Des milliaires supplémentaires ou hypothétiques sont aussi mentionnés dans au moins seize autres notices de l'Inventaire général du ministère, mais ne bénéficient pas de mesures de protections juridiques particulières à ce titre. De plus, certaines bornes ayant été christianisées depuis l'Antiquité, et parfois martelées ou transformées, elles sont alors parfois protégées à ce titre (croix de chemins ou de carrefour, base monumentale), ou pour partie (colonne, bénitier, sarcophage, etc.). Dans un cas au moins, le milliaire de Limoges, la borne a été détruite avant l'arrêté de classement.
À propos du choix par le conservatoire des sites et monuments historiques
Les raisons de leur protection
Les raisons de leur protection, et de la constitution du dossier, ont pu être multiples : exposition au vandalisme, au tourisme, attention portée sur elles par une actualité, parfois savante, propriété privée ou de l'Église, vieillissement ou dégradation naturelle impliquant une intervention, risque de déplacement ou de destruction par le propriétaire, par un service de l'État, transformations diverses de l'environnement, etc.
Comme pour les autres monuments, ces raisons ne correspondent donc pas strictement à l'importance historique et géographique, ou esthétique et patrimoniale, qu'ils pourraient avoir, ni à la lecture que l'on en fait aujourd'hui, que ce soit vis-à-vis d'autres bornes ou de toute autre inscription épigraphique et vestige du passé.
Les catégories de protection
De même, les raisons distinguant le classement ou l'inscription du monument, d'une part, et la qualité d'édifice, de site ou d'objet mobilier, d'autre part, ainsi que ce qui justifie que certaines bornes soient uniquement recensées dans l'Inventaire général, semblent particulièrement floues, voire défient la logique.
En plus des nombreux changements dans ce qui constitue les priorités du patrimoine culturel au fil des siècles, la bonne volonté des rédacteurs des dossiers de protection et le caractère aléatoire ou obscur de leur traitement par les multiples administrations qui s'en sont chargées (sous diverses attributions : municipale, ministérielle, délégation auprès de sociétés savantes, etc.) pourraient en partie expliquer que ce chantier soit si peu avancé et chaotique.
On notera, en conséquence, que les statuts juridiques ne sont indiqués ici qu'approximativement : les informations disponibles n'étant pas suffisamment sûres et à jour pour être fiables (identification, bornes en dépôts, ou versées dans des collections publiques, par exemple).
Les autres bornes
Les inscriptions recensées dans le CIL
Le nombre de milliaires protégés est à comparer avec l'ensemble des bornes routières romaines connues sur certaines parties du territoire antique des Gaules, des Alpes, de la Belgique et de la Germanie, qui sont partiellement répertoriées dans le CIL XVII-2[1], soit au minimum pour celles portant une inscription épigraphique :
Toutefois, nombre d'entre elles ont, depuis leur première publication ou « découverte » (parfois avant le XIXe siècle), disparu, ont été réemployées ou sont dans des dépôts archéologiques et des musées (et sont alors, de fait, protégées). Dans certains cas, une réplique a été installée sur place ou dans les environs.
Les bornes anépigraphes
De très nombreuses bornes anépigraphes, sans inscriptions lisibles, ne sont pas dans les recueils de textes mais sont recensées dans les inventaires archéologiques, comme la Carte archéologique de la Gaule [CAG]. Celles-ci, comme pour la stèle de Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec, parfois elles-mêmes remplois de pierres plus anciennes (menhirnéolithique, stèleprotohistorique, etc.), sont généralement considérées comme colonnes itinéraires hypothétiques.
Bornes classées ou inscrites au titre d'édifice ou de site
Carte des bornes
Sont données ici, les coordonnées de la localisation d'origine connue de ces bornes.
Bornes classées ou inscrites au titre de monument historique (Base Mérimée)
Sont données ici, en priorité, les coordonnées de la localisation actuelle de ces bornes, souvent après un ou plusieurs déplacements, sauf si elles ont disparu. Dans ce dernier cas, il est alors indiqué leur première localisation connue ou son emplacement hypothétique.
Borne[4] leugaire[2] trouvée en 1880 dans l'angle Nord-Est du mur d'enceinte de l'ancien cimetière du Moûtier[5], puis déplacée dans le hall du centre thermal des Dômes. Elle est, à tort, mentionnée comme classée au titre objet le 5 juillet 1916 dans la base Palissy[6].
La borne[7] a été descendue de l'ancien chemin du Haut-Gréolières[8] en 1810 et installée devant la récente chapelle Sainte-Anne, à gauche de la route sortant du bourg, en direction d'Andon. Elle a été christianisée, réemployée comme le piédestal d'une croix en fer.
Deux bornes[9] localisées place de l'Église, devant l'Abbatiale Sainte-Marie, parmi sept ou huit différents milliaires découverts sur le territoire de Cruas (dont au moins trois après 1903).
Borne[10] trouvé en 1857 dans un champ situé au bord de la rivière, non loin de son emplacement actuel. Déplacée de l'autre côté de la route et posée sur un petit socle, sur le trottoir de la place, devant l'église paroissiale, près de la mairie.
Anciennement à la Croix de la Lauze, où elle avait roulé en bas de la colline, la borne[11] devait être placée, selon L. A. Pelet (1853-1854), en deçà de la station des Fonts-de-Collarion[12]. Déplacée au XVIIIe siècle au château de Joviac, puis au XIXe siècle à la préfecture et dans la cour du lycée de Privas. Depuis 1999, elle est conservée à la Chapelle Notre-Dame-des-Anges de Rochemaure, et a une copie devant la mairie.
Borne[13] toujours in situ, au carrefour de la D 103 avec le chemin de l'église, près de l'ancien cimetière, au nord-est du village. La borne était christianisée, surmontée d'une croix, dans le passé.
La borne[14], aujourd'hui pratiquement illisible, est in situ, au lieu-dit La Pierre Plantée, au carrefour de la D 579 avec le chemin se rendant au lieu-dit La Rochette, à 2 km au nord de Vagnas. Elle a été christianisée en 1717 par une croix fixée à son sommet. Elle aurait été renversée par un tracteur en 1958, puis sommairement redressée.
Trois bornes[15] sont mentionnées (dont une ayant un fragment anépigraphe supplémentaire) dans la combe de la Clotte. On fait l'hypothèse qu'elles ont été déplacées et regroupées pour la construction d'un bâtiment (aujourd'hui en ruine) au Moyen Âge.
Stèle[16] anépigraphe découverte en 1859. Au district 39 de la forêt communale, à cent vingt mètres depuis la route, sur un chemin forestier partant de la D139 vers le sud.
Borne à peu près in situ, à quelques centaines de mètres au nord-ouest du mas d'Archimbaud-en-Crau, à la frontière avec le territoire de la commune de Saint-Martin-de-Crau (où elle a parfois été localisée par erreur). Brisée en deux parties, elle est actuellement en cours de remontage par Michel Poguet[17].
La borne[20] est, in situ, au carrefour de chemins communaux, au lieu dit La Pierre du Marteau. En 1880, elle était plantée la tête en bas, d'où son nom.
Borne[21] sur la place de la Daraise[22] et soutenant une croix, avant 1835, puis transportée à la mairie en septembre 1952. La notice Mérimée manquant de précision, la borne est identifiée, ici, sans certitude : deux autres milliaires ayant été trouvés sur la commune[23]. Henri Desaye a fait l'hypothèse que les deux milliaires du XVIe mille étaient dans l'Antiquité localisés au hameau de la Maladrerie[24], près du gué sur la Drôme.
