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Langatte est traversée par la D27, qui relie Morhange, au cœur de la Moselle, à Sarrebourg, le chef-lieu de l’arrondissement, où se situe la gare la plus proche.
La gare de Sarrebourg est desservie par des lignes TER allant à Metz, Nancy, Strasbourg et Paris-Est, qui est aussi desservie par le TGV.
La LGV Est européenne longe le ban communal de Langatte au niveau du nord-est. On retrouve aussi à Sarrebourg la N4 reliant Paris et Nancy à Strasbourg. Elle permet aussi à Sarrebourg d’avoir un accès à l’A4 au niveau de Phalsbourg.
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin, au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le canal des houillères de la Sarre, les ruisseaux le Landbach, de la Breitmatte, de la Demenackermatte, de la Wassermatte et de l'Étang de la Petite Creusiere[Carte 1].
Le Landbach, d'une longueur totale de 18,1 km, prend sa source dans la commune de Languimberg et se jette dans la Sarre en limite de Gosselming et d'Oberstinzel, après avoir traversé neuf communes[2].
Étang du Stock
Langatte bénéficie de la présence d'un vaste plan d'eau : l’étang du Stock (à l’origine « Storch », qui veut dire cigogne en francique). Le plan d’eau s'est agrandit de nombreuses fois au fil des siècles et pour la dernière fois dans les années 1920-1930, sous la direction d’André Maginot, ministre de la Guerre. Cela s'est fait dans le cadre de la construction de la ligne Maginot, dont l’objectif était d’inonder la ligne de défense du même nom dans sa partie fluviale, la vallée de la Sarre, secteur qui était également appelé ligne Maginot aquatique. Mais ce plan stratégique d'inondation de la vallée de la Sarre ne sera jamais mis à exécution.
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du canal des Houilleres de la Sarre et du ruisseau le Landbach, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 939 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 9,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nitting_sapc », sur la commune de Nitting à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 993,7 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 37,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,4 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].
Au , Langatte est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarrebourg, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 87 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (33,3 %), terres arables (22,8 %), forêts (18,7 %), eaux continentales[Note 3] (12,4 %), zones urbanisées (7,4 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Sur le plan historique, l'histoire locale est très intimement liée à l'histoire de la Lorraine. L'origine de la commune est très ancienne. On retrouve des vestiges d’habitats celtiques ou préceltiques, ou encore gallo-romains. La région était vraisemblablement peuplée par des tribus celtes, médiomatriques.
Ultérieurement, sous l’administration romaine, Langatte était par ailleurs située sur la voie romaineDecumanus reliant Metz (Divodorum) à Strasbourg (Argentorate) via Tarquimpol. Elle avait la particularité de se diviser en deux branches au nord de Langatte, l’une d'elles (la branche sud) traversait la commune de Langatte pour rejoindre Sarrebourg (Pons saravi), l’autre (la branche nord) contournait Langatte par le nord vers Dolving où existe toujours un pont, dont l'origine est gallo-romaine, ainsi que des vestiges d'une villa romaine, puis la voie traversait la Sarre par le gué de Hoff pour rejoindre la première branche (Sud) à la maladrerie (quartier ouest de Sarrebourg, à proximité du carrefour de Bellevue vers Réding). En 2010, lors des travaux de terrassement de la seconde phase du TGV – EST LGV Est européenne, cette voie romaine (branche Nord) avait été mise au jour sur une courte distance, sur le plateau de Langatte en direction de Gosselming, à proximité immédiate de l'actuel pont de chemin de fer, elle était en excellent état sous environ 2,50 mètres de terre. Ainsi, il semblerait que la branche Nord de cette voie romaine suivait en partie le tracé de la ligne TGV... Sinon l’hypothèse est confirmée, Langatte disposait déjà d’une voie de contournement à l’époque romaine, ce qui n’est plus le cas actuellement.[réf. nécessaire]
Particularité linguistique : le contexte historique (local) particulier, contexte qui fait que la commune de Langatte (comme d’autres communes de la région), était intégrée pendant des siècles au monde géopolitique germanique, puis au Saint-Empire romain germanique. Les restructurations et les réorganisations consécutives aux nombreuses guerres, et notamment la terrible guerre de Trente Ans d'autre part, font que la commune de Langatte est implantée en territoire thiois du département de la Moselle, en bordure de la Frontière linguistique mosellane(Voir carte). C'est la raison pour laquelle, on parle encore en zone thioise du département de la Moselle une langue ancienne, le lothringer platt (en francique) ou le francique lorrain (en français). La page du Groupe allemand et notamment la carte qui s'y trouve, permet de comprendre l'implantation exacte des langues germaniques locales, issues des langues franciques.
Au Moyen Âge : la commune de Langatte appartenait à la seigneurie de Fénétrange, rattachée au Saint-Empire romain germanique. La seigneurie de Fénétrange dont le château existe toujours, appartenait aux comtes du Rhin, les (Rheingrafen) surnommées aussi les comtes sauvages (Wildgrafen) et notamment la famille Mahlberg, (famille de nobles germaniques). Ces derniers étaient les descendants de Walter von Geroldseck (il a pris le nom de son épouse en se mariant). Les ruines du château fort des Geroldseck sont toujours visibles sur les bords de la Sarre à Niederstinzel. Ils faisaient partie de la lignée de la Maison de Nassau. À ce titre, il peut être intéressant d'examiner l'armorial de la Maison de Nassau et par ailleurs de consulter la page Salm-en-Vosges. Il n’est pas rare dans la région, de retrouver chez quelques brocanteurs, des céramiques anciennes frappées aux armes des Nassau, voir à ce titre l'armorial de la Maison de Nassau.
Lors de la guerre de Trente Ans, la commune a été le théâtre d’opérations et de très nombreuses guerres. Elle a laissé la plus grande cicatrice dans l'inconscient populaire.
On[Qui ?] considère que dans la plupart des communes de la région, après la guerre de Trente Ans, il ne restait en moyenne qu'un ou deux habitants par village, voire aucun. Ces derniers avaient été massacrés, ou avaient pris la fuite. L'habitat rural avait été pillé et incendié, le bétail avait subi le même sort. Ceux qui faisaient la guerre à l’époque se "payaient" en pillant les habitants, puis les exterminaient et mettaient le feu à leurs maisons. Les troupes suédoises (qui sévissaient dans la région) sous les ordres du général Bernard de Saxe-Weimar fils de Jean, duc de Saxe-Weimar, et stipendiés (achetés) par Richelieu, avaient très mauvaise réputation.
Quelques décennies plus tard, il a fallu avoir recours à l'immigration pour repeupler la région. De très nombreuses familles sont arrivées au début du XVIIIe siècle. Ces gens étaient généralement des descendants de familles nombreuses de régions de montagne, ou la terre cultivable était insuffisante. Ils étaient originaires de Suisse, du Tyrol, de Bavière, et/ou de Savoie, etc. La plupart d’entre deux étaient locuteurs de langues germaniques locales de leurs différents pays d'origine, dans leurs différentes variantes. Leurs descendants ont petit à petit adopté le francique lorrain, toujours existant. Les familles immigrantes de langue française s’installaient généralement entre elles, comme dans la commune voisine de Langatte majoritairement francophone. Mais il existe des cas d’immigrants français et par conséquent francophones, qui se sont installés dans des communes majoritairement germanophones, et dont les descendants parlèrent petit à petit le francique lorrain. À Langatte (comme dans certaines autres communes de la région), un quartier s'appelle la Schwytz (« Suisse » en francique) ce qui est très significatif de l'installation de migrants de ce pays, qui s'étaient sans aucun doute regroupés dans ce quartier (notamment l’actuelle rue du Lac, et rues adjacentes.) Des dispositions fiscales attrayantes avaient été prises à l'époque pour attirer ces immigrants. Toute nouvelle famille qui s’installait dans un village sinistré par la guerre de Trente Ans, bénéficiait d’une exemption fiscale pendant cinq années. Si une famille acceptait de restaurer une maison en ruine (pour faits de guerre) elle bénéficiait de cinq années d'exonération fiscale supplémentaires.
Les noms de famille des habitants actuels de la région, dont l’origine remonte à cette époque, permettent généralement d'avoir une idée de l'origine géographique initiale de la famille. À Langatte par ailleurs, les anciennes maisons (lorsqu’elles n’ont pas subi de restauration contemporaine) étaient quasiment toutes des fermes du XVIIIe siècle. Sans aucun doute s’agit-il de maisons restaurées par les nouveaux arrivants après la guerre de Trente Ans. Beaucoup de ces maisons ont encore sur le fronton (généralement au-dessus de la porte de grange) la gravure de la date de restauration, ces dates sont presque toutes entre 1710 et 1730. À l’intérieur de ces mêmes maisons, et notamment sur les murs mitoyens (qui n'ont pas subi de transformations) comme les murs dans la partie « agricole » du bâtiment, on peut parfois retrouver les traces de la maison précédente, comme des traces noires (présence de bistre) caractéristiques d’un ancien foyer, donc d'une ancienne cuisine à ce même endroit, parfois aussi la présence de bois intégré dans le mur, témoignant de l’existence d’une maison précédente à pan de bois. La modernisation des bâtiments, par les nouveaux occupants du XXIe siècle, efface peu à peu tous ces vestiges du passé.
Nicolas Fuhrmann, né à Langatte le était lui aussi engagé dans la grande armée. Il était soldat au 7e régiment de Cuirassiers entre 1812 et 1850. De retour à la vie civile, il s’établit à Neuf-Brisach. Il lui sera décerné la médaille de Sainte-Hélène.
Charles Hoesch né à Langatte en 1794, (rue de l’Abbé-Rohrbacher actuelle maison Fabert) engagé dans la grande armée, il avait fait la campagne d’Allemagne et été fait prisonnier à Dresde. Quelques années plus tard, il fut blessé, puis présumé mort à la bataille de Fleurus (1815) (près de Charleroi en Belgique). Revenu au pays en 1822, il s’est marié et a eu 15 enfants. Il fut décoré par Napoléon III de la médaille de Sainte-Hélène. Mais quelques années plus tard, il ne lui a pas été possible de toucher la pension de 250 francs (de l’époque) allouée sur décision de Napoléon III, dans la mesure où en 1871, il était devenu citoyen prussien à la suite du traité de Francfort comme le furent la quasi-totalité des habitants du département de la Moselle et de l’Alsace.
La Paroisse réformée de 1565 à 1631. Consécutivement aux évènements liés aux guerres de Religion en Europe, l’église paroissiale de Langatte (église Saint-Michel) et sa paroisse, étaient devenues une paroisse acquise au protestantisme (paroisseréformée) en 1565. Finalement lors du repeuplement et de la reconstruction du village par les nouveaux arrivants, après la guerre de Trente Ans, au début du XVIIIe siècle, ces derniers ont également reconstruit le bâtiment de l’église (état actuel) qui est redevenue de fait une église catholique. A priori, la fin des travaux de reconstruction de ce bâtiment serait 1789.
Économie
Il existe dans la commune de Langatte une volonté de développer et d'améliorer les infrastructures. Ainsi, la commune bénéficie de commerces de type débit de boissons et/ou de restauration. Par ailleurs, une boulangerie pâtisserie toute neuve a rouvert dans la commune. Un bâtiment de type multi-services, abritant notamment une supérette, un garage (atelier de réparation automobile) et des professions libérales ont également été construits récemment.
Plusieurs entreprises, notamment dans le domaine des activités du bâtiment, sont également implantées sur la commune, ainsi qu'une agence bancaire équipée notamment d’un guichet automatique bancaire (DAB).
Plus récemment, un cabinet infirmier libéral y a également vu le jour, installé dans l'ancien bâtiment ayant appartenu à l'agence du Crédit mutuel, qui lui-même s’est relocalisé dans la rue de Sarrebourg.
Politique et administration
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Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].
En 2022, la commune comptait 629 habitants[Note 4], en évolution de +12,72 % par rapport à 2016 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La commune de Langatte comporte de nombreuses résidences secondaires dont les occupants ne sont pas pris en compte dans cette rubrique démographique.
Plusieurs lotissements sur le territoire de la commune, dont les constructions sont soit en cours, soit en voie d’achèvement, vont vraisemblablement faire évoluer à la hausse la démographie communale des résidents permanents.
Manifestations culturelles et festivités locales
De nombreuses fêtes, animations et autres manifestations conviviales sont organisées, pendant la saison estivale.
