En 2014, il devient adjoint au maire d'Ouchamps délégué à l'urbanisme[5], commune désormais fusionnée en une commune nouvelle au sein du Controis-en-Sologne.
Il participe, au second tour de l'élection présidentielle de 2017, à la négociation de l'accord entre Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen. À la suite de l'échec de cette négociation avec le Front national, Thomas Ménagé démissionne de son poste de chef de cabinet de Dupont-Aignan et renonce à être candidat aux législatives, faisant état d'un désaccord stratégique[7],[8]. Il affirme par la suite s'être « rendu compte que la seule chose qui intéressait Nicolas Dupont-Aignan était de se faire réélire député »[2].
Il est également membre de la commission des Affaires européennes de juin 2022 à novembre 2023, au sein de laquelle il a rendu un rapport d’information portant sur le bilan des accords de libre-échange conclus par l’Union européenne[14],[15].
En janvier 2023, il est nommé rapporteur du Groupe Rassemblement national à l'occasion des débats parlementaires sur le projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale et chargé de défendre la position du Rassemblement national lors des débats et dans les médias[16],[17].
Lors des débats en commission des Affaires sociales, il condamne les propos de Sébastien Jumel, qui défend les syndicats ayant coupé l'électricité des permanences parlementaires des députés favorables à la réforme[18].
En avril 2024, il est nommé membre de la commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie. Il est décrit, lors des premières réunions de la commission, comme étant le seul membre du Groupe Rassemblement national qui y siège à « pencher vers le "pour" »[19].
Rapports difficiles avec le maire de Montargis
En , le maire de Montargis, Benoît Digeon (LR), le compare à un fasciste à « sortir par le crochet du boucher »[20] et indique qu'il refuse de l'inviter aux commémorations organisées dans sa commune.
La préfète de région intervient personnellement pour demander à l'édile d'inviter le député. À la suite du refus du maire de Montargis, le sous-préfet de Montargis informe qu'il ne se rendra plus aux manifestations organisées dans la ville tant que le député n'y sera pas invité[21],[22].
Le 7 juillet 2024, il est réélu député de la quatrième circonscription du Loiret en réunissant 62,59% des voix au second tour, après avoir réuni 49,65% des voix au premier tour[24].
Le 15 septembre 2024, Jordan Bardella le nomme directeur de campagne d'élections législatives qui pourraient intervenir avant le terme de la législature en cours[26].
Au cours du mois de septembre 2024, il dépose, aux côtés de Marine Le Pen, une proposition de loi visant à abroger la réforme des retraites de 2023 qui est examinée lors de la journée d'initiative parlementaire du Groupe Rassemblement national[27] et dont il est nommé rapporteur[28]. D'abord vidée de sa substance en commission, elle est finalement rejetée par l'Assemblée nationale le 31 octobre 2024[29].
Il a également été directeur général de Debout la France de 2017 à 2019.
Il est, de 2019 à 2022, cadre dans l'immobilier et la construction[30].
Vie privée
En janvier 2024, il révèle son homosexualité dans un ouvrage de la journaliste Sonia Tir[31] mais indique « ne pas vouloir être un étendard » ou « en faire un fait politique »[32]. Mediapart évoque le « premier coming out d’un élu du Rassemblement national »[33].
En , il appelle à la dissolution du Groupe union défense (GUD), dont plusieurs anciens membres ont pourtant d'importants liens avec le RN. Cette prise de position s'inscrit, selon L'Opinion, dans une prise de distance du RN vis-à-vis de ces anciens membres du GUD[34],[35].
En , il déclare que le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a « parfois tendance à exagérer » les conséquences possibles du réchauffement climatique, tout en ne niant pas ce phénomène, et indique qu'on ne peut pas « se baser uniquement » sur ses recommandations en matière de politique environnementale. Il estime qu'elles pourraient « contrevenir à la qualité de vie des Français » et « contrevenir à notre économie, à la croissance ». Il est en retour accusé de climatoscepticisme par la majorité présidentielle et la gauche[36],[37],[38].
À la fin de l'été 2023, il dépose également une proposition de résolution afin que les programmes télévisuels de première partie de soirée commencent plus tôt[39]. S'appuyant sur des données Médiamétrie, il dénonce un décalage de 29 minutes de l'horaire de lancement du prime-time en 13 ans, pénalisant selon lui « la France qui se lève tôt » et les familles[40].
↑Philippe Albine, « L'Avenir français, parti proche du Rassemblement national, s'implante dans le Loiret », La République du Centre, (lire en ligne, consulté le )
↑Pascale Auditau, « Départementales : à Montargis, le président de l'Agglo en photo sur un tract du binôme soutenu par le Rassemblement national », La République du Centre, (lire en ligne, consulté le )
↑Ivanne Trippenbach, « « Pourquoi le Rassemblement national nous ferait peur ? » : dans le Loiret, la normalisation de l’extrême droite », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )