Parlant le francique lorrain du fait de son lieu de naissance, Julien Freund — comme beaucoup de personnes issues de la partie germanophone du départementmosellan — s’exprimait par ailleurs aussi bien en français qu’en allemand. Par ses traductions et ses travaux, il est considéré comme le principal introducteur de Max Weber en France même si certaines de ses traductions sont aujourd'hui contestées. Il publia un grand nombre d’articles en français ainsi qu'en allemand et ses œuvres ont été traduites en près de 20 langues.
Biographie
Né à Henridorff (Moselle) le , d'un père ouvrier socialiste et d'une mère paysanne, Julien Freund était l'aîné de six enfants. Il est bachelier à 15 ans en 1936. Après la mort de son père en 1938, il doit interrompre prématurément ses études et devint instituteur dès l'âge de 17 ans et secrétaire de mairie dans son village natal.
Son frère Antoine, enrôlé de force comme « malgré-nous » dans la Wehrmacht, fut blessé à la bataille d'Orel en Russie et déserta[3], ce qui aurait dû entraîner la déportation du reste de la famille qui œuvrait par ailleurs dans la résistance lorraine et faisait partie de réseaux de passeurs lorrains[4]. Fort heureusement, ils réussirent, grâce à une complicité, à faire disparaître le dossier compromettant détenu par la Gestapo.
Arrêté en à Strasbourg, puis en septembre à Lyon, il fut avec Emmanuel Mounier l’un des accusés du procès Combat. Incarcéré à la prison centrale d'Eysses, puis à la forteresse de Sisteron, il parvint à s'évader le et rejoignit jusqu'à la Libération les maquis FTP des Basses-Alpes et de la Drôme[7]. Incorporé avec le grade de sergent-chef, il participe aux combats de Séderon (8 août) et de Nyons (22 août)) contre la division SS Oberland[5]. Selon Le Maitron, indigné par des « atrocités commises par des maquisards communistes, notamment l’exécution d’une institutrice innocente précédée d’un viol collectif », Julien Freund se fait démobiliser le 17 septembre[5]. Rentré à Strasbourg en , il se consacra quelque temps au journalisme et à l’action politique, expériences qui furent pour lui une source de déception en même temps que le point de départ d'une longue réflexion.
À la libération, il découvre l’épuration sauvage et les règlements de compte partisans, ce qui le bouleverse profondément[7].
Gaulliste de la première heure et régionaliste, comme le rappellent Taguieff et bien d’autres[8], Freund fut comme Schuman, dès le retour de la paix, un partisan de la réconciliation franco-allemande et de l’Europe[9]. Il fut également élu conseiller municipal de la ville de Sarrebourg où la mairie[pas clair] lui échappa de peu.
De 1960 à 1965, il est chargé puis maître de recherche au CNRS[5], spécialisé dans les études d’analyse politique. Il soutient en 1965 à Paris sa thèse de doctorat d’État préparée sous la direction de Jean Hyppolite, puis de Raymond Aron, L’essence du politique[5]. L'année suivant la soutenance de sa thèse de doctorat ès lettres à la Sorbonne[11], il est élu professeur de sociologie à l’université de Strasbourg, où il est le principal fondateur puis le directeur de la faculté des sciences sociales. Il y crée un certain nombre d’institutions, comme l'Institut de polémologie de Strasbourg[6] (témoignage de sa proximité avec Gaston Bouthoul), le Centre de recherches et d'études en sciences sociales (en 1967), la Revue des sciences sociales de la France de l'Est (en 1972) ou le Centre de recherche en sociologie régionale (1973). Il enseigne également de 1973 à 1975 au Collège d’Europe de Bruges, puis en 1975 à l'université de Montréal.
Nommé en 1979 président de l'Institut international de philosophie politique[5], il prend peu de temps après une retraite anticipée, réprouvant les évolutions de l’enseignement et de l’administration universitaires. Retiré à Villé, il se consacra entièrement à ses livres. Il est également durant cette période un conférencier à l'international.
Dernières années
Julien Freund avait refusé de quitter sa Lorraine natale tout comme l’Alsace où il s’était établi pour venir s’installer dans la capitale : « Kant vivait à Königsberg et non à Berlin », répondait-il à ceux qui s’en étonnaient. Il était amateur de peinture — il avait épousé en 1948 la fille du peintre alsacien René Kuder (1882-1962), Marie-France, pharmacienne, dont il avait fait la connaissance à Gergovie dans la résistance. Ils auront deux fils, René et Jean-Noël.
Il affectionnait aussi la gastronomie régionale : « L’honneur de la cuisine alsacienne est d’être alsacienne, donc à nulle autre pareille, même à l’intérieur de l’hexagone. »[12][pertinence contestée]
Il sera enterré à Villé. Il était un homme de foi[13]. Lecteur de Chestov et de sa théologie négative, qui enseignait que l’impérialisme du savoir obscurcit le gouffre de la vie, Julien Freund supportait mal que la science envahisse tout et veuille supplanter la métaphysique et la foi religieuse. Après l’éclipse religieuse de sa jeunesse, il était revenu vers la foi de ses parents notamment celle de sa mère. Pour sa messe d’enterrement, il avait souhaité qu’on interprétât le Dies iræ, qui fut chanté par la chorale des étudiants de Strasbourg.
Marqué par la pensée de Max Weber, de Georg Simmel, de Vilfredo Pareto et de Carl Schmitt, auteurs qu'il contribua à mieux faire connaître en France, Julien Freund s'était imposé avec son livre sur L'Essence du politique, issu de la thèse de doctorat qu'il avait soutenue le sous la direction de Raymond Aron devant un jury composé notamment de Raymond Polin, Paul Ricœur et Jean Hyppolite et du germaniste Pierre Grappin, le philosophe Jean Hippolyte ayant préféré se récuser de la direction en raison de ses convictions pacifistes et notamment de l'idée défendue dans la thèse qu'il ne peut y avoir de politique sans ennemi[16].
Par ses traductions et ses travaux, Julien Freund est considéré comme le principal introducteur de Max Weber en France avec Raymond Aron[16]. Néanmoins, ses traductions sont contestées par certains sociologues[17]. En effet, le travail d'Isabelle Kalinowski a mis la lumière sur les limites de la traduction de Freund, notamment sur le concept de neutralité axiologique. La plupart des sociologues considèrent aujourd'hui que la notion de Wertfreiheit, quand elle est traduite par « neutralité axiologique » est « une traduction équivoque et insatisfaisante ». La problématique de la Wertfreiheit ne serait pas celle de l'adhésion en soi à des valeurs, « mais celle de l'usage malhonnête qui peut être fait des valeurs lorsqu'elles sont présentes sans être données comme telles par l'enseignant abusant de la position dominante que lui confère sa position. »[18],[19]
Julien Freund est le second découvreur de Carl Schmitt en France[20]. Comme le souligne David Cumin, maître de conférences à la faculté de droit de l'université Jean-Moulin-Lyon-III : « Courageusement, Freund a donc été l’avocat de Schmitt… alors que lui-même n’était que partiellement « schmittien » ! C’est ce que révèle la comparaison de leur conception du politique, aussi bien les formes et intentions des ouvrages clés que les approches et les contenus. Malgré des prémisses wébériennes communes, les différences sont sensibles[21]. Au regard de ces analyses évoquer une fascination de Freund pour Schmitt est intellectuellement faux et erroné, car ce serait induire l’idée d’une subjugation de Freund par Schmitt, Freund s'était intéressé au politique avec la relation ami-ennemi de Schmitt et sa théorie du partisan. Ces études révélaient par ailleurs qu'essentiellement pour Carl Schmitt la politique relevait d'une finalité théologale supplantant tout alors que pour Freund elle visait la concorde intérieure et la paix extérieure, sa finalité étant le bien commun[21].
Influencé par Carl Schmitt, il s'efforce dans sa thèse d'analyser les catégories fondatrices du politique, insistant sur la triple relation entre obéissance et commandement, ami et ennemi, public et privé. Il ne cessera, par la suite, de s'intéresser aux invariants de l'esprit humain, qu'il s'agisse de l'esthétique, de l'éthique, de l'économique ou du religieux[16]. Il a également mis en évidence le rôle du tiers en reprenant les théories du conflit posées par Weber et Simmel dans sa Sociologie du conflit[22]. Julien Freund était essentialiste ; il cherchait les invariants des activités humaines, invariants qui les sous-tendaient, quel que soit le régime politique ou l'époque[16]. « Il y a une essence du politique. » De même pour l’économique, l’art, le religieux. Et ces activités sont autonomes. Freund est un réaliste politique caractérisé par sa volonté de penser le réel. Dans ce sens, la critique principale qu'il adresse au socialisme, c'est d'être une variante de la pensée utopique[23]
Attaché à la démocratie, Freund considère qu’elle est un régime politique et réside dans la manière tempérée d’appliquer la contrainte, mais qu’elle peut se corrompre par « démocratisation » étant entendu que le politique ne doit pas résoudre tous les problèmes. On voit mal le politique résoudre les problèmes de l’art ou du religieux. À l’inverse, il n’appartient pas au religieux d’imposer tous ses principes au politique en démocratie. Il attire également l’attention sur les corruptions du langage et la ruse « La démocratie se décompose quand elle dilapide la sincérité en démagogie et en flatterie »[24]. Il constate que la démocratie « bien qu'elle soit le régime politique le plus humain » n'échappe pas à la violence[25].
Il lui préfère ce qu'il nomme « la mésocratie », terme qu'il emploie pour la première fois en 1978[26] et qui serait « le régime de la mesure »[25]. Pour lui le terme de démocratie a été galvaudé. « Quand tout le monde est démocrate, personne n’est démocrate. »« La mésocratie[27] est comme la racine grecque permet de le deviner, un pouvoir qui respecte une certaine mesure, un pouvoir qui est entouré de contre-pouvoirs. Il n’y a rien de plus terrible que le pouvoir solitaire. » Les contre-pouvoirs doivent contrôler le pouvoir ce qui suppose une constitution. La liberté c’est aujourd’hui et non demain. Plutôt que de parler de la « liberté » J. Freund préfère utiliser le terme de libertés concrètes, de la liberté de la presse, d’association, de conscience. Si l’on ne donne pas d’abord les libertés concrètes, on n’aura jamais la liberté au singulier. Dans la mésocratie telle que la conçoit Julien Freund la séparation des pouvoirs se fait automatiquement du fait qu’il y a plusieurs pouvoirs. Il rappelle également que la politique confisque la violence pour la domestiquer dans une sorte de monopole du pouvoir et elle est la seule à pouvoir le faire sinon ce sera la guerre civile.
Pour l'historien des idées espagnol Jerónimo Molina Cano(es) qui a consacré une thèse au philosophe du politique français, l'élément fondamental de la pensée freundienne de la liberté est le principe ordonnateur de la limite. C'est ce principe qui s'oppose à la démesure dans tous les domaines de l'action humaine[28] La distinction entre le privé et le public, selon Freund, « sous-tend toutes les structures politiques connues »[16]. La communauté sociale ou politique ne couvre jamais toutes les activités ou relations sociales. Certaines de ces activités ou relations restent en dehors de la sphère publique et en tant que telles sont décrites comme privées. Si la frontière qui sépare le public du privé varie ainsi à travers l'histoire, aucun système politique ne peut mettre fin à cette distinction « sans périr lui-même». Un pouvoir qui supprime totalement le privé en s'introduisant partout devient « totalitaire »[16].
