Dans un premier temps, il interprète notamment l'astronauteWalter Schirra dans The Right Stuff (1983) ou encore le sergent Hal Vukovich dans Terminator (1984). Par la suite, James Cameron lui confie le rôle de l'androïde Bishop dans Aliens (1986). Ce rôle lui permet de devenir une figure emblématique des sagas Alien et Alien vs. Predator, interprétant plusieurs rôles durant plus de trente ans dans ces deux franchises.
Par la suite, les années 2000 et 2010 le voient enchaîner des petits rôles au cinéma, bien souvent dans des films à petit budget et sans grande exposition, ainsi que des rôles en tant qu'invité à la télévision. En revanche, il arrive à se construire une solide carrière dans l'animation et la scène vidéoludique, étant notamment l’interprète du gorille Kerchak dans le film d'animation Tarzan (1999) des studios Disney, celui de l'amiral Steven Hackett dans la trilogie vidéoludique Mass Effect (2007-2012), celui du général Tesler dans la série d'animation TRON: Uprising (2012-2013), celui de Carl Manfred dans le jeu vidéo Detroit: Become Human (2018) ou encore celui de Jedediah dans le jeu vidéo The Quarry (2022). Lance Henriksen sort également son autobiographie en 2011 et coscénarise le comicsTo Hell You Ride(en) publié entre 2012 et 2013.
En 2020, il reçoit de nombreuses acclamations pour sa performance dans le film Falling, première réalisation de Viggo Mortensen avec lequel il partage également l'affiche.
Acteur prolifique et polyvalent, Lance Henriksen a son nom au générique de plus de 260 œuvres, d'après le site Internet Movie Database.
Biographie
Jeunesse
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Fils d'un marin norvégien, Lance Henriksen passe son enfance à Bornéo, aux îles Fidji et en Malaisie. Cette jeunesse aventureuse lui rend vite intolérables les contraintes d'une scolarité traditionnelle.
Renvoyé de plusieurs lycées, il part sur les routes à l'âge de douze ans et, après une adolescence mouvementée, intègre l'Actors Studio[2],[3],[1].
Carrière
Une succession de petits rôles (1970-1982)
Il obtient son premier rôle en 1970 à trente ans dans la reprise Off-Broadway de Three Plays of the Sea d'Eugene O'Neill. Souffrant alors d'illettrisme, c'est un ami à lui qui lui a lu le script[1].
Il fait sa première apparition à l'écran en 1972, dans le film It Ain't Easy(en)[1],[4]. Bien que sa page IMDb indique une apparition dans le film The Outsider de Delbert Mann sorti en 1961, l'intéressé affirme ne pas avoir participé au film[4].
Déjà à l'aise dans le genre horrifique, il joue un officier dans Damien: Omen II en 1978 et joue dans The Visitor en 1979[5].
Une troisième collaboration avec Lumet voit le jour, en 1981 avec Prince of the City[5]. La même année, il joue dans Piranha Part Two: The Spawning, première réalisation du tout jeune James Cameron qui lui donnera cinq ans plus tard, l'un de ses rôles les plus emblématiques[4].
Une révélation tardive et un acteur de tous les genres (1983-1999)
Initialement, Cameron souhaitait voir Henriksen dans la peau du glacial T-800 dans sa seconde réalisation, The Terminator sorti en 1984[7]. Finalement le rôle sera attribué au « Chêne autrichien » Arnold Schwarzenegger tandis qu'Henriksen tient le rôle du sergent du LAPD Hal Vukovich[7].
En 1986, James Cameron fait de nouveau appel à lui pour lui confier un rôle dans une franchise qu'il côtoiera pendant plus de trente ans, celui de l'androïdeBishop(en) dans le film Aliens, second volet cinématographique de la franchise Alien, faisant suite au film Alien de Ridley Scott sorti en 1979[8].
S'il ne retrouve plus par la suite le cinéaste canadien, il tourne l'année d'après avec celle qui deviendra sa femme, Kathryn Bigelow, dans le néo-western horrifique Near Dark sortie en 1987[9]. Il y joue le chef d'une bande de vampires et retrouve deux de ses partenaires de jeu du film Aliens, à savoir Jenette Goldstein et Bill Paxton[9].
Il continue cette percée dans l'épouvante en tenant un rôle prépondérant, celui d'Ed Harley, dans le film Pumpkinhead sorti en 1988[10]. Première réalisation de Stan Winston alors connu pour ses effets spéciaux animatronique et son travail de maquilleur, le film déçoit au box-office mais arrive malgré tout à établir une franchise(en), composée de trois suites sorties en 1994, 2006(en) et 2007(en) — avec Henriksen de retour dans ces deux derniers[11],[12] —, de plusieurs comics, ainsi qu'un jeu vidéo(en)[10]. Après plusieurs années de développement, un redémarrage de la franchise par Paramount Players est officialisé en [13].
Il est également à l'aise et très convaincant dans les prestations de méchant comment en 1989 face à Mickey Rourke dans Johnny Handsome de Walter Hill[4]. Par ailleurs, Hill est l'un des scénaristes et producteurs des trois premiers Alien. Il retrouve ce derniier l'année d'après dans l'épisode Cutting Cards de la série horrifique Tales from the Crypt[4].
En 1991, il interprète le chef d'un gang de bikerssuprématistes blancs dans le film Stone Cold[4]. La quasi-intégralité des dialogues ont été improvisés par les acteurs, le scénario étant considéré comme mauvais, le scénariste, qui devait également réaliser le film, ayant été renvoyé une semaine avant le début du tournage[4],[14]. Dans une entrevue avec le site web The A.V. Club parue en 2017, il revient de manière ironique sur ce tournage : « Encore une fois, la survie. Vous devez le faire. Vous devez faire ce qu'il faut. Je suis venu avec des lignes là-dedans que je ne savais même pas que je possédais ! »[N 1],[4]. La même année, il incarne le comédien Charles Bronson dans Reason for Living: The Jill Ireland Story, un téléfilm centrée sur la femme de ce dernier, Jill Ireland[6].
Il reprend le rôle de Bishop en 1992 dans Alien 3 de David Fincher[8]. Le film marque également la première fois qu'Henriksen tient dans la franchise un autre rôle que celui de Bishop, à savoir Michael Weyland, crédité Bishop II durant le générique de fin[15].
Également peintre et potier au talent reconnu, Lance Henriksen tente d'élargir son répertoire en incarnant le fidèle ami d'Andy García dans le polar Jennifer 8 en 1992, ou encore l'un des patients du psychiatre Bruce Willis dans le thriller Color of Night en 1994[18],[19].
Maintenant un habitué des registres fantastique et horrifique, il participe à de nombreux films de ce genre, parmi lesquels : Absolom 2022 en 1994 qui le voit jouer le chef d'une communauté pacifique de prisonniers, ou encore Powder en 1995, qui le voit jouer un shérif[20],[21].
Une mise en avant moindre, son retour dans la franchise Alien et exploration de son jeu vocal (1999-2010)
Après trois saisons, la série Millennium est brutalement annulée, le dernier épisode étant diffusé le , laissant l'histoire de la série en suspens[24]. Malgré tout, Lance Henriksen reprend une dernière fois le personnage la même année dans le crossoverMillennium, quatrième épisode de la septième saison de la série The X-Files[25].
L'année 2000 le voit participer à une grande franchise horrifique, Scream, du scénariste Kevin Williamson et du monument de l'horreur Wes Craven derrière la caméra. Il incarne ainsi l'exécrable producteur de cinéma John Milton, responsable des films Stab, dans le troisième volet de la saga[26].
