Pour un article plus général, voir Lignes d'autobus express en Île-de-France.
Le transport collectif en site propre Massy - Saint-Quentin est une ligne de bus à haut niveau de service (BHNS) organisée par Île-de-France Mobilités et mise en service progressivement depuis 2000. Elle est utilisée principalement par la ligne Express 91.06 du réseau de bus Paris-Saclay entre Massy et Saclay, ainsi que par les lignes 5154 et 9111 du réseau de bus Île-de-France Ouest entre Saclay et Saint-Quentin-en-Yvelines, sur certaines sections[1].
Cette ligne de bus en site propre est destinée à terme à faciliter les déplacements de banlieue à banlieue, en transports en commun dans les départements de l'Essonne et des Yvelines. Pour ce faire, elle reliera la gare RER B/C de Massy - Palaiseau à la gare de Saint-Quentin-en-Yvelines.
Ayant notamment pour vocation de desservir le plateau de Saclay et l'université Paris-Saclay, la ligne propose une fréquence de passage d'un bus toutes les quatre minutes aux heures de pointe[2].
Aujourd'hui[Quand ?], l'itinéraire du TCSP est principalement parcouru par les bus des lignes 91.05 et 91.06 du réseau de bus Paris-Saclay et des lignes 5154 et 9111 du réseau de bus Île-de-France Ouest, ainsi que la ligne 9 du réseau de bus Paris-Saclay et les lignes 199 et N63 du réseau RATP[5].
Les missions sont les suivantes :
Les fréquences et amplitudes des bus empruntant le TCSP sont les suivantes :
Sur sa partie la plus chargée, entre Joliot Curie et Université Paris Saclay, le TCSP est ainsi desservi en heure de pointe par plus 30 bus par heure et par sens (16 bus de la 91.06, 12 bus de la 9, 2 bus de la 91.10). On note cependant que seule la section Massy Palaiseau - Ecole Polytechnique est desservie 24h/24 chaque jour de la semaine.
Dès sa création, la ligne 91.06 connait une affluence importante[11]. Quant à la ligne 91.10, elle permet une connexion directe depuis le plateau de Saclay à l'aéroport de Paris-Orly.
Afin d'y répondre, depuis le 30 mai 2011, Île-de-France Mobilités (ex-STIF) a investi dans l’achat de véhicules neufs et procédé à un important réaménagement de la grille horaire. En effet, le STIF a financé la livraison de neuf nouveaux bus articulés de grande capacité (37 places assises et 110 places debout), venant en remplacement des autocars actuels dont la capacité est de 55 places, afin d'améliorer dès à présent les conditions de voyages des utilisateurs de la ligne Express 91.06, et d’anticiper une demande en progression constante. En complément de ces nouveaux bus, de nouveaux horaires et fréquences ont été instaurés afin d'améliorer la lisibilité du parcours ainsi que l’articulation des circuits dits « itinéraires nord et sud ». Dans le même temps, la fréquence de la ligne 91.10 qui dessert l’aéroport d’Orly a également été améliorée afin de mieux répondre à la demande des voyageurs, notamment le week-end. Intégralement financées par le STIF, ces évolutions s'inscrivent dans sa politique de développement d’offre à l’échelle régionale, notamment sur des lignes dites « structurantes » entre les grands pôles d’habitations et les pôles économiques locaux.
Depuis le 31 mai 2011, l'exploitation des lignes Express 91.06 et 91-10 est commune[11].
À compter du 28 août 2017, la ligne 91.06C est renforcée afin d'améliorer la desserte de l'école CentraleSupélec et du quartier universitaire du Moulon. Ainsi, la fréquence est désormais d'un bus toutes les quatre minutes aux heures de pointe en semaine et d'un bus tous les quarts d'heure aux heures creuse ; un service est créé le week-end. L'amplitude horaire est élargie de 6 h à minuit. Par ailleurs, la ligne 91.06D est supprimée à cette occasion[12].
Le 27 août 2018, les lignes 91.06 et 91.10 subissent une refonte. La ligne 91.06 abandonne les variantes A et B, et seul le trajet entre la gare de Massy - Palaiseau et le Christ-de-Saclay par le plateau du Moulon (anciennement 91.06C) est conservé sous cet indice.
La ligne 91.06B est reprise par la section entre la gare de Massy - Palaiseau et la gare de Saint-Quentin-en-Yvelines de la ligne 91.10, qui passe désormais systématiquement par le plateau précité. De plus, son amplitude horaire est étendue jusqu'à 23 h (derniers départs des terminus).
Pour la ligne 91.06A (Gare de Massy - Palaiseau à Gare de Saint-Quentin-en-Yvelines par La Martinière), une nouvelle ligne qui reprend le même itinéraire est créée avec l'indice 91.11. Elle circule du lundi au vendredi de 5 h 30 à 22 h et le samedi de 7 h à 20 h[13].
Cette liaison est inscrite au Schéma Directeur de la Région Ile-de-France (SDRIF) d’avril 1994, et vise à relier la Ville Nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines à Orly, en passant par Massy, la ville de Palaiseau et le Plateau de Saclay[4].
Elle constitue pour le territoire un enjeu considérable[4], qui permettra à travers une liaison rapide en site propre entre Massy et Saint-Quentin-en-Yvelines, d'améliorer l’accessibilité, la qualité de service et la rapidité de la ligne, un accès rapide aux RER B et C à Massy, au RER C à Saint-Quentin-en-Yvelines et aux infrastructures de transport régionales et internationales (Ligne 12 du tramway d'Île-de-France, lignes Transilien, TGV à Massy, Aéroport d’Orly). Cette liaison participera à l’amélioration du cadre de vie des riverains, grâce à une insertion urbaine soignée intégrant les modes de déplacement doux (piétons, cyclistes). Elle proposera une réponse aux perspectives de développement du Plateau de Saclay, en tenant compte de la demande actuelle et des projets d’aménagement visant à créer un cluster scientifique et technologique de rang mondial, avec notamment l’implantation de nombreux établissements scientifiques[14].
Le site propre pour transports en commun (SPTC) de la gare de Massy - Palaiseau (RER B) à Palaiseau - École Polytechnique s’intègre dans le projet global du TCSP Massy - Saint-Quentin-en-Yvelines. À la suite de sa réalisation, le temps de parcours entre la gare de Massy et l’école, à l'arrêt Polytechnique Lozère, est passé de 16 à 9 minutes. La fréquence des bus est de 4 à 6 minutes aux heures de pointe et de 15 à 20 minutes aux heures creuses[4].
Longue de 6,250 kilomètres, cette section comporte huit stations, toutes accessibles aux personnes à mobilité réduite dont quatre nouvelles créées : Massy Gare-Est, Palaiseau-Ville, La Vallée et de Camille Claudel[4].
Cette section est fréquentée par 4 150 voyageurs par jour contre 1600 en 2005, soit 851 000 voyageurs par an[4]. Depuis la mise en service du site propre sur ce tronçon, la fréquentation de la ligne a augmenté de plus de 80 % (entre 2006 et 2010)[11].
Sous maîtrise d’ouvrage du Conseil général de l'Essonne, l'opération d'aménagement aura coûté 30 millions d’euros sans le matériel roulant, financés par l’État, la Région et le Département de l’Essonne[4].
La section de site propre École Polytechnique - Christ-de-Saclay est longue de 7 kilomètres. La desserte est assurée par des bus articulés de la ligne Express 91.06 avec une fréquence de quatre minutes aux heures de pointe[17].
Sa réalisation complète et optimise l’offre de transport globale du campus urbain de Paris-Saclay et renforce le maillage avec les lignes existantes. Elle induit d’importants gains de régularité et de ponctualité pour les bus, en évitant les points noirs du secteur (Le Christ-de-Saclay, échangeur de Corbeville, etc.). Elle permet également d'assurer la continuité des circulations douces, en tenant compte des autres itinéraires piétons et cyclables actuels ou projetés[15]. Elle s'accompagne de la réalisation de pistes cyclables et de cheminements piétons en continu le long du projet et raccordés aux cheminements existants[17].
Cette section est utilisée par les lignes « Express 91 », qui verront leur temps de parcours davantage réduit, mais aussi par d’autres lignes de transport : la ligne 9 du réseau Paris-Saclay Mobilités, entre Corbeville et le Christ de Saclay, et la ligne 10 du réseau Paris-Saclay Mobilités, sera restructurée pour emprunter le TCSP entre Saint-Aubin et le Christ de Saclay.
En offrant une véritable alternative à l’automobile, le TCSP s’inscrit dans une démarche de développement durable[15].
La réalisation de la section École Polytechnique - Christ-de-Saclay permettra la desserte de cinq communes de l’Essonne : Saclay, Saint-Aubin, Gif-sur-Yvette, Orsay et de Palaiseau, à travers onze stations[17].
Son tracé a ses extrémités et ses impératifs d’insertion fixés, afin de s'assurer de la compatibilité du projet avec l’urbanisation future et de desservir les grands pôles du plateau, via une liaison complémentaire des lignes d’intérêt local. Certaines questions restaient à trancher, notamment sur la traversée du secteur du Moulon, une variante de tracé étant proposée au nord. La section permettrait sur le tracé de base, dans le secteur du Moulon, la desserte de l'urbanisation future et celle des établissements existants (IUT, Supélec, etc.). La variante permettrait d'accompagner les développements futurs du projet de cluster.
La question du franchissement de la RN 118, par un nouveau pont ou par le pont existant, longtemps en question, a été tranchée en faveur d'un nouveau pont (appel d'offres en cours en juillet 2013)[15]. La construction de l'ouvrage d'art s'est achevée avant la fin de l'année 2014.
Le coût de réalisation de l’infrastructure du projet est estimé à 54,5 millions d’euros (aux conditions économiques de 2008)[17]. Le matériel roulant est estimé à environ 12 millions d’euros[16].
Cette section sera réalisée à la suite de celle reliant École Polytechnique à Christ de Saclay, en deux étapes : d'abord, de Christ de Saclay à Châteaufort, puis jusqu'à Magny-les-Hameaux, permettant la finalisation de la réalisation du site propre du TCSP Massy - Saint-Quentin[3]. Cette section n'est majoritairement pas en site propre, et emprunte la D36 de CEA Porte Nord jusqu'à Mérantais. Dans la direction de Mérantais, la desserte des arrêts Rond-Point de Villiers, Rond-Point de Châteaufort et Geneviève Aubé situés d'un seul côté impose de réaliser un tour de rond-point.
Cet article ou cette section contient des informations sur un projet de transport en Île-de-France.
Cette section est pressentie pour constituer une future ligne T Zen[19].
En 1997, l'enquête publique pour le démarrage des travaux sur la section de la gare de Saint-Quentin-en-Yvelines à la zone d'activités des Mérantais à Magny-les-Hameaux débute[20]. La section de site propre entre Saint-Quentin-en-Yvelines et Magny-les-Hameaux est mise en service en mars 2001[21].
La section de site propre Magny-les-Hameaux - Saint-Quentin-en-Yvelines est longue de 3,5 kilomètres. La desserte est assurée par des autocars des lignes 5154 et 9111 avec une fréquence de respectivement 30 et 15 minutes aux heures de pointe[17].
Cette section est utilisée par les lignes 91.10 et 91.11, qui a vu son temps de parcours davantage réduit, mais aussi par d’autres lignes de transport : la ligne 9 du réseau Paris-Saclay Mobilités, entre Corbeville et le Christ de Saclay, et la ligne 10 du réseau Paris-Saclay Mobilités, sera restructurée pour emprunter le TCSP entre Saint-Aubin et le Christ de Saclay.
La tarification de la ligne sera identique à celle de l'essentiel des lignes de bus et à celle des lignes de tramway et accessible avec les mêmes abonnements. Un ticket t+ permet un trajet simple quelle que soit la distance avec une ou plusieurs correspondances possibles avec les lignes de bus et de tramway pendant une durée maximale de 1 h 30 entre la première et dernière validation, mais pas avec le métro ni le RER.
Le financement du fonctionnement de la ligne (entretien, matériel et charges de personnel), est assuré par les exploitants des lignes empruntant le TCSP. Cependant, les tarifs des billets et abonnements dont le montant est limité par décision politique ne couvrent pas les frais réels de transport. Le manque à gagner est compensé par l'autorité organisatrice, Île-de-France Mobilités, présidée depuis 2005 par le président du conseil régional d'Île-de-France et composé d'élus locaux. Elle définit les conditions générales d'exploitation ainsi que la durée et la fréquence des services. L'équilibre financier du fonctionnement est assuré par une dotation globale annuelle aux transporteurs de la région grâce au versement transport payé par les entreprises et aux contributions des collectivités publiques[22].
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