Le village est situé à 6 km de Freyming-Merlebach, 8 km de Saint-Avold, 21 km de Sarreguemines dans le Bassin houiller lorrain. Il fait partie de la communauté de communes de Freyming-Merlebach.
Le point culminant du village est le Sielberg, à 361 m, au nord du village en direction de Freyming-Merlebach.
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Le village est traversé par le ruisseau Sainte-Catherine également appelé en platt Sankt Katharinen Bach et plus communément la Katzebach, qui prend sa source au lieu-dit Loechelchen à l’est du village en direction de Seingbouse, non loin de la route qui relie Saint-Avold à Sarreguemines[Carte 1].
La source de la Nied allemande se trouve également sur le ban de Guenviller conjointement avec celui de Seingbouse car elle est issue de petits ruisseaux au lieu-dit Kälbersack, provenant des eaux des deux communes. D'une longueur totale de 57,9 km, elle se jette dans la Nied à Condé-Northen, après avoir traversé 23 communes[1].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin Houiller ». Ce document de planification, dont le territoire est approximativement délimité par un triangle formé par les villes de Creutzwald, Faulquemont et Forbach, d'une superficie de 576 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[2]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 849 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Seingbouse », sur la commune de Seingbouse à 2 km à vol d'oiseau[6], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,4 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 37,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Au , Guenviller est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].
Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Freyming-Merlebach (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[12]. Cette aire, qui regroupe 3 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (66,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (51,2 %), forêts (25 %), prairies (15,3 %), zones urbanisées (8,5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Nous avons très peu d'informations concernant Guenviller et sa région quant à l'époque gauloise et gallo-romaine. Toujours est-il que ce village faisait partie d'un territoire qui se situait entre le nord de la forêt d'Argonne et le Rhin, occupé vers le IIIe siècle av. J.-C. par une peuplade celte dénommée Médiomatrices ou Médiomatriques. La surface de ce territoire correspondait sensiblement à celle de la Moselle et du Bas-Rhin, le nord des départements de la Meuse et de Meurthe-et-Moselle et une partie de la Sarre et du Pays de Bade. Il était entouré par d'autres peuplades, au nord les Trévires, au sud les Leuques, à l'ouest les Rèmes et à l'est les Triboques.
Les premières traces écrites de la mention du village remontent au [19], sous la forme de Wiwilr (Genwilr) dans un écrit rédigé au palais du Latran par le pape Honorius III. Dans cet écrit il décide de prendre sous sa protection le monastère Sancte Maria de Wadgassen avec toutes ses possessions, et en particulier la paroisse de Petit-Ebersviller avec ses quatre chapelles (Guenviller - Altviller - Macheren et Valmont). Le village apparaît ainsi comme annexe de la paroisse de Petit-Ebersviller, dont le patronage appartiendra plus tard à l'abbaye des Prémontrés de Wadgassen du diocèse de Trèves.
D'un point de vue administratif, Guenviller faisait partie du Duché de Lorraine et appartenait avec Merlebach et Marienthal à la Terre et Seigneurie de Faulquemont qui deviendra en 1629 le Marquisat de Faulquemont.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mai 1920
mai 1929
Georges Bigel
mai 1929
septembre 1939
Adolphe Kopp
mai 1945
septembre 1961
Albert Kopp
septembre 1961
septembre 1966
Robert Schambill
septembre 1966
mars 1983
Roger Allard
mars 1983
mars 2001
Hubert Thiel
mars 2001
En cours
Raymond Trunkwald
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].
En 2022, la commune comptait 681 habitants[Note 3], en évolution de +4,61 % par rapport à 2016 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Église paroissiale Saint-Lambert, s'est avérée en très mauvais état lors d'une visite archipresbytérale en 1698 ; sa démolition et sa reconstruction furent ordonnées par ordonnance épiscopale de 1758 ; reconstruction et agrandissement 1778, 1789 ; agrandissement 1861 (la date figure dans le chœur sur la voute) est surtout remarquable de par l'orgue qui y est installé (acquis en 1877). Cet orgue a été construit par le facteur d'orgues Verschneider et a fait l'objet d'une restauration approfondie et totalement respectueuse de son esthétique d'origine en 1990-1991 par le facteur d'orgues Gaston Kern.
Monument aux morts : érigé au centre du village à côté de la place Hilt[24] et inauguré en 1950 par le maire Albert Kopp ; sur ce monument figurent vingt-trois noms[25].
Presbytère puis mairie : l'actuel bâtiment abritant la mairie du village est situé en face de l'église. Jusqu'à la fin des années 1980, c'était le presbytère du village. Le dernier abbé à l'avoir occupé s'appelait Antoine Camille Noir. Originaire de Brouviller où il est né le , il exerça pendant plus de 25 ans dans la commune, à savoir de 1959 à 1985. Il prit ensuite sa retraite et s'installa à Saint-Avold dans la résidence Saint-Chrodegang à côté de l'hôpital Lemire jusqu'à son décès le .
Monument aux morts de Guenviller.
Mairie de Guenviller, ancien presbytère.
Église Saint-Lambert.
Personnalités liées à la commune
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D’or à la croix de gueules chargée d’une lance d’argent en pal ; au franc-canton du même chargé d’un lion de sable armé et lampassé de gueules, couronné d’or.
Commentaires : Ce sont les armes des marquis de Faulquemont, (la Famille de Haraucourt) anciens seigneurs, brisées du javelot de saint Lambert, patron de la paroisse.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑« Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )