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Les institutions municipales de la ville d'Orléans ont été mises en place dès le Moyen Âge mais il faut attendre 1569 pour voir la création de la charge de maire à la suite de l'ordonnance de Moulins en février 1566. Le roi Charles IX fixe la constitution du corps d'échevinage et de son mode d'élection.
Le premier maire de la ville est Jean Brachet de Pormorand, descendant du marchand et grand argentier de France Jacques Cœur.
Le mode d'élection varie peu sous l'Ancien Régime : le choix du maire est décidé par un acte signé par le duc d'Orléans , au vu d'une liste présentée . L'entrée en fonction est fixée au 23 ou après prestation de serment. De 1569 à 1741, le maire reste deux années en charge. Ensuite, cette durée passe à trois ans. Un règlement datant de 1648 institue l'alternance entre un maire-marchand et un maire-officier.
Depuis la Révolution, le maire est élu par le conseil municipal, après les élections municipales.
Liste des maires
Histoire
Plusieurs auteurs ont établi des listes au cours des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles[1]. Celle proposée les reprend après avoir été vérifiée avec les documents existants. Les précédentes ont pu être complétées ou modifiées. Orléans a connu 92 maires sous l'Ancien Régime mais plusieurs ont pu exercer deux ou trois fois la charge.
Trois personnages n'ont pas été retenus alors que certaines listes les donnent comme ayant été maires d'Orléans. Ils ne concernent que l'année 1789. Crignon de Bonvalet aurait dû quitter sa charge au mois de . Une élection eut bien lieu et c'est Jérôme de Saint-Mesmin qui avait été retenu mais malgré l'insistance du duc d'Orléans, Saint-Mesmin refuse la charge. C'est un militaire âgé qui ne veut pas s'engager dans une ville qui a connu des émeutes. Malgré une sentence contre lui, les évènements de mi- conduisent à la création d'un Comité de sûreté et de subsistances qui se substitue au corps municipal. Officiellement, Crignon de Bonvalet — qu'on retrouve bientôt faisant partie de ce comité — reste maire jusqu'au . On cite aussi Louis de Loynes d'Autroche de Moret. Celui-ci avait été élu échevin en 1787 et également en 1789. Mais si on le voit présider l'assemblée municipale du 22avril 1789, c'est comme premier échevin et non comme maire. De Loynes réapparaît dans cette même fonction entre fin 1789 et début 1790. Quant à Charles-François Charonnier de Petit-Bois qui est cité seulement par Denis Lotin (et ceux qui l'ont recopié), les sources archivistiques restent totalement muettes sur ce prétendu maire car c'est toujours de Loynes qui préside les séances de à mi-.
Un décret du 3décembre 1789 maintient en place les officiers municipaux jusqu' au prochain décret de l'Assemblée nationale qui prévoit les municipalités et le mode d'élection.
Architecte du duc d'Orléans puis architecte municipal à partir de 1790, avocat, homme d'affaires, bâtisseur et propriétaire du théâtre d'Orléans, député pendant les Cent-Jours (1815). Après la Révolution de 1789-1790, il a acheté et revendu au détail plusieurs biens nationaux confisqués.
Haut-fonctionnaire, remplacement en cours de mandat du maire élu en 1978, démission en 1988, ministre des transports (1986-1988), député du Loiret (1978-1981/1986), conseiller général du canton d'Orléans-Bourgogne (1979-1992)[11]
Chirurgien, remplacement en cours de mandat du maire élu en 1980, député du Loiret (1993-2012), conseiller général du canton d'Orléans-Bourgogne (1992-2011), conseiller régional du Centre (1986-1992)
Secrétaire d’État aux collectivités territoriales (1991-1993), sénateur du Loiret (depuis 2001), député du Loiret (1981-1991), conseiller régional du Centre (1981-1986)