Stèle protohistorique, peut-être remployé en borne (anépigraphe), près du hameau de Croas ar Peulven, sur le bord Est du chemin menant anciennement à Quillidien (lieu-dit distant de plus de cinq cents mètres au Nord), et à environ deux cents mètres au Nord-Ouest du lieu-dit Keranfors.
Trouvées en bordure de la Via Domitia entre Beaucaire et la Jonquières-Saint-Vincent (où certains spécialistes les localisent). Ces quatre bornes milliaires[25], dont une base anépigraphe classée deux ans après les autres[26], sont toujours in situ au lieu-dit Peyrous Plantadous ou Peires Plantades au Clos des Mélettes, en bordure du chemin rural (C.R.) 56. Elles ont été dégagées et redressées en novembre 1962, à l'occasion du premier classement.
D'après la notice de la base Mérimée, près du fossé dit de Mon Plaisir (?), point où se dresse la borne milliaire[31] marquant le 35e mille (probablement depuis Nîmes).
Deux bornes anépigraphes[34], hypothétiquement romaines, sont dans l'enclos paroissial de la chapelle Saint-Meldéoc de Locmeltro (ou du lieu-dit Loc Meltro, selon l'IGN). Devant l'entrée de la chapelle, la base d'une des deux borne, tronquée, a été réemployée en bénitier. Sa partie supérieure étant à proximité.
Borne anépigraphe[35], hypothétiquement romaine, au lieu-dit de la Pierre-Fichade (cad. D 335), à quelques centaines de mètres à l'est du hameau de Brossel.
Borne[36] trouvée en 1847 sous la table du maitre-autel de l'église qu'elle soutenait. Déplacée dans le porche, où elle était surmontée d'un chapiteau roman.
Borne[37] découverte en 1603, au carrefour de la rue de Chantabeau et de la rue du Rhône (D 36), probablement à l'origine 4 km plus au sud, aux environs de Communay[38]. Elle était la base d'une croix en 1880. Une copie est au musée gallo-romain de Saint-Romain-en-Gal[39] (photo ci-contre de cette dernière).
Borne[40] portant une dédicace à Hadrien, de . Elle est trouvée en 1928 par Gabriel Rimbault « à gauche sur le bord de la route qui va de Cenon à Vouneuil-sur-Vienne, à une cinquantaine de mètres de la gare des tramways[41] » (site archéologique 16 131 046 AH ?). Déplacée dans la cour de la mairie[Quand ?][Où ?], puis avec d'autres vestiges dans le jardin du « château de La Bonde[42] », mairie entre 1953 et 1990, elle est dorénavant dans le hall de la nouvelle mairie, place Michel Gaudineau.
Borne trouvée vers 1700 « dans une terre près de Vic-sur-Aisne » (...), et déplacée avant 1724 dans la cour du château. Au moins depuis le XIXe siècle, à l'entrée du parc, en vis-à-vis du perron, face au donjon[43].
Borne de l'empereur Claude (en l'an 46 ap. J.-C.), remployée en cuve de sarcophage dès l'Antiquité tardive, après avoir été retaillée, ce qui l'a amputée des premières lignes de l'inscription. Au vu de la distance indiquée depuis Mediolanum (Saintes), on suppose qu'elle a été déplacée d'environ 4 km _bien que le nom de l'agglomération de référence soit discuté. Trouvée en 1863 lors des fouilles du cimetière gallo-romain du « terrier de la chapelle de Sainte-Sône » (chapelle détruite au XVIIIe siècle), à environ 600 m à l'est-sud-est du bourg, elle est d'abord déplacée au bord de la route près du lieu de découverte. Au XXe siècle, elle est installée avec d'autres vestiges sous un abri, auprès de l'église Saint-Martin[44].
Cette croix, intégrée au mur de clôture (« inscrit », notice no IA22002379) de l'enclos paroissial (côté rue, face au transept Nord), était peut-être un réemploi christianisé vers le XVIIe siècle (stèle de l'âge du fer ? colonne romaine ?). Bien que certains auteurs aient envisagé, lors de l'inscription du site en 1926, que ce soit une ancienne borne anépigraphe, du fait de la proximité avec la « voie romaine », notice no IA22002470 menant au Yaudet, l'hypothèse ne semble plus envisagée par les archéologues au moins depuis 1978[45],[46].
Borne trouvée en 1880 dans l'assise de construction de l'église Saint-Julien (« classé », notice no PA00117544). En 1987, elle a été installée devant l'abside par les Amis du Vieux Pommiers[47].
Borne trouvée en 1858 près de la via Aurelia, dans le lit d'un petit ravin du mont Aurélien[48], à environ 4 km de Saint-Maximin, sur la commune de Pourcieux. Elle est rapidement déplacée dans le cloître de la basilique Sainte-Marie-Madeleine, mais une copie serait sur place[49].
Fragment semi-cylindrique d'une borne[50], creusé en sarcophage au centre de l'inscription, trouvé près du gué des Chirets. Celui-ci a été déplacé dans le cimetière de Saint-Pierre-les-Églises après 1863, pour être adossé au sud-est du chevet, puis assemblé à d'autres éléments et orné d'un chapiteau antique vers la fin du siècle[51]. C'est probablement à cette dernière occasion que la partie manquante a été comblée par une reconstitution hypothétique contestée[52].
Borne[54] portant une double inscription. Précédemment remployée comme support du bénitier placé à droite en entrant dans l'église, elle a été déplacée dans le jardin du presbytère Saint-Martin, mais n'y était plus visible ces dernières années[55].
Bornes[57] trouvées dans le cloître de l'église Saint-Martin (selon Peiresc) à l'occasion de la construction de l'église collégiale[58] sur son emplacement, et installées dans la cour de l'hôtel de ville en 1735 (site classé en 1925[59]). Elles ont été déplacées (ou des répliques[60] ?) à une date indéterminée (au plus tard dans le dernier quart du XXe siècle) sur le chemin des Romains (correspondant à la Via Domitia), au carrefour des Cinq Coins ou des Cinq Cantons, aux abords d'un jardin public[61].
Borne[65] milliaire, très abîmée, dressée sur la place de la Garrigue, au bout de la rue de la Pierre Milliaire, servant de socle à une croix de fer. Provenant probablement de la voie de Narbonne à Toulouse, Michel Labrousse a réussi à y déchiffrer le nom de l'empereur gaulois Tétricus (271-274).
Cette borne[67] semble être aujourd'hui illisible, mais n'est pas identifiée avec certitude. Elle se trouverait toujours in situ, à environ 500 m (mais 1 500 m selon Payrard) au sud du bourg, sur la route du village de Trivis.
Borne[68] trouvée en 1869 à droite du pont de la Géline (canalisée depuis 1920), sur la route de Genève à Bonneville, et conservée dans les locaux techniques de la mairie.
Cette pierre[69], détruite avant le 29 août 1893 par le Service des travaux publics de la ville, était probablement une colonne itinéraire romaine. Elle était anciennement localisée place de la Règle, dite petite place du Séminaire, devant la porte de l'ancienne abbaye de la Règle. Elle n'aurait jamais été classé comme immeuble (contrairement ce qui est indiqué sur la fiche Mérimée).
Borne[70] portant une dédicace à Claude de ou apr. J.-C. Elle est signalée avant le XVIIIe siècle « au bout de cent pas, à l'est de la ville » (1856) au lieu-dit la Croix de Saint-Roch[71], peut-être christianisée dès le Moyen Âge et assemblée à d'autres éléments (« élevée sur cinq gradins »), puis pratiquement détruite en 1793. Les deux fragments restants de la colonne et l'inscription mutilée en forme d'écusson sont dans le jardin en façade de la mairie. Une reconstitution approximative du monument original a été installée sur son lieu d'origine, en face d'une croix monumentale élevée en 1826.
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Les bornes faisant partie des collections publiques de biens culturels, c'est-à-dire propriété d'une entité publique (État, collectivités territoriales, établissement public, etc.) et conservées dans un dépôt archéologique, un musée, les archives, etc., sont protégées au titre du régime spécial de propriété publique ou du statut spécifique donné par le label Musée de France[72] (ce dernier statut pouvant concerner des collections privées, associatives, etc.).
Certaines bornes ont été versées dans les collections publiques après leur classement ou inscription.
Au moins neuf milliaires[75] (mais seuls cinq sont classés) ont été trouvés : à Languissa, à côté des anciennes « Carrières de la Justice » (deux 603e ?) ; à la Turbie, Cours Albert Ier (604e[76]) ; au Mont Sembola, quartier de l'Espéraille (deux 605e[77]), près de l'ancienne chapelle de Saint-Pierre (deux 606e[78]) ; au lieu-dit Peira Longa (607e) ; dans le quartier de Garquier (deux 607e). Plusieurs d'entre eux sont conservés au musée du Trophée des Alpes de la Turbie[79] et au musée archéologique de Nice.
Borne[80] portant une dédicace à Tibère de ou , et trouvée par Antoine Guiol en 1856 sur sa propriété à Golfe-Juan (sur la commune de Vallauris), à 50 m environ de la route impérial, au Nord, et à trente mètres d'une maisonnette, en allant vers l'Ouest. Elle est conservée dans la cour du musée municipal.
Fragment de borne[81] portant une dédicace aux empereurs de la seconde Tétrarchie, entre et (selon Chastagnol ?), ou à Constantin Ier et daté entre et (selon Walser). Ce fragment est trouvé vers 1834, près du rivage, à côté de l'ancienne tour de la Gabelle de Golfe-Juan (sur la commune de Vallauris) et actuelle villa dite « de M. Roux », sur le parcours de la Via Aurelia. Il semble être conservé dans la cour du musée municipal, avec une borne dédiée à Tibère.
Borne[82] portant une dédicace à Maximin Ier de , et trouvée à sept kilomètres de Vence, dans les carrières de Chaise-l'Évèque[83] avant 1869, comme d'autres inscriptions. Après plusieurs déplacements[84], elle est actuellement conservée à la chapelle Sainte-Anne où une partie de l'ancienne collection lapidaire municipale est regroupée.
Borne[85] portant une dédicace à Maximin Ier de , et trouvée par Edmond Blanc en 1872, à cinq kilomètres de Vence, sur la route de Coursegoules, à l'embranchement du chemin de Bézaudun[86] (peut-être déplacée avant, depuis les carrières de Chaise-l'Évèque, par les cantonniers). Après de plusieurs déplacements[84], elle est actuellement conservée à la chapelle Sainte-Anne. L'identification n'est toutefois pas certaine, du fait du manque de précision de la notice Palissy. Au moins cinq milliaires originaires de Vence, sont documentés[87].
Anciennement dans le cimetière désaffecté entourant l'église[88] (après avoir servi de support, près de la grande porte, à l'angle d'une tribune), la borne[89] est déplacée en 1939 à l'entrée de la cour d'honneur au château-musée de Tournon-sur-Rhône.
Borne[90] découverte dans la vallée de Mélas, au pied du coteau des Combes, près de la route[91]. Déplacée, en 1990, sous le balcon du dépôt de fouilles du Centre de documentation archéologique d'Alba-la-Romaine. Une reconstitution (image ci-contre) du milliaire se trouve depuis sur une aire de pique-nique[92], près de deux km au nord-ouest de son emplacement original.
Borne[93] découverte à Mirabel en 1897 par Longin Ducros, au-delà d'un ravin, à 150 m de sa ferme[94], et acquise l'année suivante par le musée de Saint-Germain-en-Laye (Inv. n° 35588).
Ancienne colonnette, réutilisée en milliaire[95], signalée en 1724 sur la commune d'Alairac, peut-être dans un champ nommé Saintose, au hameau de Villesèque-Basse (actuel Rougeats). Elle a, depuis, été déplacée dans le jardin de la préfecture, puis versée dans la collection du musée lapidaire du château comtal de Carcassonne.
Borne[96] signalée en 1888 sur la commune de Barbaira, à 12 ou 13 km à l'Est de Carcassonne, à la limite de Capendu, sur l'ancienne nationale 113 (actuelle route D 6113) vers Narbonne. Elle a depuis été versée dans la collection du musée lapidaire du château comtal de Carcassonne.
Borne du vingtième mille depuis Narbonne, dédiée à Cnaeus Domitius Ahenobarbus après l'an 121 av. J.-C.[97], trouvée en 1949 sur la commune des Caves, après avoir été dégagée pendant la guerre, sur la rive gauche (coté La Palme ?), « à une vingtaine de mètres en amont du pont » de la route D 6009 enjambant le Rieu de Treilles[98]. En 1949, Joseph Campardou faisait l'hypothèse qu'à quelques mètres plus en amont, un « radier a dû être construit pour l'établissement du gué aménagé par lequel la voie Domitienneprimitive franchissait le torrent » (voir sa carte, fig. 1). Paul-Marie Duval, en 1968, indique que le milliaire « est la plus ancienne pierre inscrite en latin trouvée en Gaule et la plus ancienne borne romaine datée trouvée à l'Ouest de l'Italie ». Il[99] sera conservé au NarboVia, après 2020.
Borne[100] probablement en bordure de la voie reliant Strasbourg à Saverne, mise au jour lors de la construction des établissements Leroy-Merlin[101] à Hautepierre, dans la zone industrielle ouest. Transférée à la suite de sa découverte au musée archéologique de Strasbourg, en 1986.
Borne[102] en marbre blanc élevée en 435 par Auxiliaris (alors préfet des Gaules), trouvée en 1573 dans l'Hôtel de Laval-Castellane[103] (actuel Museon Arlaten), puis partagée en deux morceaux qui furent arrondis vers 1648 pour servir de borne d'angle d'immeuble, lors de la transformation du bâtiment en collège Jésuite. Transférés dans la collection lapidaire du musée de l'Arles antique avant 1884, les deux fragments sont maintenant réunis.
Borne connue dès le XVIIe siècle et trouvée près du mas de Grille-Roubiac, dans le domaine d'Estoublon, auprès du mont Paon[104]. Transférée aux Baux-de-Provence puis au musée de l'Arles antique.
Borne[105] trouvée en deux morceaux. Partie a supérieure : trouvée en 1899, dans le moulin à blé de Manville, au nord du village de Maussane, elle a été creusée pour servir d'auge. Partie b inférieure avec le chiffre des milles (aussi « classée au titre objet en 1936 », notice no PM13000363) : connue dès le XVIIe siècle, localisée alors au quartier du Caladat, dans le Bas-Paradou. Les deux parties ont été réunies ensemble, en 1936, par le musée de l'Arles antique où elles sont déposées.
Borne[106] trouvée au lieu-dit le Petit Merle par Robert de Lamanon. Cependant, en 1876, Auguste Véran la localisait plus à l'Est, « entre le logis du Merle et le château de Bois-Vert[107] » (peut-être celui des Bernardes, sur la commune de Grans). Lamanon la fait expédier en 1874 à l'hôtel de ville, où elle sera conservée dans une petite cour, puis sera déplacée aux abords d'une porte du château de l'Empéri, et enfin versée dans la collection du musée de Salon et de la Crau.
Borne trouvée sur le bord de la route de Bayeux à La Délivrance[108] et transportée au musée Baron Gérard après 1819. Une réplique (ci-contre) est sur place depuis 2010, et a remplacé une première copie du XIXe siècle détruite (elle-même recensée dans l'Inventaire).
Borne leugaire[109] datée de Tetricus, provenant du « cimetière gallo-romain » de Rom, « employée depuis des siècles aux plus vils usages de la vie domestique », et signalée en 1840 par Bonnet. L'inscriptions est rapidement acquise par le musée lapidaire (une des collections du musée du Pilori) de la Société de statistiques des Deux-Sèvres. Cette collection est la propriété de la commune depuis 1943.
Trois bornes non identifiées[115] dans les sources, dont un fragment, sont signalées dans la base Palissy et dites « non étudiés ». Elles proviendraient de la chapelle Saint-Pierre (ancien musée lapidaire[116] ?) et seraient conservées au musée Auguste-Jacquet[117]. Peut-être un classement, à tort car déjà classés au titre objet en 1911, des deux bornes milliaires de l'église Notre-Dame-des-Pommiers, lors de l'intermède entre leur conservation à l'hôtel de ville et leur installation au carrefour des Cinq Coins (resterait le fragment), ou bien d'autres bornes non signalées de la région.
classé au titre objet « PM30000088 », notice no PM30000088, « PM30000089 », notice no PM30000089 et « PM30000090 », notice no PM30000090 (fragment) régime spécial de propriété publique (Musée de France)
Borne[119] trouvée dans la partie inférieure du ruisseau-limite au Nant de la Creuse (ou Nant de la Crousa), dans le hameau de Létraz[120], au-dessus de Sévrier, par l'architecte P. Dunand en 1816. Elle est conservée au musée du château d'Annecy (inv. 9.520-1).
Borne[121] trouvée en 1858, sur l'ancienne commune de Moingt dans les faubourgs de Montbrison (à laquelle Moingt est rattachée depuis 1973), et conservée dans la collection lapidaire du musée archéologique de La Diana, dite aussi salle des États du Forez (« classé », notice no PA00117528).
Borne trouvée dans les années 1950 près de la chapelle Notre-Dame de Chambriac[122], où elle était utilisée comme abreuvoir public. Déposée dans la ferme du Mary avec la collection d'Alexandre Folléas, elle a été transportée à l'écomusée des Monts du Forez[123].
Borne[127] qui porte une dédicace à Claude datée de apr. J.-C. Elle a été trouvée à Anse en 1937, au coin d'une maison, en chasse-roue. Elle est conservée avec les collections archéologiques du Château des Tours, dans l'ancienne salle du conseil.
régime spécial de propriété publique (musée du Louvre : Inv. MND 1070, Cat. marbres ant. n° 3392) « APOR134577 », notice no APOR134577
1917
Bornes recensées dans l'Inventaire général
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Les bornes recensées dans l'Inventaire général ne bénéficient pas de mesures de protection juridique particulières à ce titre, mais sont reconnues comme faisant partie du patrimoine culturel français. Ce statut peut être un préalable à un classement ou une inscription.
Cette croix de chemins, dont le socle est un fragment anépigraphe[133] en grès fin de colonne ou de borne milliaire trouvée dans la forêt de Randan, est de la limite du XVIIIe siècle et du XIXe siècle. Elle est mentionnée sur le cadastre de 1839 à côté du domaine disparu de la croix Saint-Martial[134].
Cette borne[135], aujourd'hui située dans un petit jardin public, se trouvait au bord d'une voie antique qui reliait Salinae (Castellane) à Glannatena (Glandèves, près d'Entrevaux).
La borne[136] pratiquement in situ (déplacée de 10 à 20 mètres au XXe siècle, elle est actuellement au sommet de l'allée qui mène à la villa moderne) porte trois inscriptions successives à la gloire de la dynastie constantinienne. La fiche de la base Merimée note par erreur que le milliaire « indique le 6e mille au nord d'Alba » (ce qui correspondrait plutôt au milliaire CIL17-02, 00182 de Rochemaure - mais qui aurait été déplacé depuis Le Teil - considéré comme perdu depuis le XIXe siècle).
Pierre trouvée au carrefour des Quatre-Chemins (aujourd'hui les Six-Chemins) sur une voie romaine, allant de Périgueux à Saintes, et détruite depuis. François-Marie Bourignon, en 1801, y aurait lu TOD... C I... Elle est décrite en 1844 par Jean-Hippolyte Michon qui hasardait T... I T... M, mais doutait beaucoup que ce soit un milliaire.
Cette pierre cylindrique anépigraphe[137] de provenance inconnue, base d'une « croix de chemin », notice no IA22002434 dressée à l'angle d'un mur de clôture (au 10, route de Kerhervrec), et retrouvée à proximité à la fin du XXe siècle, était peut-être un réemploi christianisé vers le XVIIe siècle (stèle de l'âge du fer ? colonne romaine ?). Bien que certains auteurs[138] aient envisagé que ce soit une ancienne borne milliaire, du fait de la proximité avec la « voie romaine », notice no IA22002470 menant au Yaudet, l'hypothèse ne semble plus envisagée par les archéologues au moins depuis 1978.
Pierre anépigraphe déplacée à l'ancien cimetière lors de la réfection de la route à la fin du XIXe siècle. Elle aurait été christianisée vers 1960 par l'abbé Soulier, curé de la Villetelle, qui la réutilise comme socle d'une croix de chemins à l'ouest du village, au sud du Puy des Meules[139]. Jean-Michel Desbordes, directeur régional des antiquités dans les années 1970, envisageait que la base soit du XVIIe siècle, plutôt qu'une borne romaine[140].
Stèle[141] quadrangulaire, contenant cinq rectangles creusés, trouvée en 1924 aux environs du bac de Candes[142], et déplacée devant la mairie avant 1935. Du fait de la proximité avec une voie romaine, certains ont fait l'hypothèse qu'elle ait été une borne milliaire, aujourd'hui anépigraphe.
Croix sur le parvis Sud de l'église (« classé », notice no PA00110593), connue depuis 1862. Son fût est constitué, entre autres, d'une borne milliaire[143].
Borne[144] romaine trouvée dans le parc, à environ 400 m au Nord-Est de la demeure, sur laquelle on lisait peut-être le nom de la propriété à laquelle le chemin appartenait, mais aucune indication milliaire. Elle a été relevée et placée sur un socle.
↑D'après Epigraphik-Datenbank Clauss / Slaby, reprenant le CIL XVII-2. Il faudrait cependant consulter les autres recueils et publications, dont la Carte archéologique de la Gaule [CAG] ou L'Année épigraphique [AE], pour être plus exhaustif.
↑ ab et cDite par assimilation « milliaire », mais indiquant une distance en lieues gauloises (soit env. 2415 m dans notre cas) et non pas en milliers de pas romains (1482 m).
↑La borne de Biozat, à la XVIIe lieue depuis Lyon (soit env. 41 km), a été posée en 121 sous Hadrien. Voir les photographies sur archeolyon.araire.org et en caméra de rue Bibliogr. :
Gilbert Décoret, Une Page sur Vichy et ses environs. Les hospices et leurs fondateurs, t. 2, Vichy, éd. A. Wallon, , 180 gravures, 554, p. 27.
Jacques Corrocher, Vichy antique (thèse soutenue sous le titre : « Vichy antique, des origines à l'époque mérovingienne », faculté des Lettres et Sciences Humaines, Université de Clermont-Ferrand II), Clermont-Ferrand / Aurillac, Institut d'études du Massif central / Impr. moderne, coll. « Publications de l'Institut d'études du Massif central », , 425 p. (résumé, lire en ligne), tableau p. 87.
Gerold Walser, CIL XVII-2, 1986, inscr. 343 p. 132-133 (en ligne partiellement).
J. Corrocher, M. Piboule et M. Hilaire, CAG-03. L'Allier, 1989.
↑Cette borne de la XXIe lieue depuis Lyon (soit env. 50,7 km), a été posée en 248 ou au début 249 sous Philippe II. Bibliogr. :
Gerold Walser, CIL XVII-2, 1986, inscr. 341 p. 132 (en ligne).
J. Corrocher, M. Piboule et M. Hilaire, CAG-03. L'Allier, 1989, p. 150.
↑À l'emplacement actuel de l'entrée des thermes Callou 46° 07′ 41″ N, 3° 25′ 09″ E, à une centaine de mètres plus au nord de sa localisation actuelle (et non pas square du Général Leclerc, comme indiqué dans la base Mérimée). Corrocher 1981, citant Décoret 1899, précise « posée horizontalement, le côté fruste en dehors ». L'ancienne voie romaine de Clermont à Autun correspondait à l'actuelle avenue Victoria.
↑Le site archeolyon.araire.org, signale la Notice no PM03000569 du 23/07/1993 de la base Palissy, qui fait référence à la même borne (« Fiche documentaire absente. Pas d'arrêté »).
Gerold Walser, CIL XVII-2, 1986, inscr. 201 p. 73 (en ligne)
↑Indiquées sans certitude de localisation. De plus, deux autres inscriptions possibles sont mentionnées dans les recueils. Voir une image sur lindependant.fr et une traduction de CIL 17-02, 291 sur arbre-celtique.com. Campardou 1949, indique que CIL 17-02, 292, du XVIe mille, n'aurait pas été déplacé, alors que CIL 17-02, 293, du XVIIe mille aurait eu comme localisation originale 42° 58′ 42″ N, 2° 56′ 37″ E. Bibliogr. :
Joseph Campardou, « Un milliaire de Cneus Domitius Ahenobarbus Imperator découvert à Treilles (Aude) », dans Gallia, 7, fasc. 2, 1949. p. 195-205, part. p. 203 et la localisation sur la Via Domitiafig. 1 (en ligne).
Perrine Ournac, Michel Passelac et Guy Rancoule, CAG-11-02. L'Aude, 2009, p. 450.
↑Voir l'article de wikipedia et vérifier dans CAG-67-1.
Henry de Gérin-Ricard et Gustave Arnaud d'Agnel, Les antiquités de la Vallée de l'Arc en Provence, Aix, typogr.-lithogr. B. Niel, (réimpr. 1979), 99-100 p. (lire en ligne).
Gerold Walser, CIL XVII-2, 1986, inscr. 56 p. 18 (en ligne).
Fabienne Gateau (dir.), Frédéric Trément et Florence Verdin, Carte archéologique de la Gaule. 13 - Bouches-du-Rhône, vol. 1 : L'Étang-de-Berre, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres (no 13), , 379 p. (ISBN978-2-87754-041-4), p. 208-209.
C. J. Kooiker, « Deux milliaires retrouvés entre Aix-en-Provence et Tarascon », dansZeitschrift für Papyrologie und Epigraphik, Bd. 124, 1999, p. 276-278 (en ligne payant).
Jacques Planchon, Michèle Bois et Pascale Conjard-Réthoré, CAG-26, 2010, p. 532.
Fabienne Gateau et Olivier Colas, CAG-13-2. Les Alpilles et la Montagnette, 1999, p. 405.
Gerold Walser, CIL XVII-2, 1986, inscr. 94 p. 37-38 (en ligne).
Henri Desaye, « Une inscription inédite de Saillans (Drôme) », dans Gallia, 42-2, 1984, part. p. 240-241 (en ligne).
Joseph Sautel, Carte archéologique de la Gaule romaine. 11 - Drôme (collection dir. par Adrien Blanchet), Paris, éd. Ernest Leroux, , p. 75, 151 (à propos de CIL-17-02, 95).
CIL17-02, 00096 : trouvé sur le coteau de la Mure, rive gauche de la Drôme 44° 41′ 32″ N, 5° 11′ 42″ E ; alors propriété de M. Mathieu en 1907, et toujours dans une collection privée d'après la plaque de l'église Saint-Géraud.
↑Milliaires du XIIIe mille depuis Nîmes, se rapportant à des campagnes de réfection de la voie sous Auguste, Tibère, Claude et Antonin. Voir de nombreuses illustrations et réf. bibliographiques sur archeolyon.araire.org et la figure 28 de Hubert Gallet de Santerre 1964 (p. 498). Bibliogr. :
Hubert Gallet de Santerre, « Montpellier », dans Gallia, 22, fasc. 2, 1964, p. 498 (Beaucaire, b) et 499 (fig. 28) (en ligne).
Jean-Claude Bessac, Michel Christol, J.-L. Fiches, Y. Gasco, M. Janon, A. Michelozzi, Cl. Raynaud, A. Roth-Congès et D. Terrer, Ugernum, Beaucaire et le Beaucairois à l'époque romaine, Caveirac, Association pour la recherche archéologique en Languedoc oriental, 1987, p. 73.
Jacques Gascou, « La présence de Tibère en Narbonnaise : les portraits et les inscriptions. II, Les témoignages épigraphiques », dans Revue archéologique de Narbonnaise, 29, 1996. p. 60 (inscription n° 29 de l'époque de Tibère, marquant le XIIIe mille depuis Nîmes = CIL XVII-2, 211) (en ligne).
Michel Provost, CAG-30-2. Gard, 1999, p. 221-222 (en ligne).
André Michelozzi, La Voie Domitienne entre Beaucaire et Nîmes, Éditions de la Société d'histoire et d'archéologie de Beaucaire, 2002 (ISBN2910270092).
Gerold Walser, CIL XVII-2, 1986, inscr. 257 p. 95-96 (en ligne).
↑Probablement sur la commune de Mèze, d'après la description de la notice d'inscription le localisant à l'extrémité nord-est du tronçon. Il y a effectivement deux toponymes « Monplaisir » à Mèze, indiqués par l'IGN, l'un à quelques centaines de mètres plus au nord du point indiqué ici arbitrairement, l'autre à trois km à l'ouest. En toute hypothèse nous avons noté les coordonnées d'un emplacement où la carte IGN indique une borne (Bne) géodésique (?), près du lieu-dit Puèch Badieu, ainsi que des dénivelés importants (un fossé ?). En tout cas, Gabriel Thiollier-Alexandrowicz signale bien un milliaire « au nord de Mèze, trouvé en 1987 » sur le site itineraires-romains-en-france. Cette borne reste toutefois à identifier dans la documentations ci-dessous. On trouve aussi d'autres milliaires de la voie, sur la commune de Pinet (?) et à Loupian (AE2004, 00902, du Le mille depuis Narbonne). Bibliogr. :
Daniel Rouquette, « Un milliaire de la République Romaine trouvé in situ sur la Domitienne à Mèze (Hérault) », dans Archéologie en Languedoc. Revue de la Fédération archéologique de l'Hérault - Lattes, 28, 2004, p. 7-10 (en ligne).
Marc Lugand, La voie domitienne [Via domitia] : tronçon "Bassin de Thau", Loupian : Ed. Villa-Loupian (Mairie de Loupian), 2002 (ISBN2951742304).
Marc Lugand, Iouri Bermond et al., CAG-34-2. Agde et le Bassin de Thau, 2002.
Jacques Gascou, « La présence de Tibère en Narbonnaise : les portraits et les inscriptions. II, Les témoignages épigraphiques », dans Revue archéologique de Narbonnaise, 29, 1996. p. 63 (inscription n° 39) et 64 (fig. 14) (en ligne). Jacques Gascou signale une relecture de Michel Christol.
↑On considère, habituellement, qu'une voie romaine allant de Vannes à Carhaix passe non loin du hameau, entre Ménorval et Kergoff. Voir des photographies sur le site des Mégalithes du Monde Bibliogr. :
Gerold Walser, CIL XVII-2, 1986, inscr. 148 p. 57 (en ligne).
Gabriel Chapotat, « La Croisée de Vienne, II. la voie romaine de Vienne à Lyon par la rive gauche du Rhône », dans Évocations. Bulletin du Groupe d'études historiques et géographiques du Bas-Dauphiné, Crémieu, 1972, p. 46-65 (ISSN1149-2031) (tracé repris par André Pelletier en 1999).
Antoine Jean Baptiste d'Aigueperse, « Recherches sur les quatre grandes voies romaines de Lugdunum, annotées par A. Vachez », dans Revue du Lyonnais, 3e série, t. 15, 1873, p. 325-341, part. p. 337 note 1 (en ligne).
Florian Vallentin du Cheylard, « La voie d'Agrippa de Lugdunum au rivage massaliote », dans Revue du Dauphiné et du Vivarais, 4, 1880, p. 373-393, part. p. 383 avec bibliogr. note 2 (en ligne).
↑Localisation originale hypothétique d'après la distance depuis Vienne indiqué sur la borne (7e mille, soit environ 10,4 km) et le tracé de la voie proposé par Gabriel Chapotat en 1972, passant par la « Montée du Télégraphe », non loin du lieu-dit « Grande Borne » 45° 36′ 51″ N, 4° 50′ 10″ E.
Gerold Walser, CIL XVII-2, 1986, inscr. 441 p. 163 (partiellement en ligne).
François Eygun, « Poitou-Charentes », dans Gallia, 27 fasc. 2, 1969, p. 278 (découverte de CIL XVII-2, 439 et 439a) (en ligne).
François Eygun, « Une borne milliaire d'Hadrien, trouvée à Cenon », dans Bulletins de la Société des antiquaires de l'Ouest, 3e série, t. 8, 1928, p. 136-138 (en ligne).
↑Localisation très approximative du lieu de découverte (du fait de l'ambiguïté du texte de François Eygun - quelle route de Vouneuil ? - de la destruction de la gare des tramways et du manque de précision de la fiche du Conservatoire) 46° 46′ 19″ N, 0° 32′ 12″ E
Theodor Mommsen et al., CIL XIII, 1907, inscr. 8900 p. 655 (en ligne).
↑Sans préciser ses sources, le site du conservatoire de la région Bretagne semble maintenir l'hypothèse que ce soit un milliaire, faite dans l'Inventaire de Patrick Pichouron en 2006, en attente d'une enquête plus approfondie.
Catherie Bizien-Jaglin, Patrick Galliou et Hervé Kérébel, CAG-22. Les Côtes-d'Armor, 2002, p. 251 ou 252 (à voir impérativement).
Louis Pape, La civitas des Osismes à l'époque gallo-romaine [Thèse de doctorat : Lettres : Rennes 2 : 1976], Paris, Klincksieck, 1978, p. A-33 à A-35 (rien sur aucune borne ou voie à Ploulec'h) (Institut armoricain de recherches historiques de Rennes, 26) (OCLC461698309).
Otto Hirschfeld, CIL XII, 1888, inscr. 5476 p. 642 et 858 (en ligne).
Louis Rostan, « Colonne milliaire découverte à St-Maximin (Var) », Bulletin monumental, vol. 24, t. 4, 3e sér., , p. 167-168 (lire en ligne).
↑Selon Ingemar König (1967), elle pourrait dater de Gordien III (et non pas de Commode comme cela avait été proposé précédemment). Voir d'autres images sur Commons, dans la « base Joconde », notice no M0848000140 et sur alienor.org (détail). Deux autres milliaires sont connus à Chauvigny et trois à Saint-Pierre-les-Églises depuis le XIXe siècle. Une borne supplémentaire a été trouvée vers 1976 proche de la voie romaine et d'un bois, au-dessus et à l'ouest du hameau de la Rivière aux Chirets (46° 33′ 17″ N, 0° 37′ 35″ E), sur l'autre rive la Vienne. Bibliogr. :
Gerold Walser, CIL XVII-2, 1986, inscr. 383 p. 145 (avec les autres bornes, n° 379 à 384, trouvées dans les environs) (en ligne).
Samuel Camus, « La borne milliaire de la Rivière aux Chirets à Chauvigny », dans Le Pays chauvinois, 19, Chauvigny, Société de recherches archéologiques artistiques historiques et scientifiques du pays chauvinois, 1980, p. 18-19 (à propos d'une borne inédite AE1981, 00641) (ISSN0553-4194) (en ligne).
↑Voir la photographie de Suzanne Tranchant dans la « base Joconde », notice no M0848000140, datée du dernier quart du XIXe siècle (d'après la gravure publiée par Espérandieu, elle a en tout cas été réalisée après 1888).
↑Ce fragment moderne, peut-être mal inspiré de la lecture d'Espérandieu (pour les deux premières lignes), ne correspond à aucun des textes proposés par les éditeurs de l'inscription.
Gerold Walser, CIL XVII-2, 1986, inscr. 157 p. 59 (en ligne).
Auguste Allmer, « Lettre de M. Allmer à M. Lacroix sur diverses inscriptions romaines de la Drôme », dans Bulletin de la Société d'archéologie et de statistique de la Drôme, 4, 1869, p. 157-158 (en ligne).
Michel Provost, CAG-30-2. Gard, 1999, p. 221 (en ligne).
Gerold Walser, CIL XVII-2, 1986, inscr. 207 et 208 p. 80-81 (en ligne).
Bernard Dedet, André Michelozzi, Michel Py, « La nécropole des Colombes à Beaucaire (Gard) (IIe-Ier s. av. J.-C.) », dans Revue archéologique de Narbonnaise, 7, 1974, p. 63 note 4 (bornes « découvertes dans les murs de l'église primitive de Sainte-Catherine, en octobre 1734, lors de sa démolition ») (en ligne).
Auguste Aurès, « Monographie des bornes milliaires du département du Gard », dans Mémoires de l'Académie du Gard, année 1876, Nîmes, 1877, p. 1-240 et 9 pl., part. p. 162-165 (en ligne).
↑En tout, il semblerait que deux bornes aient été décrites par Payrard à Saint-Jean-d'Aubrigoux (aussi CIL17-02, 00319a disparue avant lecture ou anépigraphe ?), voire localisées au même endroit. Une image est sur le site des Mégalithes du Monde. Bibliogr. :
Jean Orelle, Les fouilles du site gallo-romain de Fonboine la Marus : Saint-Jean d'Aubrigoux (Haute-Loire) 1963-1976, Craponne, Société d'histoire d'archéologie de la région de Crappone, 1980 (à voir si les bornes y sont mentionnées).
Gerold Walser, CIL XVII-2, 1986, inscr. 319 et 319a p. 122 (en ligne).
François Bertrandy, Bornes milliaires et réseau routier dans la cité de Vienne sous l'empire romain, Chambéry, Institut d'Études savoisiennes, 2001, p. 83-84 pour CIL 17-02, 106 (Bibliothèque d'études savoisiennes, 9).
Gerold Walser, CIL XVII-2, 1986, inscr. 107 p. 40-41 (en ligne).
↑Elle aurait eu 4 m de hauteur, selon Mathieu, et portait son inscription sur un écusson ennéagone débordant de part et d'autre. Voir un texte de présentation sur le site de Vollore-Ville écrit d'après celui de l'abbé Guélon en 1890, les fragments en face de la mairie et la reconstitution sur Street View. Bibliogr. :
Jean-Claude Béal, « La borne milliaire de Vollore-Ville (Puy-de-Dôme), forme et transformation », Revue archéologique du Centre de la France, 52, 2013, p. 177-190 (en ligne).
