferrasse est réélu pour la 7e fois président de la FFR, le samedi 13 avril 1991, à Paris, à l'issue d'une assemblée générale destinée à élire les trente-cinq membres d'un nouveau comité directeur de la FFR. La liste conduite par l'Agenais en association avec Jean Fabre, l'ancien président du Stade toulousain, a remporté vingt-quatre sièges contre onze à celle emmenée par Robert Paparemborde, le manager général du Racing club de France. Président depuis 1968, Albert Ferrasse se voit donc offrir un septième mandat. Comme convenu, il s'est engagé à céder la place à Jean Fabre à la fin de l'année[10].
Élection surprise de Bernard Lapasset
En décembre 1991, Albert Ferrasse quitte donc la présidence et le comité directeur doit élire le nouveau président. Jean Fabre, successeur naturel de Ferrasse propose un vote à main levée. Le comité directeur lui refuse. Aucun autre candidat que Fabre ne se présente. Après un vote secret, le nom de Bernard Lapasset, président du comité d'Île-de-France, sort vainqueur. Les listes de Ferrasse et Paparemborde ont fait alliance contre Jean Fabre. Fabre démissionne sur le champ, imité par Max Guibert et Michel Crauste qui le soutenaient[11].
De 1995 à 2016 : élections sans liste d'opposition
Bernard Lapasset est réélu le samedi 14 septembre 1995 au stade Géo-André à Paris avec 95,17 % des votes[12] puis de nouveau le 14 décembre 1996 à la Maison de la chimie à Paris avec 91,58 % des 7 414 voix (sur 9 422 inscrits) à la suite du retrait de la liste « rugby pour tous » menée par Marcel Martin, en raison d'un référé jugé « irrecevable »[13].
En 1998, la FFR est ensuite contraint de revoir le mode de scrutin pour les élections fédérales. Le scrutin plurinominal avec possibilité de panachage succède au système dit des "listes bloquées". Cette modification permet l'existence d'une opposition au sein du comité directeur de la FFR, voire l'émergence d'une nouvelle majorité[14]. Il faudra cependant attendre jusqu'en 2016 pour voir plusieurs listes s'affronter aux élections fédérales et ainsi permettre un panachage au sein du comité directeur.
En 2000, Jacques Fouroux et Robert Paparemborde tentent de monter une liste d'opposition à l'équipe en place[15],[16] mais se retirent finalement laissant Lapasset gagner l'élection avec 98 % des suffrages[17]. Le bureau est néanmoins renouvelé : le secrétaire général Jacques Laurans laisse sa place à Alain Doucet et René Hourquet remplace le trésorier Jacques Dubois[18].
Bernard Lapasset reste ainsi 17 ans à la présidence avant de démissionner en juillet 2008 pour prendre ses fonctions de président de l'International Rugby Board. Il remet sa démission à l'assemblée générale de Vannes, le 12 juillet 2008[19].
Le , Pierre Camou succède en effet à Bernard Lapasset, élu par le Comité Directeur à l’unanimité (94,70 % des voix), alors qu’il occupait déjà ses fonctions de président par intérim (après le départ de Lapasset à la présidence de l’IRB). Pierre Camou a été auparavant président du comité Côte basque Landes de 1996 à 2008, trésorier-adjoint de la FFR de 1996 à 2000 puis vice-président de 2000 à juillet 2008, responsable du Centre national du rugby de Linas-Marcoussis[19]. Le , sa réélection constitue un nouveau cavalier seul (89,76 % des voix). Serge Blanco devient alors le vice-président de la FFR.
Les deux mandats de Pierre Camou sont marqués par la croissance du rugby hexagonal : + 10 % de clubs, + 24 % de licenciés masculins et surtout + 102 % de licenciées féminines. Pierre Camou œuvre en gestionnaire d’une entreprise lucrative, la FFR se hissant parmi les plus riches fédérations sportives françaises[20].
Élection fédérale de 2016
Le , Bernard Laporte annonce sa candidature pour l'élection du président de la FFR en , et choisit Serge Simon comme directeur de campagne[21]. Pierre Camou annonce en décembre 2015 qu'il est de nouveau candidat pour la présidence de la FFR, pour un troisième mandat[22]. Alain Doucet, secrétaire général de la FFR, est lui aussi candidat à la présidence[23]. Pierre Salviac, initialement candidat, retire sa candidature le 23 septembre 2016[24]. Les candidats Laporte et Doucet demandent le vote décentralisé afin que les présidents n'aient pas à se déplacer au Centre national du rugby pour voter[20]. Cependant, l'équipe en place refuse de le mettre en place.
Pour la première fois, l'élection du comité directeur se déroule sous forme d'un scrutin électronique et décentralisé[30].
En , la liste d'opposition demande le report des élections de quelques mois après l'interruption de la campagne en raison de la pandémie de Covid-19 en France. Le comité fédéral d'éthique et de déontologie de la FFR estime aussi qu'il serait préférable de décaler le scrutin de deux mois. La gouvernance en place choisit tout de même de maintenir l'assemblée élective le 3 octobre car le ministère des Sports autorise le report mais ne l'impose pas[31]. Saisi en qualité que conciliateur par la liste d'opposition, le Comité national olympique et sportif français recommande aussi de reporter de deux mois les élections prévues le 3 octobre[32]. Cependant, face à l'appel du Conseil scientifique Covid-19 à se préparer à une deuxième vague à l'automne et afin de ne pas remettre en cause le calendrier général validé lors du comité directeur du (incluant les élections des ligues le 7 novembre et des comités départementaux le 5 décembre), la FFR confirme le maintien de l'assemblée générale fédérale élective à la date du 3 octobre 2020[F 4].
En septembre, la campagne de Bernard Laporte est perturbée par une mise en garde à vue pendant 48 heures par le parquet national financier, à seulement 10 jours de l'élection fédérale, dans l'enquête sur ses liens avec le groupe Altrad, propriétaire du club de rugby de Montpellier et sponsor de l’équipe de France, et des soupçons favoritisme au profit du club de Montpellier[33].
Après sa condamnation par le tribunal correctionnel de Paris en première instance, Bernard Laporte se met en retrait de la présidence de la FFR pour se conformer à la demande du Comité d'éthique du rugby français et du Ministère des Sports. Il garde le poste de président de la Fédération mais délègue toutes ces prérogatives à un président délégué. Il désigne Patrick Buisson le et se met immédiatement en retrait[F 6]. Cette nomination doit être approuvée par les clubs mais seul 49 % de ces derniers votent en sa faveur. Le vendredi , Bernard Laporte, lors d'un comité directeur en présence de la ministre des sports Amélie Oudéa-Castéra, présente sa démission. Elle entraîne une vacance et un processus électoral ; avec d'abord la nomination d'un président intérimaire parmi les membres du bureau (via un vote du comité directeur) jusqu'à la prochaine assemblée générale (du 29 juin au 1er juillet 2023 à Lille) où les clubs seront appelés à élire un nouveau président[34]. Lors de cette réunion, les neuf élus de l'opposition (Ovale Ensemble)[Note 1], emmenée par Florian Grill[35], décident de quitter le comité directeur[36], démission suivie par celle des représentants de la LNR (René Bouscatel, président, et Didier Lacroix, président du Stade toulousain)[37]. Le , Alexandre Martinez, trésorier général depuis 2016, est nommé président par intérim par le comité directeur[38].
Élection de Florian Grill
Après ces démissions, une élection est organisée pour renouveler les 12 sièges vacants du comité directeur et pour élire le nouveau président de la fédération. En mai 2023, l'opposition Ovale Ensemble remporte 11 des sièges tandis que Guilhem Guirado, ancien capitaine du XV de France, est le seul élu au sein des soutiens de la majorité en place[39]. Florian Grill, Jean-Marc Lhermet, Abdelatif Benazzi et Sylvain Deroeux sont notamment élus.
Un mois plus tard, le , Florian Grill est élu président de la FFR face à Patrick Buisson, représentant du camp pro-Laporte (58,57 % contre 41,43 %). Il souhaite rassembler les forces de bonne volonté pour gouverner la fédération malgré qu'une majorité du comité directeur reste issu de la liste de Bernard Laporte[40]. Les représentants de la LNR réintègrent alors aussi le comité directeur. Serge Simon, premier vice-président de Bernard Laporte, décide lui de démissionner de toutes ses fonctions à la FFR et du comité directeur[41].
Élection fédérale de 2024
Le , l'assemblée générale de la FFR vote en faveur de nouveaux statuts pour répondre aux nouvelles directives législatives (loi datant du 2 mars 2022) visant à inclure les notions de parité et à augmenter la représentation des sportifs de haut niveau, des entraîneurs et des arbitres dans les instances. Le comité directeur et le bureau stratégiques sont respectives remplacés par le comité d'orientation politique et le bureau stratégique[42]. Le comité d'orientation politique, désormais paritaire, est composé de 38 membres élus, dont au moins un médecin, deux représentants de la Ligue nationale de rugby, deux représentants des sportifs de haut niveau, deux représentants des tecniciens et deux représentants des arbitres.
Introducteur du rugby à Périgueux en 1897 et créateur du Club athlétique périgourdin en 1901 Fondateur et président du Comité régional du Périgord Créateur (1934) et président de la FIRA
Président du SU Agen de 1963 à 1985 Président du comité Périgord-Agenais de 1966 à 1968 Président de l'International Rugby Board entre 1980 et 1987 Président de la FIRA de 1989 à 1997
Jean-Claude Baqué (développement), Marc Gosse (décentralisation), Guy Laporte (Haut niveau), Marcel Martin (affaires internationales), Robert Natali (communication), Francis Sénégas (vie des clubs)
Guy Accoceberry, Christian Bagate, Michel Bendichou, Lydie Bonnet, Jackie Bonnieu-Devaluez (Démission en novembre 2002), Jean-Louis Bouché, Patrice Doctrinal, Patrice Dumoulin, Daniel Falque, Roger Fite, Richard Gradel, Henri Huillet, Gilles Lapraye, André Lesbats, Jean-Pierre Marque, Guy Molveau, Wanda Noury, Christian Paul, Guy Piera, Jean Piqué, Magvenn Poupart, Serge Raballo, Serge Blanco (LNR), Patrick Wolff (LNR)
Jean-Claude Baqué (rugby amateur), Patrick Battut (CNR et commission juridique), Jean-Louis Boujon (réforme fédérale), Jean Dunyach (Haut Niveau), Daniel Falque (formation et développement), Bernard Godet (communication, partenariat), Jacques Laurans (relations internationales)
Serge Blanco (Stade FFR et rugby professionnel), Patrick Battut (CNR et de commission juridique), Jean-Louis Boujon (rugby à 7, projet Olympique et nouvelles pratiques), Patrice Doctrinal (stratégie territoriale), Jean Dunyach (Haut Niveau), Georges Duzan (rugby fédéral masculin et féminin, et compétitions), Bernard Godet (marketing et commercial), Daniel Falqué (formation et fédérations affinitaires)
Didier Mené(Président de la Commission centrale des arbitres), Christian Bagate, Pierre Balirac, Jean-Paul Canaud, Jacques Laurans, Antoine Marin, Jo Maso, Guy Molveau, Wanda Noury, Michel Palmié, Fabien Pelous et Jean-Claude Peyrin
Robert Broussard, Patrick Buisson, Jean-François Contant, Armon Coupou, Christian Dullin, Jean-Jacques Gourdy, Serge Gros, Danièle Irazu, Nathalie Janvier, Claude Jeannot, Jean Lacampagne, Jean-Pierre Lux, Henri Mondino, Serge Raballo, René Fontès (LNR), Paul Goze (LNR) et Patrick Wolff (LNR)
Alexandre Martinez, Marie-Pierre Pagès (adjointe, déléguée à la DNACG à partir de juillet 2019)
Serge Simon (équipes de France, Haut Niveau, relation FFR/LNR et marketing/communication), Thierry Murie (rugby amateur) (démission en juin 2019), Patrick Buisson (réforme numérique), Henri Mondino (territorialialité), Pascal Papé (international) (jusqu'en juin 2019), Philippe Rougé-Thomas (formation) (démission en février 2017) puis Jean-Michel Arazo (formation, et compétitions à partir de juillet 2019), Brigitte Jugla (CNR), Maurice Buzy-Pucheux (commissions régaliennes, puis rugby amateur à partir de juillet 2019), Céline Bourillot (rugby féminin), Sébastien Rière (outre-mer)
Laetitia Pachoud (chargée de Mission cohésion sociale), Jean-Pierre Guinoiseau (président du comité médical à partir de 2018), Alain Doucet(délégué aux fonds européens, à partir du 31 août 2019), Roland Labarthe (délégué à la sécurité, à partir du 31 août 2019)
Sandrine Agricole(démission en février 2019), Philippe Barbe, Serge Blanco, Pierre Camou(décès le 15 août 2018), Jacky Courrent, Véronique Cros, Patrice Dumoulin, Fabrice Estebanez(démission en février 2019), Florian Grill, Annick Hayraud(démission en décembre 2016), Christian Laclau (à partir du 29 juin 2019), Patricia Marinier (à partir de juillet 2018), Antoine Martinez (à partir de juillet 2018), Murielle Minot, Alban Moga, Wanda Noury, Fabien Pelous, Hervé Peren, Dorothée Pérez (à partir du 29 juin 2019), Pierre Taindjis, Joël Tomakpleconou (à partir du 29 juin 2019), Bernard Viviès, René Fontès (LNR, décès le 17 mars 2019), Paul Goze (LNR) et Jean-Marc Manducher (LNR, décès le 30 avril 2020)
Serge Simon (haute-performance et relations FFR/LNR - communication et marketing jusqu'en mars 2022), Laetitia Pachoud (solidarités), Patrick Buisson (rugby amateur), Henri Mondino (territoires et proximité), Alain Doucet (développement), Brigitte Jugla (rugby féminin et féminisation de la FFR), Marie-Pierre Pagès (DNACG et accompagnement), Etuato Mulikihaamea (outre-mer)
Dominique Coquelet (choc de simplification), Marie-Agnès Masdieu (DOM-TOM et opérations spécifiques), Joël Tomakpleconou (valorisation du bénévolat), Antoine Martinez (assurance et agents sportifs)
Christian Dullin, Dominique Coquelet (adjoint, délégué au choc de simplification)
Marie-Pierre Pagès, Joël Tomakpleconou (adjoint, délégué à valorisation du bénévolat)
Sébastien Carrez (président délégué), Serge Simon (haute-performance et relations FFR/LNR), Laetitia Pachoud (solidarités), Patrick Buisson (rugby amateur), Henri Mondino (territoires et proximité), Brigitte Jugla (rugby féminin et féminisation de la FFR), Etuato Mulikihaamea (outre-mer)
Marie-Agnès Masdieu (DOM-TOM et opérations spécifiques), Antoine Martinez (assurance et agents sportifs), Virginie Deprince (systèmes d'information)
Lydie Bonnet, Patrice Croquet, Véronique Cros, Alain Doucet, Patrice Dumoulin, Anne Galissaires, Michel Macary, Wanda Noury, André Prigent, Sandrine Romagne et Jacques Vimbert
Alexandre Martinez (président délégué, chargé de la Coupe du monde 2023 - jusqu'au ), Jean-Marc Lhermet (haut-niveau et arbitrage) Brigitte Jugla (rugby féminin), Abdelatif Benazzi (international), Sébastien Carrez (territorialité), Marion Kellin (écoles de rugby et formation), Xabi Etcheverry (compétitions)
Lydie Bonnet, Patrick Buisson, Dominique Coquelet, Patrice Croquet, Véronique Cros, Alain Doucet, Christian Dullin, Patrice Dumoulin, Laurent Estampe, Anne Galissaires, Clémence Gueucier, Guilhem Guirado, Brigitte Jugla, Michel Macary, Antoine Martinez, Marie-Agnès Masdieu, Pascale Mercier, Henri Mondino, Etuato Mulikihaamea, Wanda Noury, Laetitia Pachoud, Marie-Pierre Pagès, André Prigent, Sandrine Romagne, Jordan Roux, Jacques Vimbert, René Bouscatel (LNR) et Didier Lacroix (LNR)
Membres du bureau stratégique et du comité d'orientation politique depuis 2024
La FFR délègue à la Ligue nationale de rugby la gestion du rugby à XV professionnel (Top 14 et Pro D2), mais la ligue, fondée en 1998, reste sous l'autorité de la fédération. La FFR organise également toutes les autres compétitions à caractère national :
Les représentants de la FFR sur le territoire sont organisés en 26 comités territoriaux métropolitains, 102 comités départementaux et 7 comités d'outre-mer.
Initialement, une 14e ligue, la ligue d'Outremer de rugby, devait être créée mais la FFR renonce finalement à ce projet. Elle constate que cette ligue n'avait pas de raison d'être compte tenu des spécificités de chaque région ultramarine[72].
Chaque année, les médailles de la FFR sont décernées pour honorer les réalisations exceptionnelles dans le rugby français.
