Véritable légende du Rugby Club Toulonnais, il fait partie, en avril 2023, des 10 premiers joueurs à intégrer le Hall of Fame du club, notamment aux côtés de Jérôme Gallion.
Carrière de joueur
Durant sa carrière de joueur, Éric Champ a été capitaine du Rugby club toulonnais et de l'équipe de France.
Éric Champ reste un joueur emblématique du RCT. En 2016, le site Rugbyrama le classe deuxième parmi les 10 meilleurs joueurs de l'histoire du RC Toulon[1].
Le , il est invité pour jouer avec les Barbarians français contre le XV du Président pour le Centenaire du rugby à Grenoble. Il est capitaine et les Baa-Baas s'imposent 92 à 34[3].
En 2016, il s'engage dans les élections fédérales pour renouveler le comité directeur de la Fédération française de rugby en mettant en place une liste candidate avec Alain Doucet, secrétaire général de la Fédération depuis 2001, et Lucien Simon, président du Pays d'Aix rugby club de 1995 à 2013[7]. Il n'est finalement pas membre de la liste candidate conduite par Alain Doucet[8]. Lors de l'élection, le , celle-ci obtient 12,16 % des voix et 2 des 40 sièges du comité directeur[9].
En 2020, il est membre du collectif Ovale Ensemble qui présente une liste aux élections fédérales. Il est candidat pour intégrer le comité directeur de la FFR en 8e position sur la liste menée par Florian Grill et qui s'oppose à Bernard Laporte, président de la FFR[7]. Cette liste réunit 48,53 % des voix à l'issue du scrutin le , et obtient 9 sièges. Éric Champ est ainsi élu au sein du comité directeur de la FFR[10]. Le , il quitte le comité directeur de la fédération avec tous les élus de l'opposition, après la démission du président Bernard Laporte et l'appel de la ministre des Sports à une démission de l'ensemble du comité directeur pour provoquer de nouvelles élections générales[11].
Parcours professionnel
Formation technique supérieure à la délégation générale pour l'Armement, il commence sa carrière à la DCNToulon[12]. Il est recruté par la société Studia en 1991 pour développer les métiers d'études en mécanique dans le Sud de la France[12]. En 1997, il prend en charge le développement des activités de Studia dans le Nord[12]. Il devient alors directeur commercial du groupe Assystem qui a racheté Studia. Il fait partie du comité de direction à partir de 2002 et est nommé directeur général de Assystem Facilities en [12].
Il a été mis en cause dans l'affaire de la DCN de Toulon dans le cadre de laquelle il a été condamné à 12 mois de prison avec sursis en [13]. Après avoir fait appel, il a obtenu une relaxe partielle assujettie d'une amende, la peine de 12 mois de prison avec sursis n'a pas été maintenue. En 2007, il prend en charge les activités Technologies du groupe Assystem. De à , il occupe le poste de Directeur Business Development chez Sogeti High Tech.
En , il est chargé du développement des entreprises du pôle France (De Viris, TBAI, Péritec, Sud-Est Calcul, IDR) du groupe Parlym.