Tous les ans, le premier dimanche du mois de juin, une association locale organise un vide-greniers (brocante) dans les rues du quartier de la Mairie. Cette manifestation est toujours organisée de manière festive, accompagnée de restauration de plein air, buvette et grillades à destination du public qui fait le déplacement.
De plus, chaque année, le samedi qui suit la fête du 14 juillet, un feu d'artifice (spectacle son et lumière) est tiré au bord du plan d'eau. Ce spectacle organisé de manière festive et gratuite, avec plusieurs orchestres et restauration de plein air, buvette, grillades et pistes de danses, déplace systématiquement une foule considérable (plusieurs milliers de personnes), ce qui provoque une seule et unique fois par un, des embouteillages massifs, dont les bouchons durent des heures. Cet évènement est la plus grande des fêtes organisées tous les étés sur la plage de Langatte.
Tous les ans, le , comme dans de nombreux pays et contrées germaniques, et ainsi qu’en Europe du Nord, il y a également la Saint-Nicolas, fête traditionnelle des pays germaniques où saint Nicolas vient gratifier les enfants « sages » de friandises (trois semaines avant Noël). L'origine de cette fête est ancienne et est en lien avec Nicolas de Myre, qui avait été l'évêque de ladite ville. Lors des grandes immigrations vers l’Amérique du Nord, les familles immigrantes ont implémenté leurs coutumes locales, y compris celle du Santa Klaus, le nom germanique de saint Nicolas. L'iconographie traditionnelle de Santa Klaus est progressivement remplacée, adaptée au mélange de cultures locales, il devient donc le Père Noël, vêtu d'un bonnet à pompon (qui remplacerait la mitre de saint Nicolas) et d'un costume à dominante rouge.
Culture et patrimoine
Sobriquet
Le sobriquet original des habitants de la commune est : Les « Mounis » de Langatte (« taureaux » en francique lorrain), (lothringer platt). Ce terme, connu et encore usité dans la région, remonte probablement à la révolution française. En effet, selon les récits locaux, un comité composé de jeunes révolutionnaires de Langatte aurait à l’époque pénétré dans l’église, accompagnés (au licol) d’un bœuf ou d’un taurillon.
Sinon, et dans le cadre des petites querelles ancestrales qui existaient autrefois entre villages voisins, les habitants de Langatte surnommaient ceux du village voisin : « Geissenknebler »
Pour comprendre cette expression, il faut une excellente maitrise de la langue francique, (lothringer platt) et il est impératif de pouvoir analyser cette langue ancienne...
Il est plus vraisemblable que le terme Geissenknebler soit la contraction du mot franciqueGeiss (« chèvre ») et du mot franciqueKnebler (« blagueur » ou « quelqu'un qui fait des gags »). Cette langue très ancienne, très imagée et dont l’origine rurale ne fait aucun doute, utilisait énormément de métaphoresrurales et animales (cheptel). C’est ainsi qu'un terme précédé du préfixe Geiss se rapporte à la chèvre au sens propre et à ce qui est petit au sens figuré.
Exemple parmi tant d’autres, l’outil de jardinage Hack (« houe ») devient en franciqueGeisshäckel en version mini[style à revoir] (« binette »).
Dans ces conditions le terme francique « Geissenknebler » pourrait signifier « petits blagueurs », ou « petits joueurs » . Traduire ce terme en sens propre, en pensant qu’il a un quelconque lien avec un éleveur de chèvres est vraisemblablement une erreur grossière. Sinon, par esprit revanchard les habitants du village voisin, traitaient également en retour ceux de "Langatte" du même sobriquet. Mais ceci ne concernait que les relations entre ces deux communes dans le cadre de leur rivalité réciproque (qui a disparu au XXIe siècle).
Monuments et lieux touristiques
Passage d'une voie romaine, qui se divisait en deux voies distinctes au nord de la commune.
Église Saint-Michel 1778 : orgue XVIIIe siècle, toile XVIIIe siècle. L’église primitive, qui existait au même endroit bien avant la guerre de Trente Ans, avait été convertie en temple protestant, lors de la réforme en 1565. Ce bâtiment avait sans aucun doute subit de très graves dommages au même titre comme tous les bâtiments de la commune au cours de cette guerre. Le bâtiment de l’église a été par la suite modifié et agrandi (structure actuelle)... La date de 1787 est gravée dans la pierre au-dessus du transept, ce qui correspondant probablement à la fin des travaux de ladite reconstruction et la remise en service du bâtiment. Après sa remise en service, ce bâtiment reprendra sa fonction initiale, celle d'une église affectée au culte catholique. Un siècle plus tard, il est fait appel au peintre alsacien Édouard Weltz( pour décorer l’abside : une immense toile représente son interprétation de la Cène, de style Clair-obscur, ses dimensions sont d'environ 4,80 mètres de hauteur par 3,50 mètres de largeur. Il s’agit probablement de la plus grande œuvre artistique connue d'Edouard Weltz. Cette toile porte la signature « E. WELTZ 1897 ».
Le tourisme se développe de manière spontanée à partir de la fin des années 1950, et tout au début des années 1960, sans marketing touristique, aucun office de tourisme ou autre syndicat d’initiative. La commune n’était à l’époque qu’un petit village à vocation purement rurale. Cette activité touristique sera développée par la suite par des initiatives communales (voir ci-dessous la rubrique Base de Loisirs...)
Le tourisme, avec notamment un centre de bien-être, un camping, un village de gîtes sont des sources d’activités économiques non négligeables, permettant de l’emploi salarié permanent. Ces différentes activités ont été développées sur les rives du plan d'eau.
Une borne Hot spot permet aux résidents de la commune un accès internet haut débit sans fil.
En saison estivale, la fréquentation par les estivants et touristes de toutes origines, est importante. Une plage, un toboggan aquatique, et autres infrastructures équipent la base nautique locale.
Ces estivants résident au camping local, dans des gîtes et autres chalets proposés à la location, ou encore dans les résidences secondaires construites sur place.
Dans l’objectif d’accroître l’offre de tourisme aquatique et de bien-être, un centre de bien-être a été construit sur place, ce qui permet par ailleurs un fonctionnement toute l’année de la base de loisirs de Langatte.
Pour faire face à l'affluence sans cesse croissante de ce centre de bien être, ce dernier a bénéficié d'un agrandissement très sensible en 2013. Construction d'un second bassin (piscine supplémentaire) de taille supérieure, ainsi que de nouvelles cabines (Spa, hammam, saunas finlandais, et autre jacuzzi). L'eau des différents bassins du centre de bien être est à environ 30 °C toute l'année.
Par ailleurs l'infrastructure a également été équipée de salle de sports, solarium, salon de coiffure, salon d'esthétique et de massage, un bowling de six pistes, ainsi que d'un bar restaurant).
Le nombre de résidences secondaires par rapport aux logements en général est de 66,64 % à Langatte en 2012.
Un vitrail de la façade Sud, de l’église paroissiale Saint-Barthélemy de Sarrebourg, illustre certains évènements de l’histoire de l’église, et évoque René François Rohrbacher. À Langatte, il est à l'initiative de la création de l'école maternelle, en effet à l’époque (sous Napoléon Ier) aucun village rural ne disposait encore de classe maternelle. Sur la place de l’église de Langatte, une stèle rappelle la mémoire de cet illustre concitoyen.
Walter Mondale est le petit-fils d'Antoine Lobsinger, né à Langatte le , et décédé le à East Saint Louis (Illinois)États-Unis situé dans le comté de Saint Clair (Illinois), dans l'État de l’IllinoisÉtats-Unis. Les Lobsinger avaient immigré en Amérique du Nord, à l’époque des grandes migrations vers ce pays. La maison familiale originale des Lobsinger était située dans l'actuelle rue du Lac à Langatte. Elle a malheureusement été détruite en 2008, pour laisser place à une nouvelle construction. Néanmoins, des descendants américains de la famille Lobsinger viennent régulièrement à Langatte depuis les années 2000, faire des recherches historiques, et ont pu prendre des photos, de la maison de leurs ancêtres juste avant sa destruction.
D'azur à la fasce ondée d'argent, à la bordure d'or chargée de huit coquilles de sable.
Commentaires : Le blason ou les armoiries de Langatte symbolisent un fond bleu (azur) ce qui représente la présence de l’eau, traversée par une onde, ce qui symbolise la présence du ruisseau, entourée d’une bordure dorée avec la présence de huit coquillages (encore et toujours la symbolique du milieu aquatique).
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑« Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )