Le , à l'annonce de l'armistice avec les Allemands, il tente de s'emparer des forts de l'Est parisien ; il est arrêté et condamné à la prison. Il est libéré le par la Garde nationale. Le 18 mars 1871, au début du soulèvement des Parisiens contre le gouvernement d'Adolphe Thiers, il s'empare de la caserne Prince-Eugène. Le , il dirige l'attaque contre la mairie du 1er arrondissement de Paris, en compagnie de Maxime Lisbonne et Eugène Protot. Le même jour, il est nommé général de la Commune (avec Émile Eudes et Émile-Victor Duval). Le VIIe arrondissement l'élit au Conseil de la Commune. Il demande alors sa mise en disponibilité comme général. Il est chargé de la difficile réorganisation de la défense du fort d'Issy. Il est grièvement blessé au combat pendant la Semaine sanglante, mais parvient à se réfugier en Angleterre. Il y reste et devient professeur à l'école navale de Dartmouth.
Notes et références
↑Archives départementales de Saône-et-Loire, état-civil numérisé de la commune de Chalmoux, naissances de l'année 1830, acte N°15.
↑Service historique de la Défense, département de l'armée de terre, 5Ye 16242 (dossier personnel du sous-lieutenant Paul Magloire Brunelle).