Le décret du redécoupe ou supprime certains cantons (Forbach, Saint-Avold, Hayange, Metz-Campagne, Thionville) au profit de ceux de Forbach-I, Forbach-II, Freyming, Florange, Montigny-lès-Metz, Rombas, Woippy et Basse-Yutz, passant au total de 36 à 42. Les autres arrondissements restent inchangés en 1967.
Le décret du crée le seul canton de Maizières-lès-Metz par démembrement de celui de Woippy, passant de 42 à 43. Les autres arrondissements restent inchangés en 1973.
Le "canton de Basse-Yutz" est renommé "canton de Yutz" en 1971, à la suite de la fusion des communes de Basse-Yutz et Haute-Yutz, de même pour le "canton de Freyming", renommé Freyming-Merlebach à la suite de la fusion des deux communes.
Le décret du découpe certains cantons dans les arrondissements de Metz-Ville et Thionville-Ouest (Metz-Ville-2, Florange et Hayange), au profit de Metz-Ville-4, Fameck et Algrange, passant ainsi de 43 à 46. Les autres arrondissements restent inchangés en 1982.
Le décret du redécoupe certains cantons et crée cinq cantons supplémentaires dans quatre arrondissements en Moselle par rapport à 1982, passant de 46 à 51. (Modification de Forbach-1, Forbach-2, Saint-Avold, Sarreguemines, Thionville et Rombas, au profit de Forbach, Stiring-Wendel, Behren-lès-Forbach, Saint-Avold-1, Saint-Avold-2, Sarreguemines-Campagne, Thionville-Est, Thionville-Ouest, Marange-Silvange)
Les arrondissements de Boulay-Moselle, Château-Salins, Sarrebourg, Thionville-Ouest et Metz-Ville ne seront pas modifiés en 1985.
Dans la poursuite de la réforme territoriale engagée en 2010, l'Assemblée nationale adopte définitivement le 17avril 2013 la réforme du mode de scrutin pour les élections départementales destinée à garantir la parité hommes/femmes. Les lois (loi organique 2013-402 et loi 2013-403) sont promulguées le [2]. Un nouveau découpage territorial est défini par décret du pour le département de la Moselle[3]. Celui-ci entre en vigueur lors du premier renouvellement général des assemblées départementales suivant la publication du décret, soit en . Les conseillers départementaux sont élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton éliront au Conseil départemental, nouvelle appellation des Conseils généraux, deux membres de sexe différent, qui se présenteront en binôme de candidats. Les conseillers départementaux seront élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 10 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée.
Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair et avec des conditions de seuils minimaux[4]. Dans la Moselle le nombre de cantons passe ainsi de 51 à 27[3].
Les critères du remodelage cantonal sont les suivants : le territoire de chaque canton doit être défini sur des bases essentiellement démographiques, le territoire de chaque canton doit être continu et les communes de moins de 3 500 habitants sont entièrement comprises dans le même canton. Il n’est fait référence, ni aux limites des arrondissements, ni à celles des circonscriptions législatives.
Conformément à de multiples décisions du Conseil constitutionnel depuis 1985 et notamment sa décision no 2010-618 DC du , il est admis que le principe d’égalité des électeurs au regard des critères démographiques est respecté lorsque le ratio conseiller/habitant de la circonscription est compris dans une fourchette de 20 % de part et d'autre du ratio moyen conseiller/habitant du département[5]. Pour le département de la Moselle, la population de référence est la population légale en vigueur au , à savoir la population millésimée 2010, soit 1 045 066 habitants[6]. Avec 27 cantons la population moyenne par conseiller départemental est de 38 706 habitants. Ainsi la population de chaque nouveau canton doit-elle être comprise entre 30 965 habitants et 46 447 habitants pour respecter le principe de l'égalité citoyenne au vu des critères démographiques.
Partie de la commune de Metz située au nord d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Longeville-lès-Metz, avenue Joffre, avenue Robert-Schuman, avenue Leclerc-de-Hauteclocque, place Jean-Moulin, rue Antoine-Louis, passage du Sablon, rue aux Arènes, avenue de l'Amphithéâtre, route départementale 955, rue Haute-Seille, place Mazelle, boulevard André-Maginot, rue Henry-de-Ranconval, boulevard de Trèves, rue du Fort-Gambetta, bras mort de la Moselle, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Saint-Julien-lès-Metz.
Partie de la commune de Metz située à l'est d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Saint-Julien-lès-Metz, bras mort de la Moselle, rue du Fort-Gambetta, boulevard de Trèves, rue Henry-de-Ranconval, boulevard André-Maginot, place Mazelle, rue Haute-Seille, route départementale 955, avenue de Plantières, rue de Queuleu, rue Androuin-Roucel, rue Baudoche, rue du Roi-Albert, avenue de Strasbourg, rue du Fort-Queuleu, allée Jean-Burger (Fort-Queuleu inclus), chemin rural, rue de la Haute-Bevoye, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Peltre.
Contrairement à l'ancien découpage où chaque canton était inclus à l'intérieur d'un seul arrondissement, le nouveau découpage territorial s'affranchit des limites des arrondissements. Certains cantons peuvent être composés de communes appartenant à des arrondissements différents. Dans le département de la Moselle, c'est le cas de quatre cantons (Bouzonville, Faulquemont, Sarralbe et Le Saulnois).
Le tableau suivant présente la répartition par arrondissement :
↑Loi no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral.