Jusqu'en 1860, le nom officiel de la commune était en italien : San Martino Lantosca.
Géographie
Localisation
Chef-lieu de canton des Alpes-Maritimes et dernier village au nord de la vallée de la Vésubie, Saint-Martin-Vésubie est la principale porte d'accès au parc national du Mercantour. En 1987, Escapade, le bureau des Guides du Mercantour a été fondé dans le village par le guide de haute montagne Hervé Gourdel[2].
Appelée jusqu'en 1889 Saint-Martin-Lantosque car appartenant à l'ancien Val de Lantosque (ancien nom de la Vésubie), Saint-Martin-Vésubie, fut, dès 1864, réputée pour la qualité de son environnement, de ses eaux et de son climat estival, loin des chaleurs étouffantes de la côte.
Ces caractéristiques lui valent son surnom de « Suisse niçoise ».
Commune située dans une zone de sismicité moyenne[3].
Hydrographie et eaux souterraines
Le village est situé à proximité de la confluence de deux torrents alpins : la Madone de Fenestre à l'est et le Boréon à l'ouest. La Vésubie naît en contrebas du village.
Toutefois, le village est situé quelques mètres seulement en hauteur du niveau bas des torrents.
Le , de nombreux villages des diverses vallées des Alpes-Maritimes (Breil-sur-Roya, Fontan, Roquebillière, Tende et Saint-Martin-Vésubie...) sont fortement impactés par un « épisode méditerranéen » de grande ampleur[4]. Certains hameaux de la commune restent inaccessibles jusqu'à plus d'une semaine après la catastrophe et l'électricité n'a été rétablie que vers le . L'arrêté du portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle a identifié la commune au titre des « Inondations et coulées de boue du 2 au »[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 112 mm, avec 5,9 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 219,3 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 36,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −12 °C, atteinte le [Note 1],[14],[15].
Statistiques 1991-2020 et records ST-MARTIN-DE-VESUBIE-OBS (06) - alt : 994m, lat : 44°04'27"N, lon : 7°15'15"E Records établis sur la période du 01-01-1959 au 13-07-2023
Au , Saint-Martin-Vésubie est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[21].
Elle est située hors unité urbaine[22]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[22]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[23],[24].
L'occupation des sols met en évidence la prédominance de la forêt sur les territoires agricoles et les autres milieux semi-naturels. La forêt occupe 67,3 % de la surface communale et est constituée très majoritairement de conifères.
Les mentions anciennes de la localité sont : S. Martinus au XIIe siècle[26], Saint-Martin-de-Lantosque en 1748[27], San Martino Lantosca en 1834[28], Saint-Martin-de-Lantosque v. 1850[29], Saint-Martin-de-Lantosca en 1856[30], Saint-Martin-Vésubie en 1889[31].
En occitanalpin, la commune porte le nom de Sant Martin de Lantosca (prononcé [sow mar'ti de lan'tusko]). Certains pensent que Lantosque était l'ancien nom de la rivière. Saint-Martin dépendait des seigneurs de Bollène, comme le village de Lantosque et Loda au XIIe siècle[32]. La terminaison de Lantosque évoque un possible suffixe ligure Usca, Osc ou Asc indiquant une hauteur. La première partie n'est pas comprise.
Les mentions anciennes de la Vésubie sont : La Vésubie en 1789[33], la Vésune en 1819[34], La Vésubie en 1826[35]. En l'absence de formes plus anciennes, on se perd en conjectures. Il a existé sur le Trophée des Alpes une population gauloise les Vésubiens (Vesubionorum), Esubiens (Esubiani). Ils étaient placés vers Clans[33]. Le premier terme correspond au gaulois vesu, « valable, bon, digne de »[36].
Histoire
Origines
Érigé sur les bords d'un plateau glaciaire, le village apparaît dans l'histoire dès le XIIIe siècle, mais son site est occupé depuis la plus haute Antiquité (romanisation d'une population autochtone au Ier siècle avérée).
Au XIIe siècle, le village est mentionné sous le nom de Saint-Martin-de-Lantosque. Il s'est construit autour d'un prieuré fondé à l'abbaye de Saint-Dalmas-de-Pedona Borgo San Dalmazzo. Les Templiers administrent le sanctuaire de Fenestre jusqu'à leur arrestation.
