Du fait de sa position géographique, la Lorraine fut un lieu d'échange privilégié entre la France et les cultures germaniques. C'est ainsi que de nombreuses innovations y ont fait leur entrée avant de se répandre dans le reste de la France (musique, gastronomie, etc.). La Lorraine a également été le berceau de courants culturels originaux dont le plus fameux est assurément l'Art nouveau, porté en France par l’École de Nancy.
Parmi les objets recensés par l'Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, 11 611 des 104 000 objets mobiliers (base Palissy) et 6 828 des 92 000 notices d'architecture (base Mérimée) sont d'origine lorraine.
En Meuse, terre-frontière, on a vu s'ériger des églises fortifiées dont les clochers appelés "hourds" avaient un usage défensif : , Dugny-sur-Meuse, Gironville-sous-les-Côtes, Ribeaucourt, Saint-Pierrevillers, Sepvigny, Tronville-en-Barrois, Troussey, Vertuzey, Woël. Ces édifices ont été bâtis de l'époque romane à gothique (comme l'église de Foucaucourt-sur-Thabas).
Architecture gothique
Le gothique en Lorraine est grandement incarné par les trois grandes cathédrales à savoir celles de Toul, Metz et de Verdun, symboles de l'essor urbain de la région au Moyen Âge. Ces édifices sont à la fois la marque d'un pouvoir épiscopal puissant des Trois-évêchés lorrains, tels qu'ils seront nommés au XVIe siècle, mais également de la richesse et de la souveraineté de ces villes d'Empire, quasi-autonomes.
Si dans des villes comme Nancy, relativement récentes, le style gothique médiéval a essentiellement disparu à la suite des nombreux remaniements urbains de la Renaissance puis de l'époque moderne, Metz, Toul et Verdun, conservent de nombreux témoignages de l'ère gothique du Moyen Âge. L'architecture religieuse constitue la majeure partie de cet héritage, avec cinq églises gothiques comme l'église Saint-Martin à Metz ainsi que deux abbayes gothiques plus ou moins bien conservées dont celle des Recollets, mais également l'église Saint-Gengoult de Toul et son cloître.
Architecture Renaissance
Si la porterie du Palais Ducal de Nancy témoigne d'une première Renaissance en Lorraine et que la ville comporte des hôtels particuliers de cette période, c'est à Bar-le-Duc que la ville-haute conserve l'un des plus vastes ensembles d'édifices civils de la Renaissance.
Non loin de Bar-le-Duc, d'ailleurs, les villages de la vallée de la Saulx abritent de nombreux manoirs de la Renaissance qui appartenaient à la noblesse ducale.
Des villes comme Toul avec sa cathédrale et les maisons des chanoines, Pont-à-Mousson avec son université, Neufchâteau ou la cité de Fénétrange témoignent d'une forte création artistique et religieuse lors de la Renaissance.
Le département de la Moselle a vu fleurir principalement entre 1838 et 1870[1] une multitude d'édifices religieux en style néo-roman qui a été caractérisé par certains chercheurs d'art néo-roman messin[2].
Christiane Pignon-Feller note: "...En 1846, l’approche de la session du 13e congrès archéologique de France à Metz redynamisa l’intérêt pour l’art médiéval".
Un ingénieur des Ponts et Chaussées originaire de Lunéville, Georges Aimé Boulangé, sera l'un des principaux promoteurs de la redécouverte de l'architecture romane locale et publiera ses recherches dans la revue l'Austrasie et dans les revues de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle. On notera principalement les réalisations de Charles Gautiez (1809-1856), architecte diocésain proche de l’épiscopat, membre de l’Académie de Metz.
Après 1870, cet esprit néo-roman va inspirer les architectes de l'occupation prussienne qui vont donner à leurs constructions un aspect ottonien caractéristique: l'église Saint-Gérard de Majella de Carling (1906), le Temple Neuf de Metz (1904) réalisation de l'architecte Conrad Wahn. L'architecture civile va suivre ce même courant: la poste centrale et la Gare de Metz-Ville construite par l'architecte berlinois Jürgen Kröger en style néoroman rhénan en sont deux remarquables exemples.
L'organisation urbaine des villages lorrains est très souvent caractérisée par deux éléments :
Les maisons comprennent l'habitation et la grange et sont alignées de façon mitoyenne en front de rue.
Ce bâti observe un recul à l'alignement d'environ 3 à 7 mètres depuis la chaussée de la rue principale. Ce recul, nommé usoir, est un espace libre d'usage privé. Ouvert sur la voie il est généralement de propriété publique. Il avait vocation à servir d'entrepôt de bois de chauffage, ou de véhicules (tels que les charrettes), voire d'outils de labours. Jusqu'au début des années 1970, il sert également d'emplacement au fumier qui, entreposé directement sur le sol laisse s'écouler librement le purin. La taille du tas, variable suivant la quantité de bétail, était alors un signe de réussite économique. Cet usage aujourd'hui disparu, l'espace libéré est parfois engazonné lorsqu'il ne devient pas un parking.
L'usoir n'est pas systématique dans les localités où l'activité de la vigne était jadis dominante.
Enfin, pour cette structure de village-rue comme dans la plupart des cas similaires en Europe, le parcellaire se répartit en franges perpendiculaires à la route principale, avec pour limite latérale le prolongement des côtés des maisons. Ceci afin d'offrir à l'occupant un accès direct à une partie (voire la totalité) de son exploitation agricole, à l'arrière.
Autre singularité architecturale: l'utilisation historique de la tuile creuse pour la couverture des toits sur une grande moitié occidentale de la région, des environs Châlons jusqu'à Metz et Nancy. Cette zone, aussi appelée l'ilot Lorrain, est une anomalie de la répartition traditionnelle des modes de couvertures, la tuile creuse étant majoritairement utilisée dans le Sud de la France[3].
Maisons à colombages
Trois zones géographiques de Lorraine comportent de nombreuses maisons à pans de bois et de constructions très différentes :
Le département de la Meuse, présente à lui seul deux zones très distinctes[4] :
Dans le Barrois, au sud du département, notamment à Bar-le-Duc, sont édifiées de belles maisons au rez-de-chaussée de pierre blonde surmontées d'étages en encorbellement.
Plus au nord, l'Argonne propose autour de Beaulieu-en-Argonne des fermes à l'architecture unique et plus récente (XIXe siècle) de fermes parées de bois.
La Lorraine compte plusieurs exemples d'architecture industrielle classés:
Le Puits Waldemar Müller ou Puits de Sainte-Fontaine. Le puits de Sainte-Fontaine se trouve sur le ban de la commune de Saint-Avold. Il a été rattaché à la commune de L'Hôpital de 1941 à 1949. Date du fonçage : 1908. Profondeur : 1 036,83 m. Diamètre : 6,50 m. Le puits fermera une première fois en 1972, mais il reprendra du service en 1976, avant de fermer définitivement en 1986. Le chevalement est inscrit en tant que Monument historique (France)[6].
Les Puits Cuvelette Nord et Sud. Les deux puits seront creusés à Freyming-Merlebach à partir de janvier1930, ils dépasseront les 600 mètres de fond. Le puits Nord servait à l'extraction jusqu'en 1966. Il sera ensuite intégré à l'unité d'exploitation de Merlebach pour l'aérage des chantiers. En 1991, le puits Nord reçoit un nouveau chevalement métallique « moderne » de type porte-à-faux à la suite d'un approfondissement jusqu’à 1 289 mètres de profondeur. De nos jours, la quasi-totalité du carreau est conservée vide mais en relativement bon état, le chevalement du puits Sud est le dernier chevalement en béton armé du bassin à être toujours debout, c'est ainsi qu'il a été inscrit en tant que Monument historique (France)[7],[8].
Théâtre
Alors que l'architecture théâtrale ne se développe réellement en France qu'à partir XVIIIe siècle, la Lorraine possède des salles de théâtre remontant au XVIe siècle. De nombreux théâtres de cour et théâtres publics se développent dans la région au XVIIIe siècle.
Mort prématurément à 41 ans Bernard-Marie Koltès (1948-1989), né à Metz, est l'auteur contemporain français le plus joué.
Musique
Metz, capitale du royaume franc au VIIIe siècle joua un rôle majeur dans le développement de la liturgie chrétienne à travers le chant messin, ancêtre du grégorien. C'est une réforme du clergé, initiée par Pépin le Bref, dont le but était d'imposer le chant vieux-romain (chant de Rome) en Gaule qui incomba à Chrodegang, évêque de Metz et cousin de Pépin. Le chant messin, influencé par le chant des chrétiens de Gaule, (gallican) et par celui des chrétiens de l'Empire romain, prit alors son essor. Plain-chant exprimant un sujet proprement religieux, il se répandit sous l'action de Charlemagne dans tout l'Empire carolingien, jusqu'à supplanter le Chant vieux-romain à Rome. Par la suite, le chant messin fut appelé « chant grégorien ».
