Après s'être exercé intensivement aux arts martiaux dès l'âge de 10 ans, il connaît le succès national en Belgique comme lutteur et culturiste, remportant le titre de « Mister Belgium » en 1978.
En 1982, il émigre aux États-Unis afin de poursuivre une carrière au cinéma, connaissant le succès avec le film Bloodsport (1988) qui, pour un budget d'un million et demi de dollars, en rapporte soixante-cinq dans le monde. Van Damme atteint alors les sommets au box-office, notamment avec ses rôles dans Universal Soldier (1992) et Timecop (1994), qui à eux deux rapporteront plus de deux cent millions de dollars de recettes et feront de lui l'un des acteurs vedettes du cinéma d'action des années 1990.
Après une période de difficultés personnelles et de succès déclinant, au cours de laquelle son image publique est écornée du fait de ses multiples déclarations perçues comme absurdes (particulièrement à la télévision française), Jean-Claude Van Damme s'oriente à partir de la fin de la décennie 2000 vers des rôles plus personnels bénéficiant d'un bon accueil critique, notamment avec son rôle semi-autobiographique dans le film JCVD (2008).
Jean-Claude Van Damme est souvent désigné par ses simples initialesJCVD ou, aux États-Unis, comme « The Muscles from Brussels » (« Les Muscles de Bruxelles »)[note 1].
Il se lance dans les arts martiaux à l'âge de 10 ans au sein d'une école de karaté[4]. Son style de combat se compose de karaté Shotokan et de kickboxing[5]. Il obtient sa ceinture noire en karaté[Quand ?]. Il se lance ensuite dans le culturisme, désireux de développer sa musculature, ce qui lui vaut par la suite le titre de Mr Belgium en 1978 en culturisme[6],[7]. À l'âge de 16 ans, il arrête la danse classique qu'il a pratiquée pendant cinq ans[8]. Selon lui, la danse classique « est un art, mais c'est aussi l'un des sports les plus difficiles. Si vous pouvez survivre à un entraînement de danse classique, vous pouvez survivre à l'entraînement de n'importe quel autre sport »[9].
Le rêve américain
En 1975, Jean-Claude Van Vaerenbergh rencontre Abdel Qissi, un boxeur belgo-marocain qui le présente à son frère Mohamed, également passionné d'arts martiaux. Jean-Claude et Mohamed développent une forte amitié et partagent le désir commun de devenir acteurs aux États-Unis. Abdel présente également Jean-Claude à l'homme d'affaires Paul Van Damme. Ce dernier lui permet de devenir le mannequin officiel de Pierre Alexandre, un magazine de vêtements masculins, dans lequel Jean-Claude sera photographié en position de combat. La popularité du cliché va faire germer dans son esprit le désir de devenir acteur dans des films d'arts martiaux[10],[11].
En 1982, avec trois mille dollars en poche[12] et sans grande connaissance de l'anglais, qu'il aurait appris par la suite en regardant Les Pierrafeu[13],[14], Jean-Claude Van Vaerenbergh part avec Mohamed Qissi à Los Angeles « à la conquête d'Hollywood ». Les deux amis rencontrent des difficultés pour percer. Pendant plusieurs années, Jean-Claude enchaîne des petits boulots[8], tels que livreur de pizzas, videur de boîte de nuit ou encore poseur de moquette, mais aussi entraîneur personnel et chauffeur de limousine[15] ; ce dernier travail lui permet de faire des rencontres potentiellement fructueuses. C'est à ce moment qu'il adopte le pseudonyme « Van Damme »[16].
Durant cette période, il fait la connaissance de Chuck Norris et Lou Ferrigno, et décroche quelques rôles au cinéma. Il fait une brève apparition, dans le rôle d'un karatéka homosexuel dans Monaco Forever[17],[18], un film resté inachevé qui ne sera distribué que plusieurs années après, une fois Jean-Claude Van Damme devenu célèbre.
En 1985, il obtient son premier rôle important dans le film Le Tigre rouge de Corey Yuen, en interprétant le rôle du méchant, un karatéka russe. Lors du tournage du film, quelques problèmes surviennent lors des cascades, lorsque Van Damme touche accidentellement les autres cascadeurs en leur portant des coups[19],[20].
Il joue par la suite dans L'Arme absolue, interprétant à nouveau le rôle du méchant — cette fois un agent soviétique — face au héros joué par Sho Kosugi. Il est ensuite engagé pour prêter sa silhouette au « Predator » dans le film homonyme, mais quitte l'équipe de cette production les jours suivants : il se serait en effet plaint d'étouffer dans le costume, et de n'apparaître à l'image que sous un masque ; en outre l'équipe de production a réalisé qu'un acteur plus imposant était nécessaire pour rendre la créature menaçante face à un groupe de soldats d'élite joués par Arnold Schwarzenegger, Jesse Ventura, Carl Weathers, Bill Duke ou encore Sonny Landham ; le rôle du Predator est repris par Kevin Peter Hall[21],[22].
Quelques mois plus tard, il provoque la rencontre qui va lancer sa carrière en allant au-devant du producteur Menahem Golan à la sortie d'un restaurant et en lui faisant une démonstration d'arts martiaux sur l'aire de stationnement. Menahem Golan lui propose de jouer dans Bloodsport qui sera un succès international, et donnera naissance à plusieurs suites sans Van Damme. Un procès l'opposera à Frank Dux[23], dont il joue le rôle dans le film.
Le personnage « Johnny Cage » du jeu vidéoMortal Kombat est inspiré du personnage de Frank Dux dans ce film. Johnny Cage est habillé (y compris les chaussures) comme Van Damme dans le combat final du film, et un des coups spéciaux de Johnny Cage provient du combat entre Frank Dux et le sumo dans le film. La société de jeu vidéo Midway, n'ayant pu obtenir les droits du film pour le jeu, a fait de Johnny Cage une star de cinéma pour l'histoire du personnage, et a adapté le concept de kumite en « kombat »[note 2].
Ses films ayant tous rapporté beaucoup d'argent au box-office, il collabore de nouveau avec Sheldon Lettich, avec un budget supérieur. Pour Double Impact, Van Damme joue pour la première fois un double rôle (une prouesse qu'il réitérera par la suite dans Risque maximum et Replicant), interprétant deux frères jumeaux, face à Bolo Yeung qui était déjà son principal adversaire dans Bloodsport ; le public est au rendez-vous et le film est un succès.
Mario Kassar (Carolco) signe avec lui pour le film Universal Soldier de Roland Emmerich qui sort en 1992, partageant l'affiche avec Dolph Lundgren. Van Damme touche son premier million, pour un budget de 23 millions de dollars ; le film va en rapporter cinq fois plus à travers le monde et devient à l'époque son plus grand succès au box-office.
Devenu "bankable", Cavale sans issue (Nowhere To Run) de Robert Harmon (1993), est un franc succès en Europe, avec notamment un million de spectateurs en France, mais les fans apprécient moins ce nouveau genre, montrant un Van Damme plus dramatique et délaissant les arts martiaux. Il enchaîne avec Chasse à l'homme (Hard Target) de John Woo (1993), premier film américain du réalisateur chinois (et devenant un tremplin pour les autres réalisateurs asiatiques voulant percer aux États-Unis[pas clair]), et renouvellera le genre avec Ringo Lam et Tsui Hark.[pas clair] L'action est au rendez vous, mais John Woo est contraint par les producteurs de couper au montage vingt minutes du film, jugées trop violentes pour la classification R, permettant ainsi aux mineurs de moins de 17 ans de pouvoir voir le film. Le film connait un succès relatif. Vient ensuite Timecop de Peter Hyams, un film de science-fiction basé sur le voyage dans le temps, qui rencontre en 1994 son plus grand succès aux États-Unis.
L'acteur est alors au sommet de sa gloire, ne subissant aucun échec. Il devient l'un des acteurs d'arts-martiaux les plus populaires et un des acteurs les mieux payés au monde, avec un cachet de huit millions de dollars pour Street Fighter : L'ultime combat (1994) de Steven E. de Souza ; le film est descendu par la critique et les fans du jeu vidéo Street Fighter II dont le film est l'adaptation, cependant le succès est au rendez-vous.
Van Damme plonge alors dans la drogue, devenant dépendant à la cocaïne. Il avouera avoir refusé à cette période une offre de la part des studios Universal pour une série de trois films avec un cachet de 12 millions de dollars par film, au motif que Jim Carrey touchait alors 20 millions par film. Il aurait en conséquence été placé sur liste noire par les principaux studios de production.[réf. nécessaire] Entre-temps, il a signé pour Mort Subite (Sudden Death) de Peter Hyams qui, sorti en salle fin 1995, lui vaudra sa première déception, le film ne rapportant que 64 millions dans le monde pour un budget de 35 millions. Pensant pouvoir revenir avec un projet qu'il a en tête depuis des années et qui lui tient à cœur, il réalise en 1996 son premier film, Le Grand Tournoi, dont il est également scénariste et producteur en plus d'être l'acteur principal, mais le film ne remporte pas le succès escompté. Il tourne la même année Risque maximum de Ringo Lam, un semi-succès, et enchaîne avec Double Team de Tsui Hark en 1997, qui s'avère un échec cuisant.
Sa consommation de drogue augmente en 1998 ; il réussit tant bien que mal à tourner dans un état second Piège à Hong Kong, toujours avec Tsui Hark ; ce dernier profite de son état pour l'humilier afin de se venger[pourquoi ?] de Double Team en ne le filmant pas à son avantage.[réf. nécessaire]. Le film est un échec critique et commercial.
En 1999, JCVD entame une carrière en DTV avec Légionnaire de Peter MacDonald qui sort directement en vidéo aux USA mais, au cinéma dans la plupart des pays du monde. En France, le film fera moins de 200 000 entrées, signant le pire démarrage de la star sur les écrans français depuis dix ans[25]. Afin de renouer avec son public et le succès, JCVD accepte pour la première fois de jouer dans une suite : Universal Soldier : Le Combat absolu. Malheureusement, le film sera un fiasco. Aux États-Unis, il ne fera que 10 millions de dollars au box office et sera qualifié de "box office loser" par le Los Angeles Times[26]. En France, ce sera à ce moment-là, la pire performance de l'acteur faisant moins de 150 000 entrées[27].
En 2001, il revient en pleine forme avec Replicant de Ringo Lam, mais à nouveau le film sort directement en DVD, malgré la popularité intacte de l'acteur en Europe. Le film est un échec, avec seulement 100 000 entrées en salles, mais bénéficie de meilleures critiques que les précédents[30].
Lors de la promotion de ce film en France, il se fait davantage remarquer par son comportement que par le contenu de celui-ci : c'est en effet à cette période qu'il apparaît fréquemment dans des entretiens à la télévision ou à la radio en tenant des propos jugés décousus, absurdes et involontairement comiques[31], dans son franglaisidiosyncrasique, abordant spontanément les thèmes les plus divers (les femmes, les chiens, la religion, la drogue, sa capacité à casser des noix avec ses fesses…), avec une insistance particulière sur les questions de spiritualité et de développement personnel (en particulier une tirade dans laquelle il emploie à plusieurs reprises la formule « être aware », laquelle devient dès lors associée à son image publique en France).
Affecté par les railleries et l'exploitation qui est faite de ces séquences dans certaines émissions à caractère humoristique, rejaillissant sur ses enfants (ce sera un des thèmes de JCVD), l'acteur devient de plus en plus réticent à accorder des entretiens en français, craignant d'être de nouveau piégé par sa spontanéité comme par le cynisme des médias de masse, toujours en quête de pittoresque sans se soucier des répercussions dans le réel. Il expliquera par la suite avoir tenté de communiquer des bribes de sagesse, péniblement acquises par son expérience comme par ses erreurs, auprès de jeunes gens peu éduqués rêvant de réussir comme lui-même autrefois, mais avoir dû composer avec les contraintes temporelles de la télévision, avec ses difficultés à s'exprimer correctement en français (langue qu'il pratique désormais rarement), le tout combiné avec les effets du jet lag, aboutissant à son élocution parfois maladroite.
En , il lance sa ligne de vêtements, « Dammage7 », vendue uniquement chez Harrods à Londres.
Jean-Claude Van Damme continue cependant d'apparaître au cinéma, notamment en France, avec L'Empreinte de la mort qui fait l'objet d'une sortie limitée, mais ce n'est qu'en 2008 qu'il fait son grand retour dans les salles françaises avec JCVD de Mabrouk El Mechri. Le film fait l'objet d'une sortie limitée aux États-Unis, cependant il reçoit des critiques très positives de la part du Los Angeles Times.
L'histoire de JCVD, film à mi-chemin entre fiction et réalité, se base sur la carrière et sur la personnalité de l'acteur. Bien que les critiques reconnaissent que Van Damme y déploie de vrais talents d'acteur, le public ne suit pas, et JCVD doit se contenter d'environ 165 000 spectateurs, ce qui est très peu au regard de la large promotion télévisuelle dont le film a bénéficié. Malgré une offre de la Twentieth Century Fox, Van Damme refuse d'apparaitre dans la suite de Street Fighter, notamment pour se consacrer à JCVD. Le film de la Fox sera alors remanié pour devenir Street Fighter: Legend of Chun-Li. Juste après, il auto-produit et réalise Frenchy. Le tournage a lieu en Thaïlande en 2008. La postproduction est chaotique et il préfère ainsi refuser un rôle proposé par Sylvester Stallone dans Expendables : Unité spéciale. Son film, qui change plusieurs fois de titres (Soldiers, The Eagle Path, Full Love) peine à trouver un distributeur et reste inédit[32],[33].
Le , il est à Grozny lors de la luxueuse fête du trente-cinquième anniversaire du président tchétchèneRamzan Kadyrov, qui l'a invité (ainsi qu'Hilary Swank ou Vanessa-Mae)[34]. La présence de ces têtes d'affiche crée la polémique, au regard de la réputation de Kadyrov[35].
En 2011, il est la voix de Maître Croc dans Kung Fu Panda 2[36]. Le film est un énorme succès au cinéma, en ramassant plus de 665,7 millions de dollars de recettes dans le monde[37]. Il enchaine alors avec Assassination Games (2011) et 6 Bullets (2012).
À l'été 2012, pour la première fois depuis treize ans[réf. nécessaire], il réapparaît dans les salles de cinéma aux États-Unis avec Expendables 2 : Unité spéciale[38]. C'est également pour lui l'occasion de tourner un film avec Chuck Norris (bien que les deux acteurs n'apparaissent pas ensemble à l'écran). Le film engendre plus de 300 millions $ au box-office, ce qui en fait le film le plus rentable de la série. Au Festival de Cannes 2013[39], il annonce être à la tête d'un projet de série télévisée réalisée à Dubaï. Cette série, Luxury Meets Justice[40], est produite par Fashion TV, et se composera de deux saisons, comportant chacune un film-pilote, et 12 épisodes.
En 2015, il est en tant qu'acteur principal du récit Pound of Flesh (2015).
En 2016, il prête à nouveau sa voix à Maître Croc dans Kung Fu Panda 3[36]. Le film est un triomphe et génère plus de 521,2 millions de dollars de recettes mondiales[41].
À l'été 2016, Van Damme apparait dans le pilote de la série en devenir Jean-Claude Van Johnson, œuvre parodique sur l'acteur pour la plateforme Prime Video[42]. L'épisode ayant convaincu le studio, le reste de la saison est diffusé en [42]. En , Prime Video annule la série[43].
En 2019, lors d'une interview pour la sortie remastérisée de Kickboxer, il annonce qu'il reviendra aux côtés de son fils Kris Van Damme dans le film The Tower qui sortira en 2020[réf. souhaitée].
Le , il est à l'affiche du film Le Dernier Mercenaire, qui sort en exclusivité sur Netflix[47]. Il se classe dès sa sortie numéro 1 monde pendant sept jours d’affilée sur Netflix et obtient la même position au bout de quelques semaines dans le top 10 mondial Netflix, comptabilisant plus de 52 millions d'heures de visionnage à travers le monde[48]
Vie privée
En 1986, Jean-Claude Van Damme épouse la culturisteGladys Portugues(en) ; ils ont deux enfants : Kristopher (1987)[49],[50] et Bianca (1990) ; ils divorcent en 1993. Il se remarie l'année suivante avec Darcy Lapier(en) qui lui donne un fils, Nicholas (1995) ; ils divorcent en 1997. En 1999, Gladys Portugues et JCVD se marient une seconde fois ensemble[51].
Jean-Claude Van Damme ne possède aucun titre de karaté. Sa biographie officielle fait état d'un titre de champion de Belgique de light-contact en 1978 (variante moins violente du full-contact et du kick-boxing), d'un titre de champion d'Europe de light contact en 1978, et de sa participation aux championnats du monde WAKO en Floride en 1979, où il est éliminé par un autre Belge, Patrick Teugels, ce dernier terminant deuxième de la compétition.
En , Jean-Claude Van Damme est à l'origine d'une polémique lorsqu'il affirme dans l'émission de télévision On n'est pas couché, diffusée sur France 2, que le mariage n'a plus de réelle signification, déclarant notamment « Les hommes se marient avec les hommes, les femmes avec les femmes, les chiens avec les chiens »[56]. Marlène Schiappa, secrétaire d'État française chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et invitée de la même émission, déclare ensuite que « La dernière fois qu'une personne a fait un parallèle entre l'homosexualité et la zoophilie, c'était un élu du Front national ». Au cours de l'émission, Jean-Claude Van Damme dénonce les propos de la secrétaire d'État pour qui les genres masculin et féminin seraient interchangeables. L'acteur lui rappelle clairement qu'il est « un homme » et que Marlène Schiappa est « une femme », et en profite pour pointer du doigt les dérives liées au hashtag « Balance ton porc »[56].
Jugeant que ses propos ont été mal compris, l'acteur effectue une mise au point ferme sur le plateau, puis une seconde fois hors plateau lors d'une interview[57].
Filmographie
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par le site IMDb.
Le personnage de Johnny Cage dans la série de jeux Mortal Kombat est directement inspiré de Van Damme.
En 1995, c'est le film Timecop qui se voit adapter sur console Super Nintendo par l'éditeur français Cryo Interactive, bien que, pour des questions de droits, Van Damme n’apparaisse jamais sur la jaquette ou dans les cinématiques du jeu. Une version Mega CD fut à son tour développée, mais jamais éditée.
Dans le jeu Broforce, on retrouve le héros de Universal Soldier et Timecop.
En 2024, il prête ses traits et sa voix à une cible fugitive de Hitman : World of Assassination : Max Valliant, alias "The Splitter", ainsi que ses clones plus jeunes, le personnage incluant de multiples références à l'acteur (dont son fameux grand écart) [59].
Autres apparitions
En 1996, Jean-Claude Van Damme apparaît dans un épisode de la série Friends (saison 2, épisode 13) dans lequel il joue son propre rôle[60],[61].
En 2011, il pose avec un vison écorché pour l'association de défense des droits des animaux Gaia, dans le cadre d'une campagne contre l'industrie de la fourrure en Belgique[64].
Depuis 2012, il est la star des pubs de la marque de bière Coors Light(en)[65].
En 2013, il tourne dans une publicité pour Volvo, réalisant (à l'âge de 53 ans) un grand écart facial entre deux camions de la marque s'écartant progressivement, qui rencontre un grand succès sur Internet, avec plus de 60 millions de vues sur YouTube en moins d'un mois[66],[67].
En 2014, il joue son propre rôle dans une vidéo du réalisateur et musicien nord-américain Freddie Wong, diffusée sur YouTube[68].
Le , la chaîne de télévision belge RTL-TVI consacre une émission biographique à Jean-Claude Van Damme. Les personnes ayant marqué sa vie y sont invités (ses parents, son entraîneur Claude Goetz), il y reçoit également des mains de la ministre Belge de la Culture, de l'Audiovisuel, de la Santé et de l'Égalité des chances, Fadila Laanan, la médaille des Chevaliers de l'ordre de la Couronne.[réf. nécessaire]
En octobre 2012, il inaugure sa statue de bronze, grandeur nature, à Anderlecht (Belgique)[71]. Celle-ci est inspirée du personnage Frank Dux qu'il incarne dans le film Bloodsport. En 2019, une statue à son effigie est érigée en Azerbaïdjan par Azad Aliyev, un fan de l'acteur, à Vəndam(en) dans le district de Qabala[note 3].
L’acteur a par ailleurs inspiré la création de la danse du Kuduro (musique électro africaine), basée sur une scène du film Kickboxer où le protagoniste danse en étant saoul.[réf. nécessaire]
L'acteur apparaît comme un personnage clé du roman Comme un karatéka belge qui fait du cinéma de Jean-Claude Lalumière (Le Dilettante, ).
Dans la série nord-américaine Sense8, l'un des personnages, Capheus, est fan de Jean-Claude Van Damme. Chauffeur de bus, il nomme le sien Van Damn, en référence à son acteur fétiche. Il obtient le surnom Van Damn après avoir gagné un combat à mains nues.
En 2016, le rappeur Soprano , sort un single nommé En Feu , faisant référence à Jean-Claude Van Damme.
En 2019, le rappeur Jul sort un single nommé JCVD faisant allusion à Jean Claude van Damme.
↑Jeu de mots sur « muscles », qui se prononce ['mʌsəl], homophone de « mussels » c'est-à-dire les moules, Bruxelles et la Belgique étant connues pour les moules-frites.
↑Paul W.S. Anderson (réalisateur de Mortal Kombat) voulait JCVD dans le rôle de Johnny Cage, mais c'est finalement Linden Ashby qui décrocha le rôle. D'ailleurs, le costume de Johnny Cage que Lynden Ashby porte lors de son combat contre Scorpion et Goro est exactement le même que celui de Frank Dux dans Bloodsport.
↑Thomas W. Window, « The Trial of Jean-Claude Van Damme », Black Belt, Active Interest Media, Inc., vol. 31, no 7, , p. 21 (ISSN0277-3066, lire en ligne, consulté le ).
↑Thomas W. Window, « The Trial of Jean-Claude Van Damme », Black Belt, Active Interest Media, Inc., vol. 31, no 7, , p. 22 (ISSN0277-3066, lire en ligne, consulté le ).
↑(en) « Interview - Random Roles - Jean-Claude Van Damme », Nathan Rabin, avclub.com, 10 mars 2008. « Monaco Forever (1984) — "Gay Karate Man" » : « I took a guy that was doing hitchhiking on the road, and I took a guy in my car, and I play a homosexual, and I was trying to take advantage of him in that car. »
John Corcoran et Emil Farkas, Martial Arts : Traditions, History, People, New York, Gallery Books, (ISBN978-0-8317-5805-9), p. 60, 265. (Wako)
John Corcoran et Emil Farkas, Martial Arts : Traditions, History, People, New York, Gallery Books, (ISBN978-0-8317-5805-9), p. 285–286. (PKA World Heavyweight Title)
John Corcoran et Emil Farkas, Martial Arts : Traditions, History, People, New York, Gallery Books, (ISBN978-0-8317-5805-9), p. 210, 393. (Eku)
John Steven Soet, « Jean-Claude Van Damme », Inside Kung-Fu Presents: Martial Artists One on One, , p. 16–25.
Frédéric Corbière, Jean-Claude Van Damme, un parcours hors du commun, éditions Romart, 2013.