Le milieu des années 2000 est un tournant dans la carrière du comédien qui enchaîne les seconds rôles dans des productions mineures destinées au marché de la vidéo. Plus que jamais associé au cinéma de genre, il campe des rôles dans des franchises célèbres telles que Hellraiser : Hellworld (2005) ou bien encore Alone in the Dark 2 (2009), tout en reprenant le rôle d'Ed Harley dans les films Pumpkinhead: Ashes to Ashes(en) (2006) et Pumpkinhead: Blood Feud(en) (2007)[34],[35],[36],[12].
En 2007, il prête sa voix à l'amiral Steven Hackett dans le jeu vidéo de science-fiction Mass Effect du studio BioWare, premier volet d'un trilogie qui rencontre un immense succès[41].
Pour sa série horrifique The Strain diffusée en 2014, le cocréateur Guillermo del Toro révèle que Lance Henriksen est une des nombreuses voix qui ont servi à concevoir celle du Maitre, le principal antagoniste de la série[60]. Le réalisateur mexicain explique ce choix : « La chose que nous savons, c'est que le Maître[...] englobe plusieurs voix. C'est donc un personnage composé de nombreuses voix au fil des siècles[...] Nous voulions fusionner plusieurs voix, et l'une des voix que nous voulions utiliser était celle de Lance, en raison de sa puissance et de son autorité et de la façon dont elle sonne, puis la mélanger avec d'autres voix comme base pour la voix du Maître, pour l'autorité et le pouvoir dont il dispose. »[N 2],[60].
En 2018, le studio français Quantic Dream fait appel à lui pour apparaître dans le jeu vidéo Detroit: Become Human[67]. Ce projet ambitieux ayant pour thème le traitement des androïdes dans une société futuriste, comprend dans sa distribution plusieurs acteurs de renoms, comme Minka Kelly ou Clancy Brown, qui apparaissent physiquement grâce à la technique de capture de mouvement[67]. Le studio avait déjà fait participer des acteurs de cinéma, Elliot Page et Willem Dafoe, pour être les têtes d'affiches de son précédent jeu Beyond Two Souls sorti en 2013[68]. Plus globalement, l'industrie du jeu vidéo a de plus en plus recours à des comédiens connus à partir de la fin des années 2000, pour que ces derniers ne prêtent plus uniquement leurs voix à des personnages, mais apposent également leurs visages[68].
En 2019, trente-trois ans après avoir joué pour la première fois l'androïde Bishop dans Aliens, il reprend une énième fois le personnage pour les besoins d'une fiction audio qui adapte le scénario avorté de William Gibson pour le film Alien 3 (1992)[70]. Il y côtoie notamment Michael Biehn, interprète du caporal Dwayne Hicks(en) dans le second volet, dont la présence dans le troisième volet a été quasi-intégralement effacée[70].
En 2020, il apparaît sur grand écran dans le film Falling, un drame où il donne la réplique à l'acteur Viggo Mortensen qu'il avait rencontré douze ans plus tôt dans Appaloosa et qui fait ici, ses débuts en tant que réalisateur[71]. Sa prestation d'un vieil homme homophobe et atteint de démence est remarquée, parmi les nombreuses critiques élogieuses, John Defore de The Hollywood Reporter fait la remarque que : « peu de cinéphiles qui l'ont apprécié au fil des ans seront surpris, mais beaucoup auront du ressentiment car nous, et lui, avons attendu si longtemps pour un rôle comme celui-ci. »[N 3],[71],[72],,[73],[74]. Le film sortira à la réouverture des cinémas car il en avait été privé auparavant à cause de la pandémie de Covid-19.
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↑Citation originale : Again, survival. You’ve got to do it. You’ve got to do what it takes. I came up with lines in there that I didn’t even know I owned!
↑Citation originale : The thing that we know is that The Master[...] encompasses many voices. So, he's a character made of many voices over the centuries[...]We wanted to meld several voices, and one of the voices that we wanted to use was Lance, because of its power and authority and the way it sounds, and then mix it with other voices as the base for The Master's voice, for the authority and the power it has.
↑Citation originale : Few moviegoers who've enjoyed him over the years will be surprised, but many will resent that we, and he, have waited so long for a role like this.
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