En 1984 paraît La Décadence, qui fait suite à La Fin de la Renaissance (1980). L'ouvrage est une somme, selon l'expression de Taguieff. Il sort à peu près en même temps que Plaidoyer pour une Europe décadente de Raymond Aron. L'ouvrage traduit l'esprit de synthèse de Julien Freund.
Dans Racisme Antiracismes (1986), ouvrage qu'il codirige avec André Béjin, il s'efforce de montrer que l'antiracisme comme le pacifisme peuvent être manipulés, jugeant qu'« il est aussi stupide de nier l'existence du racisme que de le voir partout »[29]. Il prend parfois position sur des questions d'actualité comme l'affaire Rushdie, auteur des Versets sataniques : ce qui serait en jeu ce serait la liberté de création, présentée comme une espèce d'absolu dans la littérature ou dans l'art. Freund n'approuve ni l'un ni l'autre au motif que toute civilisation a pour fondement une hiérarchie des valeurs et des normes qu'un absolu réduirait à néant. Quelle que soit la civilisation, les valeurs ne se valent pas, ou bien elle devient moribonde[30]. En cela il rejoint la pensée de Max Weber sur « Le polythéisme des valeurs », mais se distancie de la pensée prédominante.
Philosophe de formation, Freund souhaitait remettre la philosophie à l’honneur et notamment la métaphysique[31]. Il y œuvra dans Philosophie Philosophique. Sa dernière œuvre achevée sera L'essence de L’Économique. Il mourra peu après.
Ses travaux ont fortement influencé plusieurs de ses anciens élèves, la philosophe Chantal Delsol et le sociologue Michel Maffesoli[32], mais aussi Pierre-André Taguieff qui considère que Freund compte parmi les rares penseurs du politique que la France a connus au XXe siècle[33].
Ainsi, Julien Freund participe au Congrès du GRECE en 1975 et en 1984. Le thème de ce dernier congrès est alors « Des élites pour quoi faire ? ». Freund y intervient aux côtés de Alain de Benoist, Pierre Bercot, Jacques Bompaire et Armin Mohler (ancien secrétaire d'Ernst Jünger et longtemps conseiller de Franz Josef Strauss). Sa contribution portait le titre de « Plaidoyer pour l’aristocratie »[34].
Il intervient ainsi dans le premier numéro de la revue Elemente (pendante de la revue Éléments du GRECE) et qui compte plusieurs plumes historiques de l’extrême-droite. Communiste libertaire et spécialiste de l’extrême droite[35],[36], Alain Bihr voit dans cette collaboration à la revue Elemente la preuve d’un engagement de Julien Freund aux côtés de nostalgiques du nazisme. En effet, selon Bihr, « cautionner une revue publiant des textes de dignitaires nazis ne semble pas avoir particulièrement dérangé Julien Freund »[37].
Cette accusation, compte tenu du passé reconnu de résistant et déporté de Julien Freund, a entrainé de vives réactions parmi ceux qui le connaissaient. Julien Freund lui-même a récusé le nazisme sous toutes ses formes sa vie durant[réf. nécessaire]. Il s’agit d’une conclusion isolée d’Alain Bihr[réf. nécessaire] qui pose la question de sa pertinence, car on n’en trouve aucune autre équivalente dans la littérature extrêmement abondante consacrée à Julien Freund, ne serait-ce dans les deux recensions quasi exhaustives de Piet Tommissen(de). Jean-Paul Sorg le défend en excipant de « son expérience même de maquisard et puis de militant politique, si brève fût-elle »[38].
Jean Hur dans Biographie alsacienne Heimetsproch rapporte cette remarque de Julien Freund : « C’est avec le sourire que j’accumule les diverses manières de me classer politiquement, depuis l’extrême-gauche jusqu’à l’extrême-droite »[39].
Europa ohne Schminke (Drückerei Winkelhagen, Goslar 1967).
Qu’est-ce que la politique ? (Seuil, 1968 et 1978).
Max Weber (Collection « Sup-Philosophie » PUF, 1969).
Le Nouvel âge. Éléments pour la théorie de la démocratie et de la paix (Marcel Rivière, 1970).
Le Droit d’aujourd’hui (PUF, 1972).
Les Théories des sciences humaines (PUF, 1973).
Pareto. La théorie de l’équilibre (Seghers, 1974).
Georges Sorel. Eine geistige Biographie, Siemens-Stiftung, Munich, 1977.
Les Problèmes nouveaux posés à la politique de nos jours (Université européenne des affaires, 1977).
Utopie et violence (Marcel Rivière, 1978).
Il luogo della violenza (Cappelli, Bologna 1979).
La Fin de la Renaissance (PUF, 1980).
La crisis del Estado y otros estudios (Instituto de Ciencia política, Santiago de Chile 1982).
Idées et expériences. Les activités sociales : regards d’un sociologue (Institut des Sciences Politiques et Sociales de l’U.C.L., Louvain-la-Neuve 1983).
Sociologie du conflit (PUF, 1983).
Idées et expériences (Institut de sociologie de l’UCL, Louvain-la-Neuve 1983).
Philosophie et sociologie, Cabay, Louvain-la-Neuve, 1984.
Politique et impolitique, Sirey, 1987.
Philosophie philosophique, Découverte, 1990.
Études sur Max Weber, Droz, Genève, 1990.
Essais de sociologie économique et politique, Faculté catholique Saint-Louis, Bruxelles 1990.
L’Aventure du politique. Entretiens avec Charles Blanchet (Critérion, 1991) ; rééd. Perspectives Libres, 2021.
D’Auguste Comte à Max Weber, Economica, 1992.
L’Essence de l’économique, Presses universitaires de Strasbourg, Strasbourg, 1993.
Diritto e Politica. Saggi di filosofia giuridica, Edizioni Scientifiche Italiane, Napoli, 1994.
Il Terzo, il nemico, il conflitto. Materiali per una teoria del Politico, Giuffrè, Milano,1995.
Warfare in the modern world: a short but critical analysis, Plutarch Press, Washington D.C., 1996.
Voci di teoria politica, Antonio Pellicani Editore, Roma, 2001.
Vista de conjunto sobre la obra de Carl Schmitt, Struhart & Cía., Buenos Aires, 2002.
Lettres de la vallée : Méditations philosophiques et politiques, posthume, texte inédit établi et annoté par Gilles Banderier, La Nouvelle Librairie, coll. Éternel Retour, Paris, 302 p., 2021 (ISBN978-2491446642)
Die Industrielle Konfliktgesellschaft (1977).
Der Unauffindbare Friede (1964 Berlin pour le 75e anniversaire de Carl Schmitt).
Die Politik als Heillehre (1974).
Die Demokratie und das Politische (Berlin 1967, 288 pages).
Die neue Bewertung des Krieges als Mittel der auswärtigen Politik nach 1870 (1970).
Son œuvre comprend aussi un nombre très important d’articles, d’essais, de préfaces et de communications. On en trouvera la liste dans une bibliographie de Julien Freund établie par Piet Tommissen(de), qui va jusqu'en 1984 et qui figure en annexe de Philosophie et Sociologie (Cabay, Louvain-la-Neuve, 1984, p. 415-456 : « Julien Freund, une esquisse bio-bibliographique »).
Julien Freund, « Racisme et sionisme », Revue des Deux Mondes, mai-juin 2023, p. 129-137.
Julien Freund, « Georges Sorel », texte établi à partir du manuscrit original et publié en postface à la nouvelle édition des Réflexions sur la violence, Paris, La Nouvelle Librairie, 2023, p. 381-399.
« Un inédit de Julien Freund : ''L’âge de fer de la décadence'' », Éléments, 204, octobre-novembre 2023, p. 41-43.
Bibliographie
Olivier Arnaud (dir. Pierre Manent), La Signification du libéralisme à partir de la philosophie politique de J. Freund, Paris, École des hautes études en sciences sociales, 2001 (thèse de doctorat en philosophie).