Le comité directeur[F 16] de la FFR décerne annuellement des récompenses honorifiques aux dirigeants, arbitres, éducateurs ou joueurs qui auront rendu des services éminents, ainsi qu’aux membres du personnel fédéral.
Ces récompenses sont constituées par des médailles d’Honneur, et comportent quatre échelons : Bronze, Argent, Vermeil et Or.
Des conditions particulières s'appliquent pour l'attribution de ces distinctions :
nul ne peut postuler la médaille de Bronze s'il ne compte au minimum dix années d’activité dans le rugby français ;
nul ne peut postuler la médaille d’Argent s'il ne compte au minimum quinze années d’activité et n'est pas titulaire de la médaille de Bronze depuis cinq ans au moins ;
nul ne peut postuler la médaille de Vermeil s'il ne compte au minimum vingt ans d’activité et n'est pas titulaire de la médaille d’Argent depuis sept ans au moins ;
nul ne peut postuler la médaille d’Or s'il n'est pas titulaire de la médaille de Vermeil depuis dix ans au moins.
Ces dispositions ne sont pas applicables :
au président de la F.F.R. qui sera, de droit, l'objet d'une promotion de médaille d’Or s'il n'est pas déjà titulaire de cette haute distinction ;
aux capitaines ou joueurs de l'équipe nationale et aux arbitres internationaux ainsi qu’à des membres à titre exceptionnel sans condition d'ancienneté.
Les propositions de récompenses sont établies par les comités territoriaux et le bureau fédéral de la F.F.R[F 17], avant le 15 novembre de chaque année. La liste des récompenses décernées par la F.F.R. est conservée au siège.
La Fédération ne voulant plus dépendre du Consortium du Stade de France, elle souhaite en parallèle aboutir à une indépendance financière afin de gérer directement ses ressources et la répartition des fonds pour le développement du rugby français.
En novembre 2010, Pierre Camou, président de la FFR et Serge Blanco, membre du comité directeur de la FFR, présentent au public leur projet de stade de la Fédération française de rugby, un stade de 82 000 places avec pelouse et toit rétractable[F 18].
Malgré la position du ministère des Sports, par l'intermédiaire de David Douillet qui voit d'un œil peu favorable[79] le désengagement de la FFR du Stade de France, le choix définitif du site s'est effectué fin juin 2012 au congrès de la FFR à La Baule et s'est porté sur celui d'Evry centre Essonne[80]. Candidat à la présidence de la FFR en 2016, Bernard Laporte est opposé à la construction de ce Grand Stade de 80.000 places. Il est élu le 3 décembre. Dès lors, le projet est en passe d'être abandonné[81].
Le 14 décembre 2016, le projet est effectivement officiellement abandonné à l'issue de la première réunion du nouveau comité directeur[82].
Notes et références
Notes
↑Les 9 élus d'Ovale Ensemble au Comité Directeur de la FFR : Florian Grill, Jean-Marc Lhermet, Sylvain Deroeux, Claude Hélias, Pascale Mercier, Jean-Claude Skrela, Serge Blanco, Marion Kellin, Éric Champ.
↑Florian Grill est élu le 14 juin 2023 par les clubs.
↑En mars 2008, le nombre de licenciés dépasse les 354 000.
↑(en-GB) « Rugby codes ban transgender women from playing in women’s union and league matches », The Guardian, (ISSN0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
↑N.B. : la Coupe du monde juniors FIRA-AER est réservée aux moins de 19 ans depuis 2001-2002.
↑Le nombre de licenciés explose littéralement au moment de la Coupe du monde 2007 : au 22 octobre 2007, il passe pour la première fois la barre des 300 000 licenciés pour atteindre exactement le chiffre de 3 139 889 licenciés soit une augmentation de 13,7 % par rapport à octobre 2006« Rugby - FFR - Plus de 300 000 licenciés », L'Équipe, (consulté le ).
↑ a et bAtlas national des fédérations sportives 2019, Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire, p. 70 [lire en ligne].
↑Atlas national des fédérations sportives 2012, ministère des Sports, de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de la Vie associative, p. 74 [lire en ligne].
↑Atlas national des fédérations sportives 2020, Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire, page 12. [lire en ligne].
[Lafitte 2002] Jean-Louis Lafitte, 80 ans de la Fédération française de rugby, Paris, Avignon, Editions A. Barthelemy, , 464 p. (ISBN2-87923-154-X, BNF39012620)