Après avoir exercé plusieurs métiers, Gino Paoli signe un contrat avec Ricordi.
Le 8 octobre 1961 en Italie, est apparu son premier album intitulé Gino Paoli sur Dischi Ricordi[1]. Le succès d’Il cielo in una stanza est suivi de Sapore di sale (1963), arrangée par Ennio Morricone, qui est considérée comme la plus populaire de ses chansons[2].
En 1961, Gino rencontre Ornella Vanoni et a une relation sentimentale avec elle[3]. Le , à la suite de déboires amoureux et de problèmes personnels, il tente de se suicider par se tirant une balle dans le cœur (cette balle reste toujours dans sa poitrine)[4].
Il avait une longue relation avec l'actrice Stefania Sandrelli. Ils se sont rencontrés en 1962 et ont donné naissance à une fille, Amanda Sandrelli, en octobre 1964, qui est aussi une actrice comme sa mère.
En 1974, il revient avec un LP I semafori rossi non sono Dio, suivi par Il mio mestiere (1977)[5], où on note la présence de l’inspiration plus mature que dans ses œuvres des années 1960. Dans les années 1980 Paoli a créé une série des albums qui avaient du succès. En 1985, il a fait un tour d’Italie avec Ornella Vanoni[6].
En février 2015, lors d'une interview, le journaliste a cité une expression populaire du ministre italien selon laquelle les impôts sont une bonne chose. Gino Paoli l'a insulté très grossièrement[8], car à cette époque, il était soupçonné d'une fraude fiscale de 2 millions d'euros sur ses comptes bancaires en Suisse. Le chanteur a été acquitté en 2016, en raison de la prescription du crime[9].
Sa chanson La Gatta a été utilisée dans les cours d'italien dans les lycées aux États-Unis et il a participé cinq fois au Festival de Sanremo et Sapore di sale ("Saveur de Sel") a été la chanson de l'artiste recueillant le plus de succès, mais aussi l'une des evergreen de la musique italienne[10].
↑(it) Giuliano Santoro, Un Grillo qualunque : Il Movimento 5 Stelle e il populismo digitale nella crisi dei partiti italiani, LIT EDIZIONI, , 180 p. (ISBN978-88-7615-909-1, lire en ligne)