Alessandro Campi, Carl Schmitt, Freund, Miglio: figure e temi del realismo politico europeo, La Roccia di Erec, Fiorenza 1996.
Sébastien de La Touanne, Julien Freund. Penseur « machiavélien » de la politique, L’Harmattan, Paris, 2004.
Frodouald Ngamije (dir. Jean-Pierre Cléro), La Portée de la pensée de Julien Freund concernant les conflits internes aux régimes politiques contemporains, Rouen, université de Rouen, 2009 (thèse de doctorat en philosophie).
(es) Juan Carlos Valderrama Abenza, "El dolor y la muerte en Julien Freund", in: ANRUBIA, E. (ed.), Filosofías del dolor y la muerte, Comares, Granada 2007, p. 53-89.
(es) Juan Carlos Valderrama Abenza, "El orden social: Síntesis de la actualidad de las esencias", in: Juan Carlos Corbetta et Ricardo Sebastián Piana, El valor de lo político: Estudios sobre Julien Freund, Prometeo Libros, Buenos Aires 2010, pp. 95-120.
Alain de Benoist, Ce que penser veut dire. Penser avec Goethe, Heidegger, Rousseau, Schmitt, Péguy, Arendt..., Éditions du Rocher, 2017.
Revues
Revue européenne des sciences sociales, « Critique des théories du social et épistémologie des sciences humaines : études en l’honneur de Julien Freund », 19, no 54-55, Droz, Genève 1981.
(nl) Tijdschrift voor de studie van de verlichting en van het vrije denken, "Politiek en decadentie volgens Julien Freund", 11, no 4, 1983.
(it) Studi Perugini, Università degli Studi di Perugia, no 1, 1996.
(es) Empresas políticas, Sociedad de Estudios Políticos de la Región de Murcia, no 5, 2004.
Alain Bihr, "L’extrême droite à l’université : le cas Julien Freund", Revue Agone, no 54, 2014.
Charles Blanchet, "Julien Freund (1921-1993). Le maître de l’intelligence du politique et notre ami à l’« enfance éternelle »", Paysans (París), vol. 37, no 221, 1993, p. 7-20.
↑Jean Hur « Julien Freund, philosophe, sociologue et ethnologue ; médiateur entre les pensées allemande et française », dans Biographie alsacienne, Heimetsproch, 1993.
↑Déserteurs recherchés par la Gestapo : archives de la Moselle, Metz, Cote 4 AR 14. En liste 1, KUGLER Hermann 20.7.1921 Forbach SKT GEORG mari de Émilie Freund ainée des sœurs de Julien Freund, et en liste 2, Freund Antonius Heinrichsdorf disparu à Heinrichsdorf (no 3). Les noms ont été germanisés.
↑Joseph Dillenschneider, « Les passeurs lorrains », Souvenirs de Guerre de passeurs et de résistants au pays de Sarrebourg et de Dabo 1940-1945, Éditions Pierron (Sarreguemines), décembre 1979 Dépôt légal : 79/4-N° 337.
↑ ab et cPaul-François Paoli, « Julien Freund, l'«inconformiste» capital », Le Figaro, (lire en ligne).
↑Le Républicain Lorrain du 12.09.1993, article nécrologique de Gérard Stricher intitulé « Disparition d’un grand penseur ».
↑Dernières Nouvelles d’Alsace (date ?), Festival européen des écrivains à Strasbourg, article signé Christian Lutz-Sorg : « Julien Freund à l’honneur, Prix européen de l’écrivain d’Alsace ».
↑La Cuisine alsacienne et la Cuisine à l’alsacienne. Citation de J. Freund par Gilles Pudlowski dans « La jeune cuisine d’Alsace », Albin Michel, (ISBN2-226-02816-1).
↑Julien Freund Le maître de l’intelligence du politique et notre ami à l’« enfance éternelle » Ifocap Philosophie 1993.
↑« Le Doyen Julien Freund », dans Biographie alsacienne Heimetsproch de Jean Hur.
↑« L’hommage à Julien Freund », Républicain Lorrain du 31.12.1993, .
↑Philippe Roman, « Max Weber, Isabelle Kalinowski, La science, profession et vocation. Suivi de "Leçons wébériennes sur la science & la propagande" », Lectures, (ISSN2116-5289, lire en ligne, consulté le ).
↑« Weber, savant et politique », sur L'Humanité, (consulté le ) : « Si Freund et Aron s'étaient attachés à transmettre la mise en garde de Weber sans déformation, ils auraient fait oeuvre pieuse. Mais en en faisant un principe de « neutralité axiologique », ils ont, intentionnellement ou non, forgé la machine de guerre dont l'Université française avait besoin pour mieux faire barrage à une vision marxiste de l'économique et du social qui, dans les années soixante, se montrait particulièrement conquérante intellectuellement. »
↑ Muller Pierre : Carl Schmitt et les intellectuels français. La réception de Carl Schmitt en France, Mulhouse, Éditions de la Fondation alsacienne pour les Études historiques et culturelles, 2003 p. 55-104.
↑ a et bDavid Cumin, « Le concept du politique : Carl Schmitt et Julien Freund comparés », p. 203 à 216, inGil Delannoi, Pascal Hintermeyer, Philippe Raynaud et Pierre-André Taguieff (dir.), Julien Freund : la dynamique des conflits, Paris, Berg International, coll. « Dissonance », , 314 p., 15,4 × 23,9 cm (ISBN978-2-917-19136-1)
↑Lettre d’Europe, Faux raisonnements sur l’affaire Rushdie » par Julien Freund, L’Analyste 27/automne 1989 (revue du Québec).
↑Julien Freund, Vive la philosophie !, Idées, 1990) « On attend d’elle (la philosophie) qu’elle soit ce qu’elle a toujours été : l’illustration du monde et de l’être par les idées ».
↑Sylvain Laurens, Alain Bihr, « L’extrême droite à l’université : le cas Julien Freund », Agone, , p. 13-26 (lire en ligne).
↑Jean-Paul Sorg, « Julien Freund, ou de la difficulté de penser la politique ! », réponse à Alain Bihr dans Histoire et Anthropologie no 8, juillet-septembre 1994.
↑Julien Freund, philosophe, sociologue et ethnologue, médiateur entre la pensée allemande et française, chapitre « Un esprit singulier et non conformiste ».
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Pałac w Kamieńcu nr rej. A/347/60 z 7 marca 1960[1] Pałac w Kamieńcu, widok z zachodu (2013) Państwo Polska Województwo śląskie Miejscowość Kamieniec Adres ul. Polna 2 Położenie na mapie gminy ZbrosławicePałac w Kamieńcu Położenie na mapie PolskiPałac w Kamieńcu Położenie na mapie województwa śląskiegoPałac w Kamieńcu Położenie na mapie powiatu tarnogórskiegoPałac w Kamieńcu 50°24′13,2″N 18°42′43,2″E/50,403667 18,712000 Multimedia...
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Untuk musikal Universal tahun 1955, lihat So This Is Paris (film 1955). So This Is ParisPoster rilis teatrikalSutradara Ernst Lubitsch ProduserDitulis oleh Hanns Kräly Rob Wagner Robert E. Hopkins BerdasarkanLe Reveillon (sandiwara tahun 1872) karya Henri MeilhacLudovic HalévyPemeranMonte BluePatsy Ruth MillerLilyan TashmanSinematograferJohn J. MescallPerusahaanproduksiWarner Bros.DistributorWarner Bros.Tanggal rilis 31 Juli 1926 (1926-07-31) Durasi80 menitNegara Amerika Serikat Bahasa...
Gambar letak kamera menggunakan teknologi garis gawang Dalam sepak bola, teknologi garis gawang (bahasa Inggris: goal-line technology, sering disingkat GLT) merupakan salah satu cara yang digunakan untuk menentukan bilamana bola telah sepenuhnya melewati garis gawang dengan bantuan berbagai perangkat elektronik dan pada saat yang sama membantu wasit dalam menyatakan sebuah gol telah terjadi atau tidak. GLT tidak ditujukan untuk menggantikan peran wasit dan para hakim garis, tetapi lebih m...
German journalist Daniela SchadtDaniela Schadt in 2017Partner of the President of GermanyIn role18 March 2012 – 18 March 2017PresidentJoachim GauckPreceded byBettina WulffSucceeded byElke Büdenbender Personal detailsBornDaniela Schadt (1960-01-03) 3 January 1960 (age 63)Hanau, West GermanyDomestic partner(s)Joachim Gauck (2000–present)Alma materUniversity of FrankfurtOccupationJournalist and Editor Daniela Schadt (born 3 January 1960 in Hanau, West Germany) is a German jour...
Former humor publication in California (1945-1967) Desert Rat Scrap Book The Desert Rat Scrap Book (or DRSB) was a (roughly) quarterly, southwestern humor publication based in Thousand Palms, California. DRSB was published in editions of 10,000 to 20,000 copies, whenever its creator, Harry Oliver had sufficient material, and money enough to pay the printer. Forty-six issues were printed and distributed via Southern California bookstores and newsstands, and by mail worldwide. DRSB was devoted ...
Virata CorporationTypePublic (Inactive Acquired)IndustryFabless semiconductor companyFounded1998HeadquartersSanta Clara, CaliforniaProductsHelium Argon Solos ISOS The Helium 210-80 chipset is typical of the dual-ARM core platform used by Virata at that time Timeline Virata Corporation is an inactive acquired company that was a major contributor to the Cambridge Phenomenon or Silicon Fen high-tech cluster in the United Kingdom. Case studies[1] and research papers[2] have been c...
Non-profit organization based in Ghana African Library and Information Associations and Institutions (AfLIA)AbbreviationAfLIAFormation5 July 2013TypeInternational non-governmental organization, Non-profitPurposeTo empower the library and information community to actively promote the African development agenda through dynamic services that transform livelihoods.HeadquartersAccra, GhanaRegion AfricaOfficial language English, French, PortuguesePresidentMr. Alim GargaExecutive DirectorDr. Helena ...
Japanese actor Shouma Kai甲斐 翔真Kai at Opening Ceremony of the Tokyo International Film Festival, 2017.Born (1997-11-14) 14 November 1997 (age 26)TokyoNationalityJapaneseOccupationActorYears active2015-presentAgentAmuse, Inc.Height185 cm (6 ft 1 in)[1] Shouma Kai (甲斐 翔真, Kai Shōma, born 14 November 1997, in Tokyo)[1] is a Japanese actor. He is represented with Amuse, Inc. Biography Kai debuted in 2015. He was scouted by the talent agency...
1976 studio album by Jaco PastoriusJaco PastoriusStudio album by Jaco PastoriusReleasedAugust 1976RecordedOctober 1975StudioCamp Colomby Studios, Columbia Recording Studios C&B, New York CityGenreJazz fusion, post-bop, funkLength42:09 / 55:13 (remastered edition with bonus tracks)LabelEpic/Legacy (Sony)ProducerBobby ColombyJaco Pastorius chronology Jaco(1974) Jaco Pastorius(1976) Word of Mouth(1981) Professional ratingsReview scoresSourceRatingAllMusic[1]Sputnikmusic[2...
Dutch astronomer (born 1943) Elly DekkerBorn1943 (age 79–80)Haarlem, the NetherlandsNationalityDutchAlma materUniversity of UtrechtAwardsCaird MedalScientific careerFieldsAstrophysics, History of astronomyInstitutionsMuseum Boerhaave, Royal Museums Greenwich Elisabeth (Elly) Dekker (Haarlem, 1943) is a Dutch astronomer and science historian, specialising in the history of astronomy. She studied theoretical physics and astronomy at Utrecht University.[1] In 1975 she obt...