Il est membre de l’Institut universitaire de France depuis 2004. De 2003 à 2005, il fut président de la fondation du 2-Mars, un groupe de réflexion républicain. Il participe occasionnellement à l'émission Le RDV des politiques le samedi à 11 heures sur France Culture (2009).
Il est membre du comité de rédaction de la revue Commentaire.
Il a publié des travaux sur les « nouvelles radicalités » et le pluralisme de l'extrême gauche. Il avance que l’extrême gauche « est en quête d’une alternative globale au “système” comparable à ce que promettait autrefois le marxisme dans ses diverses versions, mais elle est elle-même trop pénétrée de l’imaginaire démocratico-libéral pour pouvoir proposer une telle alternative[5]. »
Il tente de décrire l'apport du positivisme juridique de Hans Kelsen et Herbert Hart en théorie démocratique et les objections contemporaines de Ronald Dworkin plus libéral à ce sujet[6].
Dans le contexte de l'élection présidentielle française, il publie, en , un article sur le populisme où il développe des thèses sur les relations entre le populisme et la démocratie moderne[7].
L'Esprit de la Ve République, Perrin, 2017, 282 p.
Emmanuel Macron : une révolution bien tempérée, Desclée de Brouwer, 2018, 197 p.
La Laïcité, Histoire d'une singularité française, Gallimard, 2019, 240 p.
Préfaces
Philippe Raynaud est l'auteur de préfaces assez fournies de livres classiques dont celui du philosophe et politicien irlandais Edmund Burke (1729-1797), Réflexions sur la révolution de France[2].
« On peut aussi estimer que les thèses fondamentales du libéralisme (les droits, la limitation du pouvoir, la distinction de la société et de l’État) peuvent être articulées de différentes manières, dont certaines pourraient faire droit aux préoccupations d’un conservateur socialiste comme Michéa. Le philosophe polonais Leszek Kołakowski a tenté jadis de montrer comment on pouvait être "socialiste-conservateur-libéral" : c’est peut-être là un oxymore, mais sans doute pas plus qu’"anarchiste tory". »