La Lorraine est le berceau de la lutherie française. Mirecourt dans les Vosges est encore considérée comme la capitale française de la lutherie.
Le chant anonyme du XVIe siècleEn passant par la Lorraine est une chanson populaire faisant partie intégrante du patrimoine culturel français.
Le patrimoine des orgues y très développé[9]. La Lorraine en compte plus d'un millier (dont près de 600 pour le seul département de la Moselle).
Henry Madin (1698-1748), compositeur français, né à Verdun ;
François Ménissier (né en 1961), organiste, ancien enseignant aux conservatoires de Forbach et Saint-Avold, actuel titulaire de l'orgue Clicquot de Saint-Nicolas des Champs (Paris) ;
Jacques Mercier (né en 1945) chef d'orchestre français, né à Metz ;
Marcel Mercier (1911-1996), pianiste compositeur français, né à Metz ;
L'École de Metz est un mouvement artistique qui rassembla une trentaine d'artistes, entre 1830 et 1870, dans la région messine.
Ce mouvement artistique se forme autour de Laurent-Charles Maréchal, pastelliste et maître-verrier. Influencé par Eugène Delacroix, trouvant une inspiration dans les paysages romantiques, le passé médiéval du Pays messin, ouverte sur l'Allemagne et sensible à l'exotisme des figures orientalistes, le mouvement de l'École de Metz s'est exprimée dans la peinture, la gravure, le dessin, le pastel, le vitrail, et même la sculpture.
Cet art qui se fonde sur l'utilisation de matériaux industriels (notamment le métal), trouve des échos dans la révolution industrielle que connaît la région.
L'évêque Nicolas de Myre est le saint patron de la Lorraine, bien qu'il n'y ait jamais vécu. Le chevalier Auber de Varangéville, lors de son retour des croisades, a ramené une phalange du saint depuis la ville de Bari en Italie jusqu'à l'église du village de Port sur la Meurthe (aujourd'hui Saint-Nicolas-de-Port). Cette fonction de saint patron fut officialisée par le duc René II après la bataille de Nancy de 1477[10].
Jeanne d'Arc, née vers 1412 à Domrémy (en Lorraine), village du duché de Bar dont une partie relevait du royaume de France pour le temporel et de l'évêché de Toul pour le spirituel et morte dans sa 19e année, sur le bûcher le à Rouen, est une héroïne de l'histoire de France, chef de guerre et sainte de l'Église catholique, connue depuis l'époque comme « la Pucelle d'Orléans », et depuis le XIXe siècle comme « mère de la nation française ». Son souvenir est célébré en la Basilique du Bois-Chenu et dans d’autres sanctuaires lorrains qui lui sont dédiés : l’Église Sainte-Jeanne-d'Arc de Lunéville, l’Église Sainte-Jeanne-d'Arc de Saint-Avold, l’Église Sainte-Jeanne-d'Arc de Montigny-lès-Metz…
Sa fête légale et nationale établie par la loi[11] promulguée le par le Président de la République Paul Deschanel est fixée au second dimanche de mai. Sa fête religieuse est fixée par l’église catholique au , jour anniversaire de son martyre.
Bruno d'Eguisheim-Dagsbourg (en français Eguisheim-Dabo)[12] (Dabo ? Eguisheim ? – Rome, ), est d'origine lorraine par sa mère Heiwige, fille du comte de Dabo. Évêque de Toul, il est couronné pape le sous le nom de Léon IX. Il fut surtout un pape voyageur, œuvrant pour la paix en Europe. Son pontificat est marqué par le début de la réforme grégorienne. Canonisé en 1087 par Victor III, sa fête est célébrée traditionnellement au jour d'anniversaire de sa mort le 19 avril. Son corps repose à la basilique Saint-Pierre. En Lorraine, plusieurs églises lui sont consacrées : Nancy, Dabo …
Il existe également trois variétés de francique lorrain, dialectes allemands parlés dans le Nord de la région souvent appelé le platt, qui ne doit pas être confondu avec l'Alsacien. Ainsi qu'une variété de dialecte alémanique dans une petite partie du canton de Phalsbourg (vallée de la Zorn), soit dans environ douze communes (au XIXe siècle). À la différence du lorrain roman, les dialectes franciques et alémaniques restent parlés par près de 350 000 personnes dans le département de la Moselle. Également répandus dans certaines zones contiguës, en Allemagne, au Luxembourg, en Belgique et en Alsace, ils permettent l'inter-compréhension entre les locuteurs de ces différentes régions, ainsi qu'avec la majorité des germanophones.
Ces deux zones d'influence sont situées de part et d'autre de la frontière linguistique mosellane, qui depuis l'après guerre de Trente Ans passe par Audun-le-Tiche, Thionville, Volmerange-lès-Boulay, Faulquemont, Morhange, Albestroff, Sarrebourg et Abreschviller. Cette frontière est restée très nette et persistante jusqu'au XXe siècle. Contrairement à certaines idées reçues, cette frontière linguistique est très antérieure à l'annexion allemande de 1871. Son origine est incertaine et elle pourrait dater de plus de 2000 ans. Elle a atteint son expansion maximale en l'an 1500. La langue allemande standard s'est développée en Lorraine germanophone dès la fin du XVe siècle. Elle a été la langue des actes officiels du Bailliage d'Allemagne (partie germanophone du Duché de Lorraine) jusqu'en 1748 date à laquelle Antoine-Martin Chaumont de La Galaizière, chancelier de Lorraine, fut à l'origine de la promulgation d'une ordonnance imposant le français dans les actes officiels en Lorraine. Jusque-là les actes notariés, notamment, étaient rédigés en allemand (et non pas en dialecte francique) en Lorraine allemande (bailliage d'Allemagne). Il continueront à l'être jusqu'en 1773 à Rodemack, jusqu'en 1790 à Dabo, et jusqu'à leur rattachement à la France en 1793 dans les terres d'Empire (comtés de Créhange, Hanau-Lichtenberg et Nassau-Saarwerden). Même au-delà, elle est restée la langue de culture et de la religion en Lorraine germanophone jusqu'au XXe siècle.
De nombreux noms de villages finissent en -court, -ville, -ing ou -ange. Il s'agit d'anciens domaines mérovingiens ou carolingiens. Le nom du propriétaire était alors combiné avec les appellatifs romans d'origine latine -court de -cortem et -ville de -villa ou germaniques -ing qui signifient « domaine rural ». Le suffixe germanique -ing a évolué principalement en -ange dans la zone de fluctuation historique de la frontière linguistique.
Édouard Festor (né le 28/08/1954 à Creutzwald) est issu d'une famille carlingeoise, généalogiste amateur, auteur d’un livre sur les Familles de L'Hôpital & Carling de 1704 à 1894 (publié à Carling en 1990), membre fondateur du cercle généalogique de Saint-Avold (Moselle). Réside actuellement à Rosenheim (Allemagne) ;
Albert de L'Espée (1852-1918), mondain dilettante français, né à Metz ;
Jean L'Hôte (1929-1985), écrivain, né à Mignéville ;
Kurt Adolf Mautz (1911-2000), écrivain allemand, né à Montigny-lès-Metz ;
Jean-Yves Masson (né en 1962 à Créhange), écrivain et traducteur, professeur à la Sorbonne, a vécu à Saint-Avold de 1975 à 1987 et étudié au lycée J.-V. Poncelet (Saint-Avold) de 1976 à 1979.
Wilhelm Michel (1877-1942), écrivain allemand, né à Metz ;
Émile Moselly (1870-1918), écrivain, qui avait une maison à Carling. Une cité de Carling porte son nom ;
Jeanne Müller-Quévy (1920-2008), écrivain et poétesse originaire de L'Hôpital, elle était fondatrice avec sa fille en 1976 du groupe d'arts et de traditions lorrains "Les Liserons". Auteur de "Die vergessene Weijer"/"Les chemins oubliés" : 24 poèmes en francique rhénan de Lorraine (éditions Pierron, 01/07/2003) ;
Olry Terquem, né à Metz le et mort le dans le 14e arrondissement de Paris[22], est un mathématicien, polytechnicien et polémiste français. Il est également le précurseur d'un judaïsme libéral et réformiste en France.
Olry Terquem, né à Metz (Moselle) le et mort le dans le 16e arrondissement de Paris[23], est un géologue lorrain. Il participa par ses travaux à la naissance de la paléontologie lorraine.
Les Lorrains n'ont pas toujours bonne réputation en France. Pourtant, si l'on en croit Aristide Guilbert, et son ouvrage de 1845, ils ont beaucoup de qualités. « Les Lorrains sont en général bons et hospitaliers, braves, actifs, sobres et industrieux. L'ancien proverbe, "Lorrain, vilain, traître à Dieu et à son prochain", ne serait plus aujourd'hui qu'une indigne calomnie »[25].
Sur l'expression « Lorrain, vilain, traître à Dieu et à son prochain », Aristide Guilbert précise « Si autrefois, ce dicton populaire fut répandu, cela tient à ce que le gouvernement ducal, sans cesse harcelé par ses puissants voisins, sans cesse en butte aux mauvais vouloirs des grands états, entre lesquels il se trouvait englobé, dut souvent avoir recours à une prudence voisine de la duplicité pour maintenir son indépendance toujours menacée. »[25]. Selon le dictionnaire de l'académie française de Louis Barré, cette expression fit florès au XVIe siècle, à l'époque de la seconde Ligue catholique, qui vit triompher Henri Ier de Guise et ses partisans[26].
Quant à l'expression « Que dieu nous préserve des Lorrains »[27], elle peut, comme la précédente, provenir d'Alsace, après la sanglante répression de la révolte des Rustauds de 1525, par le duc Antoine de Lorraine[28]. Crainte que semble partager, pour d'autres raisons, François Rabelais, médecin stipendié de la ville de Metz en 1545, qui fait dire à Panurge dans un commentaire sur les braguettes "armées" des gens de guerre : « Exceptez-moy les horificques couilles de Lorraine, lesquelles à bride avalée descendent au fond des chausses, abborrent le mannoir des braguettes haultaines et sont hors toute méthode: tesmoing Viardière, le noble Valentin, lequel un premier jour de may, pour plus guorgias estre, je trouvay à Nancy, descrotant ses couilles extendues sus une table, comme une cape à l’hespaignole »[29].
Parmi les fromages originaires de la région on trouve le brouère, le carré de l'Est, et le munster géromé des Vosges.
La bergamote est un petit bonbon rectangulaire jaune originaire de Nancy. Les madeleines proviennent de Commercy. Le macaron est également d'origine lorraine. La mirabelle, fruit emblématique de la Lorraine, est utilisée dans de nombreux desserts et en eau de vie. Dans les Vosges les myrtilles sont appelées des brimbelles, d'où la tarte aux brimbelles.
Notes et références
Notes
↑Cette étude consiste à explorer les propriétés de certaines
solutions du système différentiel sans le résoudre.
Références
↑Christiane Pignon-Feller, L’invention de l’art roman et ses avatars en Moselle 1838-1870.
↑J.-M. Leniaud, L'invention du roman, L’invention de l’art roman au XIXe siècle, l’époque romane vue par le XIXe siècle, Revue d’Auvergne, n° 4, Clermont-Ferrand, page 24, 1999.
↑La Lorraine : ensembles ruraux de Wallonie, p. 36, éditions Mardaga, 1983
↑Association d’étude pour la coordination des activités musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Editions Serpenoise, , 677 p. (ISBN978-2-87692-093-4)
↑Légendes lorraines de Mémoire celte, Roger Wadier 2004
↑Archives de Paris, État-civil numérisé du 14e arrondissement, registre des décès de l'année 1862, acte N°1212, vue 12/31 de la numérisation. Le savant décède à son domicile situé 118 rue d'Enfer.
↑Archives de Paris, État-civil numérisé du 16e arrondissement, registre des décès de l'année 1887, acte N°701, vue 2/31 de la numérisation. Le rentier nonagénaire décède à son domicile situé au no 78 Rue de la Tour. Il était fils d'Élie Terquem et de Guitton Cahen, et époux de Louise May.
↑Pierre Rousseau, Histoire de la science, Fayard, 1945 p. 531.
↑ a et bAristide Guilbert: Histoire des villes de France, avec une introduction générale pour chaque province, tome IV, Furne, Perotin, Fournier, 1845 (p.619).
↑Louis Barré: Complément du dictionnaire de l'académie française, Firmin Dodot frères, Paris, 1842 (p.715).
↑Hütet euch vor den Lothringern : "Gardez-vous des Lorrains", en dialecte alsacien.
↑Laurence Winter: Ciel! Mon mari est muté en Alsace, La nuée bleue, Strasbourg, 2000 (p.84).
↑François Rabelais: Tiers livre, ch. VIII "Comment la braguette est première pièce de harnois entre gens de guerre", Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, Bruges (p.356).
Paul Rohr, Blasons populaires et autres survivances du passé : curiosités folkloriques du pays messin et de la région lorraine, Nice, 1970 (BNF35249722)
La Tradition en Lorraine, 6 volumes, Éd. Mars et Mercure, 1979-1982 (OCLC465838259)