Gerold Walser, CIL XVII-2, 1986, inscr. 348 (partiellement en ligne).
Pierre-François Guélon, Vollore et ses environs. Vollore-ville, Vollore-montagne, Sainte-Agathe, histoire, archéologie, religion, Clermont-Ferrand, M. Bellet et fils, 1890, p. 11-14 (milliaire), 232-235 (croix) et pl. [f. 28] (reconstitution hypothétique) (en ligne).
Pierre-Pardoux Mathieu, « Des colonies et des voies romaines en Auvergne [suite] », dans Annales scientifiques, littéraires et industrielles de l'Auvergne, 29, 1856, p. 351-354 (en ligne.
↑Bornes des 601e au 608e milles depuis Rome. Les recueils en dénombrent neuf sur la commune de la Turbie (ici nous en mentionnons dix, d'après Barety 1910), en comptant ceux disparus. Voir La Turbie et la carte du vallon de Laghet sur bornes.milliaires.free.fr, et les cartes et bibliogr. sur archeo-alpi-maritimi.com Bibliogr. :
Alexandre Barety, « Vestiges d'une voie romaine, via Julia, le long du vallon de Laghet » puis « Acquisition d'un milliaire romain », dans Nice Historique, Nice, Academia Nissarda, 1909 (ISSN1141-1791 et 0028-9698), p. 210-215 et p. 215-217 (en ligne Vestiges... et Acquisition...).
Alexandre Barety, « Les voies romaines depuis Vintimille ou soit la Roya jusqu'au Var et leurs bornes milliaires », dans Ibid., p. 7-13, 26-29, 46-52 (avec une carte), 65-71 (avec des ill.) et 82-86, particulièrement p. 12 (en ligne) et p. 66-71 (en ligne).
Pierre Bodard, « Les milliaires de la Via Julia Augusta de Vado au Var », dans Ibid., 1974, p. 125-162, avec un récapitulatif avec bibliogr. p. 159-160 (en ligne).
↑Borne de l'époque d'Auguste (en 12 av. J.-C.), au 605e mille. Elle a été trouvée en 1841 sur le flanc nord de la cime de la Forna, près du mont Sembola, dans le quartier de l'Esperaye (ou Speraia). Le site est aujourd'hui couvert par l'autoroute A8. Elle était encore in situ en 1926, puis a été déplacée au musée du Trophée des Alpes en 1930 par Jules Formigé. Voir les photographies de CIL 05, 8101 sur bornes.milliaires.free.fr et dans Pierre Bodard 1974, illustration de la p. 141 (qui est bien la borne d'Auguste). Voir aussi la carte de localisation à 43° 44′ 50″ N, 7° 23′ 10″ E d'après archeo-alpi-maritimi.com.
Laurence Lautier et Marie-Pierre Rothé, CAG-06. Les Alpes-Maritimes, 2010, p. 677 (ISBN978-2-87754-252-4).
Jacques Gascou et Danièle Terrer, « La présence de Tibère en Narbonnaise : les portraits et les inscriptions », dans Revue archéologique de Narbonnaise, 29, 1996, p. 56-57 et Fig. 5 (en ligne).
Gerold Walser, CIL XVII-2, 1986, inscr. 23 p. 9 (en ligne).
Laurence Lautier et Marie-Pierre Rothé, CAG-06. Les Alpes-Maritimes, 2010, p. 677 (ISBN978-2-87754-252-4).
André Chastagnol, Inscriptions latines de Narbonnaise (ILN). II, Antibes, Riez, Digne, Paris, Éd. du CNRS, 1992, inscr. 141 p. 180 (Gallia. Supplément, 44) (ISBN2-222-04676-9).
Gerold Walser, CIL XVII-2, 1986, inscr. 24 p. 10 (en ligne).
Otto Hirschfeld, CIL XII, 1888, inscr. 5442 p. 635 (en ligne).
Louis Alliez, Les îles de Lérins, Cannes, et les rivages environnants, Paris, Didier, 1860, p. 263-265 (en ligne).
François-A. Brun, « Inscriptions anciennes retrouvées ou inédites », dans Annales de la Société des lettres, sciences et arts des Alpes-Maritimes, 2, 1873, inscr. IV p. 115-116 (en ligne).
↑Voir les images Col de Vence et Grabelle du site bornes.milliaires.free.fr, Etape 1 : Vence-Coursegoules du site bernard.corby (où de nombreux autres fragments sont signalés) et le CIL XVII-2. Cf. CAG-06, 2010, p. 698-725 (à consulter impérativement pour un bilan plus précis : au moins 52 inscriptions - toutes confondues - provenant de Vence y sont signalées).
↑Voir une photographie de CIL 17-2, 00173. Par ailleurs, en 1852, l'inscription CIL 17-2, 00172 servait de support à la tribune de l'église (une autre tribune ?). Bibliogr. :
Gerold Walser, CIL XVII-2, 1986, inscr. 173 p. 66 (en ligne).
CAG-07, 2001, p. 201.
François Bertrandy, Bornes milliaires et réseau routier dans la cité de Vienne sous l'empire romain, Chambéry, Institut d'Études savoisiennes (Université de Savoie), 2001, p. 69 et 76 (Bibliothèque d'études savoisiennes, 9) (ISSN1250-5064).
René Rebuffat et Joëlle Napoli, Les milliaires ardéchois d'Antonin le Pieux, dans Gallia, 49, 1992, part. p. 76-77 et Fig. 14 et une empreinte Fig. 6, milliaire 31 [Sud X] (en ligne).
Gerold Walser, CIL XVII-2, 1986, inscr. 189 p. 70-71 (en ligne).
Claude-Joseph Trouvé, Description générale et statistique du département de l'Aude, Paris, Firmin Didot, p. 209 (en ligne).
Murat, « Lettre écrite au R. P. de Montfaucon, par M. de Murat, juge-Mage de Carcassonne, sur la Découverte d'un monument d'Antiquité, faite auprès de cette Ville » et « Remarques », dans Mercure de France, Paris, juin 1729, p. 1059-1070 (en ligne).
« De Carcassonne », dans Le Journal des sçavans, Paris, Jean Cusson, 1724, p. 753 (en ligne).
Antoine Héron de Villefosse, « Le milliaire de Tétricus le fils trouvé à Barbaira (Aude) », dans Congrès archéologique de France [Séances générales tenues à Carcassonne et Perpignan, en 1906], 73, Paris, Derache, 1907, p. 270-273 (en ligne).
Auguste Allmer, « Borne milliaire de Tetricus », dans Revue épigraphique du Midi de la France, 50, Vienne, E.-J. Savigné, 1888, inscr. 716, p. 371-372 (en ligne).
↑localisation approximative près du pont du Rieu de Treilles : 42° 56′ 24″ N, 2° 59′ 24″ E D'après Campardou 1949, « À ce moment, elle se trouvait placée obliquement, dans le lit du torrent, à peu de distance de la rive gauche, et à une vingtaine de mètres en amont du pont. Une enquête sommaire a permis, du reste, de savoir que la borne avait été dégagée, plusieurs années auparavant, pendant la guerre, à la suite de l'exploitation du gravier de la rive gauche pour la construction des blockhaus allemands de la côte. »
↑Le texte, daté entre le 25 juillet 306 et novembre ou décembre 307, est principalement une commémoration de l'empereur Constantin, car ne comporte pas d'indication de distance. Bibliogr. :
C'est quoi l'Archéologie - Musées de Strasbourg, Strasbourg, 2009, p. 4 (en ligne).
Gerold Walser, CIL XVII-2, 1986, inscr. 53 p. 17-18 (en ligne).
Isidore Gilles, Les voies romaines et massiliennes dans le département des Bouches-du-Rhône. Livre premier : Voies romaines, Avignon, Seguin, 1884, p. 100-102 (en ligne).
Gerold Walser, CIL XVII-2, 1986, inscr. 65 p. 20-21 (en ligne).
Fernand Benoit, « La voie d'Italie en Espagne à l'époque d'Auguste sur le territoire d'Arles », dans Revue des études anciennes, 40, Bordeaux, 1938, milliaire n° 4 p. 145 (en ligne).
↑Plusieurs hésitations dans l'identification, et doublons, ont été indiqués à propos des bornes de cette partie de la voie Aurélienne, sur le territoire antique d'Arles. Toutefois, une autre borne, le milliaire VI CIL17-02, 00061, aujourd'hui anépigraphe, est toujours in situ sur le domaine d'élevage du Merle de Montpellier SupAgro, à « « 1300 pas » vers l'Ouest-Nord-Ouest depuis notre milliaire VII, sur la limite communale d'Eyguières. Voir aussi via-aurelia et une bonne image sur flickr. Bibliogr. :
Fabienne Gateau, avec Frédéric Trément et Florence Verdin, CAG-13-1. L'Étang de Berre, 1996, site 103-6* (partiellement en ligne).
Jean-Pierre Pelletier, Michel Poguet, et al., « Des prospections à la fouille : recherches à Eyguières (B.-du-R.) », dans Revue archéologique de Narbonnaise, 26, 1993, p. 191, Fig. 15 et 21 (en ligne).
Gerold Walser, CIL XVII-2, 1986, inscr. 60 p. 19 (en ligne).
Fernand Benoit, « La voie d'Italie en Espagne à l'époque d'Auguste sur le territoire d'Arles », dans Revue des études anciennes, 40, Bordeaux, 1938, milliaire n° 10 p. 147 (en ligne).
Auguste Véran, « Étude sur les voies romaines qui traversaient l'arrondissement d'Arles », dans Congrès archéologique de France [Séances générales tenues à Arles, en 1876], 43, 1877, p. 500-501 inscription n° 2 (en ligne).
Émile Espérandieu, Épigraphie romaine du Poitou & de la Saintonge, 1, Melle, Revue Poitevine et Saintongeaise, 1888, inscr. 15 p. 39-43 et pl. III (en ligne).
Edmond Roy, « Catalogue du musée lapidaire », dans Bulletins de la Société de statistique du département des Deux-Sèvres, 7, Niort, Impr. L. Favre, 1887, p. 669 (en ligne).
Lary, « Mémoire sur la colonne milliaire de Rom », dans Mémoires de la Société de statistique du département des Deux-Sèvres, 5, Niort, Impr. L. Favre, 1840, p. 47-54 et part. 48-49 (en ligne).
↑La base Palissy indique que ces trois milliaires sont conservées au musée Auguste-Jacquet et proviendraient de la chapelle Saint-Pierre (l'ancien musée lapidaire ?). Il paraîtrait étonnant qu'ils correspondent aux milliaires de l'église Notre-Dame-des-Pommiers (et encore moins aux Colonnes de César), déjà classés en 1911, mais la CAG ne mentionne pas d'autres bornes à Beaucaire, même anépigraphes. Les diverses notices et prospectus semblent toutefois confirmer l'existence de milliaires dans les collections du musée. Bibliogr. :
Michel Provost, CAG-30-2. Gard, 1999, p. 221-222 (rien) (en ligne).
Gerold Walser, CIL XVII-2, 1986, p. 80-90 ? (en ligne).
Auguste Aurès, « Monographie des bornes milliaires du département du Gard », dans Mémoires de l'Académie du Gard, année 1876, Nîmes, 1877, p. 1-240 et 9 pl. (en ligne).
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↑Une autre milliaire, aujourd'hui disparue et portant une inscription à l'empereur Maximin (235-238), avait été retrouvée au XVIIe siècle à Grangeneuve. Bibliogr. :
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Catherie Bizien-Jaglin, Patrick Galliou et Hervé Kérébel, CAG-22. Les Côtes-d'Armor, 2002, p. 253 (en ligne).
Michelle Le Brozec, Marie-Yvanne Daire et al., Les stèles de l'âge du fer des Côtes-d'Armor et du Trégor finistérien, Rennes, Institut culturel de Bretagne et Association des travaux du Laboratoire d'anthropologie-préhistoire, 1998, p. 49 (Patrimoine archéologique de Bretagne) (ISBN2-86822-078-9).
Louis Pape, La civitas des Osismes à l'époque gallo-romaine [Thèse de doctorat en Lettres, Rennes 2, 1976], Paris, Klincksieck, 1978, p. A-33 à A-35 (rien sur aucune borne ou voie à Ploulec'h) (Institut armoricain de recherches historiques de Rennes, 26) (OCLC461698309).
↑Sans préciser ses sources, le site du conservatoire de la région Bretagne semble maintenir l'hypothèse que ce soit un milliaire, faite dans l'Inventaire de Patrick Pichouron en 2006, en attente d'une enquête plus approfondie.
↑L'Inventaire général note tout de même l'hypothèse formelle que ce soit une borne « numéro XV (sic), pouvant être datée de l'époque hadrienne » (?). Voir aussi l'« inventaire des croix monumentales de la commune (croix n° 10) », notice no IA00031105.
↑Voir une image dans la page « Savigny-en-Véron », sur tourainissime.blogspot.fr (consulté en ) et « en caméra de rue », sur maps.google.com (consulté en ).
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[Vipard 1990] Pascal Vipard, « Le milliaire de Sainte-Mère-Église (Manche) et le problème de la localisation de Crovciatonnvm », Annales de Normandie, t. 40, nos 3-4, , p. 247-262 (lire en ligne).
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Ingemar König(de), Die Meilensteine der Gallia Narbonensis : Studien zum Strassenwesen der Provincia Narbonensis, Bern, 1970 (Itinera romana : Beiträge zur Strabengeschichte des Römischen Reiches, 3) (OCLC1410505) [= IR-03].
Corpus Inscriptionum Latinarum [13]. Inscriptiones Trium Galliarum et Germaniarum Latinae. Partis secundae. Fasciculus II. Miliaria Galliarum et Germaniarum, éd. par Theodor Mommsen, Otto Hirschfeld, Alfred von Domaszewski, Berlin, Berlin-Brandenburgische Akademie der Wissenschaften, 1907, insc. 7776 à 9165 (ISBN3-11-001408-4) (en ligne) [= CIL XIII-2-2].
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mot clé « milliaire », dans Données en archéologie, préhistoire et histoire, sur le net (DAPHNE), sous la dir. de la Maison René-Ginouvès, CNRS (en ligne).
mot clé « milliarium », dans Bulletin analytique d'histoire romaine [depuis 1962], sous la dir. du Groupe de recherche d'histoire romaine (Strasbourg), éd. Association pour l'étude de la civilisation romaine, Strasbourg, depuis 1965 (ISSN0525-1044) (OCLC183333435) (données depuis 1990 en ligne).
Guides
Gabriel Thiollier-Alexandrowicz, avec la collab. de Robert Bedon, préf. de Raymond Chevallier, Itinéraires romains en France, d'après la « Table de Peutinger » et l'« Itinéraire d'Antonin », Dijon, Faton, 1996 (Guides monde et musées) (ISBN2-87844-036-6) (compléments en ligne)
Répertoire et bibliographie des bornes milliaires et colonnes itinéraires en France par Roland Outhier (entre 2003 et 2005) puis par l'association L'Araire : Groupe de recherche sur l'histoire, l'archéologie et le folklore du pays lyonnais (86 sites sont documentés).
Bornes milliaires en France sur le site Les mégalithes du monde (40 sont recensées, le 9 août 2012)