Le castrum médiéval s'étend progressivement le long de la falaise surplombant le vallon de la Madone, sur laquelle s'étire la grande route du sel gagnant le Piémont depuis le port de Nice. Au Moyen Âge, la communauté de Saint-Martin est dotée d’un consulat[37].
Dans la réorganisation administrative du comté de Provence opérée en 1307 par Charles II, Saint-Martin fait partie de la « vicaria comitatus Vintimilli et vallis Lantusce ». Cette partie du comté comprend Sospel, Saorge, Breil, Pigna, La Roquette, Peille, Lucéram, Belvédère, La Bollène, Lantosque, Utelle, Roquebillière, Saint-Martin, La Tour et Valdeblore[38].
Le , un incendie consume une grande partie de la ville[39], ses fabriques de draps et ses entrepôts de marchandises. Les pertes sont évaluées à 160 000 florins d'or.
Jérôme-Marcel de Gubernatis, président du Sénat de Nice, obtient en 1684 l'inféodation du fief de Saint-Martin. Devant l'opposition de la population, cette mesure est annulée dans l'année.
Révolution et XIXe siècle
En , les troupes françaises franchissent le Var. La noblesse, les institutions niçoises et les émigrés quittent la Ville dans la précipitation. Les troupes sardes se retirent et établissent leur ligne de défense sur les hauteurs autour de Breil-sur-Roya, Saorge et le massif de l'Authion. Le commandement de l'armée sarde a été confié à Charles-François Thaon de Revel. Les troupes françaises entrent dans Saint-Martin-Lantosque (ancien nom de Saint-Martin-Vésubie) le . Les troupes sardes reprennent la ville en août mais doivent la céder aux Français en . Charles-François Thaon de Revel prend l'offensive en 1795, mais les troupes sardes commandées par Bonnaud sont battues par les troupes françaises commandées par le général Garnier. Bonnaud est tué au cours des combats autour de Saint-Martin-Vésubie. Le général Garnier a organisé la lutte contre les barbets en 1800-1801.
La commune devient définitivement française en 1860 mais perd une partie de son territoire qui devient italien (dont le vallon de la Madone de Fenestre), qui ne lui sera restitué qu'en 1947 (traité de Paris).
Joseph Mottet, un ferblantier installé à Saint-Martin-Vésubie alimente son atelier par une génératrice à courant continu de 50 kW, fonctionnant sous une hauteur de chute de 30 mètres puis vend son surplus d’énergie à la commune de Saint-Martin-Vésubie, qui devint ainsi la deuxième commune rurale de France, après La Roche-sur-Foron, en 1893 à bénéficier d’un éclairage public fonctionnant à l’électricité[40]. Il y a probablement une erreur sur la date d'électrification de la commune car dès 1886 plusieurs communes dont Beaurepaire en Isère ou Bourganeuf dans la Creuse bénéficiaient déjà d'un éclairage public à l'électricité. De nombreuses communes rurales s'équipèrent de cet éclairage bien avant 1893. Il y a lieu de vérifier et corriger cette assertion.
Juste parmi les Nations
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Alpes-Maritimes ont été occupées par la IVe armée italienne le . Grâce à la sympathie des autorités italiennes, la zone d’occupation italienne est devenue un refuge pour des milliers de Juifs. Les Juifs avaient un minimum de sûreté et une résidence légale sous les autorités italiennes, qui en mars 1943 les ont transportés de la côte à l’intérieur, dans la zone de Saint-Martin-Vésubie.
La sympathie des autorités italiennes était due à l'absence d'antisémitisme de la majorité de l'armée (dont le maréchal Ugo Cavallero et le général Mario Vercellino) et à l’œuvre du banquier juif italien Angelo Donati qui habitait à Nice et les a convaincus, avec le Père Marie-Benoît, de protéger les Juifs de la persécution des Allemands.
Après l’armistice des Italiens en septembre 1943, et sous la menace directe des autorités allemandes, un millier de Juifs de Saint-Martin-Vésubie remontent la vieille route du sel vers la vallée du Gesso pour se sauver en Italie. Cet épisode apparait dans le livre Étoile errante de J. M. G. Le Clézio.
Le commandant de la brigade de Saint-Martin-Vésubie, le maréchal des logis-chef Landry Mangon et sa femme, Adrienne Mangon, ont caché Jean-Claude Dreymann, un petit enfant de quinze mois ; un autre gendarme de la brigade, Joseph Fougère et sa femme, Yvonne Fougère, ont caché, de leur côté, sa sœur aînée, Cécile, âgée de cinq ans, en la faisant passer pour leur propre fille.
Les deux enfants restèrent cachés dans la gendarmerie pendant plusieurs mois ; leur mère, enceinte de huit mois, a pu ainsi échapper avec sa famille à la rafle du .
Les deux gendarmes et leurs épouses ont reçu, à titre posthume, le titre de « Justes parmi les nations » au cours d'une cérémonie qui s'est déroulée à Saint-Martin-Vésubie le [41].
Le , lors de la tempête Alex, le torrent Boréon et les rivières Vésubie et Tinée montent de 7 à 8 mètres au-dessus des niveaux habituels, ce qui provoque de nombreux dégâts matériels à Saint-Martin-Vésubie, dont l'effondrement du pont Maïssa qui franchissait le Boréon, l'emportement de la station-service, de la caserne des pompiers, d’une partie de la zone artisanale et de la gendarmerie du village[44].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[49].
En 2022, la commune comptait 1 379 habitants[Note 3], en évolution de −1,08 % par rapport à 2016 (Alpes-Maritimes : +2,85 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Saint-Martin-Vésubie possède un important patrimoine religieux, église paroissiale et patrimoine des confréries de pénitents noirs et blancs[61] :
église Notre-Dame-de-l'Assomption[62] : l'église a été construite au XIIe siècle par les Templiers et a été modifiée en 1694. Église du XVIIe siècle caractéristique du Baroque niçois. Elle possède plusieurs retables : retable du Rosaire de 1697, quatre panneaux datés de 1510 d'un retable attribué à l'école de Louis Bréa[63].
Église Notre-Dame-de-l'Assomption.
Nef.
Chœur.
Retable du Rosaire.
chapelle des Pénitents Blancs[64], chapelle Sainte-Croix, datant de la fin du XVIIe siècle. Elle possède un clocher coiffé d'un bulbe. La façade est ornée de sculptures de Giovani Parini de 1847. L'église possède une belle décoration baroque du XVIIe siècle, grand maître-autel et peintures sur les murs[65].
Façade de la chapelle des Pénitents Blancs.
Autel de la chapelle des Pénitents Blancs.
Élise Notre-Dame-de-l'Assomption : vitrail.
chapelle des Pénitents Noirs[66], chapelle Notre-Dame-de-la-Miséricorde. La chapelle a été construite au XVe siècle. Après l'incendie de 1470, elle a remplacé l'église paroissiale, le temps de la reconstruire. Le maître-autel a la forme d'un tabernacle couronné par deux anges dominé par un « martyre de saint Jean-Baptiste » sous le regard d'une Vierge étoilée de l'Assomption. Plusieurs tableaux sont installés sur les murs de la chapelle : une « Sainte Famille », « Le Christ au Temple », « Saint Pierre et saint Lazare », « La Madone de Fenestre » datée de 1655. La décoration date du XVIIe siècle[67].
Prieuré de Saint-Nicolas-d'Andobio : il subsiste des ruines de ce prieuré - abside sous cul-de-four - près de l'embranchement de la route vers Venanson. C'est un ancien prieuré bénédictin dépendant de l'abbaye de Saint-Dalmas-de-Pedona. Il est cité en 1067. Il est confirmé dans la liste des possessions de cette abbaye par le pape Innocent IV en 1246.
Monuments commémoratifs :
Monument commémoratif de l'Exode Biblique des Juifs[70] de Saint-Martin[71],[72].
Ouvrage d'infanterie du secteur fortifié frontalier dit ouvrage intermédiaire du Col du Fort[80].
La ville possède des vestiges de ses remparts du XIVe siècle. Des quatre portes que possédait la ville, il ne subsiste que la porte Sainte-Anne[81]. L'église et les bâtiments claustraux avaient été rebâtis en 1439. Avant la Seconde Guerre mondiale, les processions pour la Madone de Fenestre se formaient devant ce bâtiment.
Maison du coiffeur[83] rue du Docteur-Cagnoli et en arrière-plan, la maison des comtes de Gubernatis.
La rue du Docteur-Cagnoli, voie étroite et en forte pente, a la particularité d'avoir un caniveau au milieu. Elle est bordée de maisons anciennes, comme la maison du coiffeur et la maison des comtes de Gubernatis[84] datant du XVIe siècle.
L'aménagement de la ville en station d'agrément à la fin du XIXe siècle a vu la construction de villas de la Belle Époque permet au visiteur de découvrir agréablement le pays. L'hôtel de ville[85],[86] et la place Félix-Faure datent de 1863.
Deuxième village électrifié de France (1893), Saint-Martin-Vésubie a conservé son usine électrique dans les locaux du Musée des traditions vésubiennes[88], où se trouvent également les anciens moulins communaux (XVe siècle). Tous les aspects du patrimoine de la Vésubie y sont présentés sur 400 m2 d'exposition. Lors de la tempête Alex de 2020, le musée est détruit, les 3000 objets archéologiques et historiques de la réserve étant entraînés dans la rivière ; seule la partie du musée située dans les moulins édifiés en 1490 a été épargnée[89].
Le sanctuaire de la Madone de Fenestre[90] se trouve au pied du col de Fenestre (2 474 m). Site exceptionnel (1 950 mètres), au cœur du Parc national du Mercantour, il permet des randonnées jusqu'en Italie (1 heure de marche). Le sanctuaire est un ancien prieuré bénédictin situé sur une ancienne voie romaine, il est devenu une commanderie des templiers et donné à l'Église au XVIe siècle. Après plusieurs incendies, la restauration du sanctuaire date du XIXe siècle. L'intérieur est de style baroque.
Le Boréon, autour de son lac (1 500 mètres), offre également une grande variété de randonnées, jusqu'au col de Cerise (Ciriegia, 2 543 m) sur la frontière italienne (2 heures 30 de marche). Depuis peu, le Centre Alpha présente une scénovision inédite sur le loup, dont on peut guetter les meutes dans le scénoparc adjacent.
De Saint-Martin-Vésubie peuvent être visités les villages alentour de Venanson (avec sa chapelle médiévale peinte), de Valdeblore (son église de l'an mil), de Belvédère (haut lieu festif du comté de Nice) et de Roquebillière (son église des Templiers).
Parti : au 1er de gueules à la barre cousue de sinople chargée de trois étoiles de six rais d'or, au 2e d'azur à la montagne de deux pics d'or chargée de sapins de sinople sans nombre[91].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
D’argent à la fleur de lys florencée d’azur soutenue d’une jumelle ondée du même, au mantel aussi d’azur chargé de trois étoiles d’or mal ordonnées.
Personnalités liées à la commune
La famille de Gubernatis[92] faisait le commerce du sel. C'est la raison de son établissement sur les deux villes importantes de la route du sel reliant le Piémont à Nice, Saint-Martin-Lantosque et Sospel. Parmi ses membres éminents, on peut retenir :
Nicolas de Gubernatis. Il était considéré au XVe siècle comme le marchand le plus riche de Saint-Martin.
Jean Jérôme Marcel de Gubernatis[93]. Il était né à Sospel en 1633, fils de Donat de Gubernatis et d'Anne-Marie Vivaldi. La richesse de sa famille lui permit de faire des études de jurisprudence à Bologne et devint docteur ès lois, littérateur et jurisconsulte. Il fut membre de l'académie d'Arcadie. Il devient podestat, ou juge ordinaire, de Nice en 1655. En 1656, il se marie avec Lucrèce Marie de Vintimille. En 1661, il est nommé sénateur au Sénat de Nice. Il devient chevalier de justice de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare en 1674. Puis il est président du Sénat de Nice en 1682. Il poursuit sa carrière en étant nommé ambassadeur du duc de Savoie Victor-Amédée II auprès des cours de Lisbonne, Madrid et Londres. En récompense de ses mérites, le duc de Savoie lui donna le fief de Saint-Martin-Lantosque en 1684. Mais, devant les protestations des habitants de Saint-Martin, le fief lui fut retiré au bout de sept mois. Il est fait la même année Commandeur de Saint-Gervais de Sospel. Mais le duc de Savoie le gratifia en le faisant comte de Bonson et l'investiture est célébrée en 1688. Il est nommé grand chancelier de Savoie le . Il meurt le en ayant réussi à entrer dans le monde de la noblesse niçoise.
Les géants Ugo, deux frères de taille exceptionnelle.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
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↑CHAMBOVET fils, Mémoire sur les statistiques de Nice. Répertoire des travaux, Société de statistique d'histoire et d'archéologie de Marseille et de Provence (1856), t. 19, p. 285
↑Topo Guide, Géographie, La Vésubie rivière tumultueuse. Le Mercantour - Vallée des Merveilles: Nouvelle édition (2015)
↑MARTIN (Aurell) Boyer (Jean-Paul) Hommes et communautés du Haut Pays niçois médiéval. La Vésubie (XIIIe – XVe siècles). In: Médiévales, n°20, 1991. Sagas et chroniques du Nord, sous la direction de Simonne Abraham-Thisse . pp. 109-111
↑ a et bMENTELLE Encyclopedie Methodique (1789), t. 2, p. 424
↑Le Bouyer de Saint-Gervais (B.) Mémoires et correspondance du maréchal de Catinat (1819), t. 2, p. 293
↑RISSO (Antoine) Histoire naturelle des principales productions de l'Europe (1826), t. 1, p. 10
↑DELAMARRE (X.) Dictionnaire de la langue Gauloise (2003), p. 318
↑Édouard Baratier, « carte 45 : Les consulats de Provence et du Comtat (XIIe – XIIIe siècles) », in Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF35450017)
↑Hommage aux Justes de Saint-Martin-Vésubie. Ce site contient aussi les listes "des juifs arrêtés à Saint-Martin-Vésubie par les nazis à partir du , puis déportés à Auschwitz" et "des juifs assignés à résidence à Saint-Martin-Vésubie, fuyant la barbarie nazie à travers les montagnes, arrêtés à Borgo San Dalmazzo, puis déportés à Auschwitz".
↑(en) Lucio Monaco (trad. Corey Dimarco), « Borgo San Dalmazzo », Fondazione Memoria della Deportazione, sur le site deportati.it.
Pierre-Robert Garino, La vallée de la Vésubie. Guide du visiteur, p. 57–65, Serre éditeur, Nice, 1998 (ISBN2-86410-287-0)
(en) Susan Zuccotti, Holocaust Odysseys: The Jews of Saint-Martin-Vesubie and their flight through France and Italy. Yale Univ. Press, New Haven CT, 2007 (ISBN0300122942)
Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol. II : Cantons de Menton à Villefranche-sur-Mer, Paris, Flohic Éditions, coll. « Le Patrimoine des Communes de France », , 574 p. (ISBN2-84234-071-X)
Canton de Saint-Martin-Vésubie : Saint-Martin-Vésubie, pp. 837-944
Saint Martin Vésubie : bossages erratiques; incendie de 1470; le Comté de Nice en 1850; murs et linteaux; mythe des têtes humaines; sites du 18e vallée de la Vésubie; tirants en bois
Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France, Début du Ve siècle à la fin du XVe siècle, Strasbourg, Editions Publitotal, , 495 p.
Saint-Martin-Vésubie p. 266 et Carte n°14 Provence-Alpes-Côte d'azur
Philippe de Beauchamp, Photographies Loïc-Jahan, L'art religieux dans les Alpes-Maritimes, architecture religieuse, peintures murales et retables, Aix-en-Provence, Édisud, , 143 p. (ISBN2-85744-485-0)
Vallées de la Vésubie : Saint-Martin-Vésubie, p. 66
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]