Bruxelles possède un réseau très vaste et dense de 51 lignes. Outre le réseau de base, on retrouve des lignes ne circulant qu’en heures de pointe, et depuis le , un réseau de nuit nommé Noctis roulant les vendredis et samedis de minuit à 2 h 45.
Les premiers autobus font leur apparition à Bruxelles en 1907 en remplacement des Omnibus à chevaux sur une ligne expérimentale reliant la Bourse à Ixelles nouvellement créée. Le , la Compagnie Générale des Autobus (CGA) reprend l'exploitation de la ligne du « Central Car » « Porte d'Anvers - Place de Brouckère - Place Surlet de Chockier »[réf. souhaitée].
Les autobus disparaissent dès 1913, mais en 1920 ils sont réintroduits sur la ligne du « Tram-Car Nord-Midi » et l'année 1922 voit la suppression des Omnibus à chevaux. La S.A. « Tram-Car Nord-Midi » devient la « S.A. Bruxelloise d'Auto-Transport » qui exploite la ligne « NM » : Nord - Midi - Par la rue Neuve.
Plan schématique des lignes en
En 1924, création d'une 2e ligne, la « BM » : Monnaie - Porte de Namur - Boulevard Militaire (actuel Général Jacques). En 1926, la S.A. « Les Autobus Bruxellois » est créée.
Une autre ligne BM est mise en service en entre la Bourse à Bruxelles et la place Général Meiser à Schaerbeek, elle est exploitée par la société des Autobus urbains, créée spécifiquement pour opérer cette ligne[1].
La Seconde Guerre mondiale entraine la saisie des véhicules de la compagnie en ce qui provoque la fermeture de la ligne et la dissolution de la compagnie[1].
La première ligne a être remplacée par une ligne d'autobus est le tram 47 en 1957, au moins une trentaine de lignes remplacée par des autobus.
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Création de la STIB
Le , la STIB est créée par association de l’État, de la province de Brabant, des 21 communes bruxelloises et de la S.A. « Les tramways Bruxellois ».
En 1955, la société « Les Autobus Bruxellois » est incorporée à la STIB qui exploite alors la ligne de trolleybus 54 et trois lignes de bus. Le réseau va s’étendre grâce à huit nouvelles lignes de bus vers les quartiers périphériques.
L'année 1956 voit la création de trois lignes de bus[3],[réf. nécessaire] : la 49 le , la 29 le et la 36 le .
Le , la numérotation des lignes reprises aux Autobus Bruxellois est harmonisée avec le reste du réseau : les lignes E, F et O deviennent respectivement 50, 37 et 38/.
Le , création de la ligne 19[4][source insuffisante]. Cette ligne aura une existence assez courte car elle est supprimée le , son trajet est partiellement repris par la ligne 47.
Conversion des lignes de tramways en lignes de bus
À l'instar de la ligne 47 en 1957, de nombreuses lignes de tramway vont être converties en lignes de bus durant les années 1950 et surtout 1960.
: la ligne de tramway 65 est convertie en ligne de bus sous le même indice ;
: la ligne de tramway 66 est convertie en ligne de bus sous le même indice ;
: la ligne de tramway 27 est convertie en ligne de bus sous le même indice ;
Durant l'année 1964, quarante kilomètres de rails disparaissent tandis que le réseau de bus passe de 40 à 185kilomètres. la ligne de trolleybus 54 est convertie en une ligne de bus le .
Dans le même temps, plusieurs lignes de bus sont créées :
: création de la ligne 42 ;
: création de la ligne 30 :
: création de la ligne 43,
: création de la ligne 57,
: création de la ligne 20.
La « Grande réforme »
À la fin des années 1960, une opération nommée la « Grande réforme » est menée en plusieurs phases :
phase 2, le : la ligne de bus 64 est supprimée, son trajet est partiellement repris par le tramway 102 ;
phase 3, le : la ligne de bus 22 est supprimé et création de la ligne 77 ;
phase 4, le : la ligne 13 remplace partiellement la ligne de tramway 13 et la ligne 86 est supprimée, son trajet est partiellement repris par la noubvelle ligne 87.
phase 5, le : Les lignes 17 et 33 sont supprimées, leurs trajets sont repris par les nouvelles lignes lignes 21 et 95.
La ligne de bus 48 est prolongée av du Domaine et le bus 47 est limité à la Gare du Midi.
Les années 1970 et 1980 ont vu à la fois la mise en place du métro par conversion progressive de la plupart des sections du prémétro et la poursuite de la conversion en autobus des lignes de tramway.
Le , les lignes de tramway 63 et 76 sont converties en lignes de bus, la nouvelle ligne 76 absorbant au passage la ligne de bus 77.
Le , la ligne de bus 37 est supprimé, suivie le par la ligne de bus 103 reprise par la ligne 76.
Le , renumérotation de la ligne 5 qui devient la ligne 59. Le , création de la ligne 80 qui remplace partiellement la ligne de tramway 81.
Les lignes de bus 51 et53 sont créées respectivement les et .
Le , création de la ligne 35 barré qui remplace partiellement la ligne de tramway 25. Cette ligne est elle-même supprimée le .
Le , création de la ligne 34 qui remplace la ligne de tramway 35 puis le , création de la ligne 74.
Le , la ligne de bus 74 est supprimée, son trajet est partiellement repris par la ligne de tramway 103. Le , la ligne de bus 27 est supprimée à son tour.
Le , les lignes 21, 46 et 76 sont supprimées et remplacées par les lignes 47 et 89 tandis que la ligne 67 voit le jour.
Le , création de la ligne 158 suivie le par celle de la ligne 86.
Le , création de la ligne 68.
Le , la ligne de bus 51 est supprimée, son trajet est repris par le bus 42 et par le bus 96.
Le , création de la ligne 98 suivie le par celle de la ligne 72.
Les années 1990 et le début des années 2000
Le , la ligne de bus 37 est supprimée, son trajet est partiellement repris par la ligne de bus 60.
Le , création des lignes 41, en remplacement de la ligne 42 entre Wiener et la gare d'Uccle-Calevoet, et 45. Le , création de la ligne 14, qui remplace partiellement la ligne de bus 13 et des lignes 74 et 84, cette dernière remplace en partie la ligne 86 qui est supprimée.
Le , la ligne de bus 51 est supprimée, son trajet est repris par la ligne de bus 50 et par la ligne de tramway 18.
Le : création de la ligne 88, qui est supprimée le .
Le , création de la ligne 150[Laquelle ?] qui est supprimée le .
Le , création de la ligne 31 suivie le par celle des lignes 21 et 22.
Le , la ligne de bus 67 est supprimée.
Le , création de la ligne 12, ligne semi-directe entre Bruxelles et l'aéroport.
Le , la ligne de bus 68 devient la ligne 69 et la ligne 70 est créée, cette dernière est toutefois supprimée le .
Le ,scission de la ligne 20 en deux lignes 20 et 27 et de la ligne 47 en deux lignes 46 (Gare du Nord à Moortebeek) et 47 (De Brouckère à Vilvorde).
Le , lancement de la ligne N71, ancêtre du réseau Noctis[8].
Le ,suppression de la ligne 74 à la suite du prolongement de la ligne 1B du métro (actuelle ligne 5) de Bizet à Érasme.
Le , lancement à titre expérimental pour six semaines jusqu’au de la ligne « 8 Citybus » en boucle dans le centre de Bruxelles. Cette ligne fonctionne de 12 heures à 19 heures avec un bus toutes les 10 minutes avec comme point de départ la Gare centrale et passant par les principaux parkings et lieux touristiques. Si le test s’était avéré concluant, la ligne aurait circulé jusqu’à l’été suivant.
Le , création de la ligne 77 qui est finalement supprimée le .
Le , après le test de la ligne « 8 Citybus », le service revient fin 2004 mais avec deux lignes circulaires « 8A » et « 8B » partant toujours de la Gare Centrale avec la même amplitude horaire que précédemment. Financée par la ville de Bruxelles, la ligne est gratuite mais est arrêtée le et ne sera plus recréé.
Le , création de la ligne 11.
La grande restructuration entre 2006 et 2009
Seules phases concernant le réseau de bus sont reprises ici.
Le , a lieu troisième phase de la restructuration[9] : La ligne 20 est ramenée de Gare du Midi à Delacroix afin de ne pas faire doublon avec la ligne 2. Afin d’éviter un doublon avec la ligne 94, la ligne 41 a vu son terminus ramené de Herrmann-Debroux à Wiener, tandis que la ligne 42 a été prolongée de Wiener à Transvaal en reprenant le trajet de la ligne 34, limitée de Bourse à Porte de Namur, a été déviée vers Sainte-Anne pour reprendre le trajet du 96 qui est limité à Herrmann-Debroux. La ligne 46 a vu son terminus nord situé à Gare du Nord ramené à De Brouckère-Halles afin de ne pas faire doublon avec la ligne 56, disparue depuis. La ligne 53 est prolongée de Val Maria à Hôpital Militaire. La ligne 98 est limitée à CERIA au lieu de Érasme et la ligne 75 est créée entre Bon Air et CERIA. Plusieurs arrêts ont changé de noms[10].
Le , a lieu la phase « 3 bis » de la restructuration[11] : Création de la ligne 17 entre Beaulieu et Heiligenborre à la suite de la restructuration des lignes 95, limitée à Wiener au lieu de Heiligenborre, et 96 qui est supprimée. La ligne 41 est prolongée de Wiener à Herrmann-Debroux pour pallier la suppression de cette dernière. Plusieurs arrêts ont changé de noms[12],[13].
Le , création du réseau « Noctis » circulant en fin de semaine de minuit à 3 heures du matin.
Le , cinquième phase de la restructuration[14] : en soirée, la ligne 15 remplace désormais les lignes 13et 14. La ligne 27 est prolongée à Andromède tandis que le 28 est prolongée de Schuman à Branbançonne. La ligne 38 voit son terminus à Uccle ramené de Homborch à Héros et est limitée de Gare du Nord à De Brouckère, la ligne 41 est elle aussi limitée à Héros, la desserte de Calevoet étant reprise par le 60. La ligne 63 est amputée de sa partie ouest reprise par le 88 et la partie nord-ouest par la ligne 80. La ligne 54 est scindée en deux, la partie nord entre Bruxelles-Luxembourg et Machelen Église est reprise par le 64 nouvellement crée. Création de la ligne 79 entre Kraainem et Schuman. La ligne 65 est limitée à Gare Centrale au lieu de De Brouckère. La ligne 66 est prolongée de Cimetière de Bruxelles à Péage. La ligne 80 est prolongée de Andromède à Maes pour remplacer le 63. La ligne 85 est prolongée provisoirement de Beekkant à Delacroix en attendant le bouclage de la ligne 2 et pour compenser la suppression de la ligne de tramway 83 entre Ouest et Delacroix[15]. La ligne 89 est scindée en deux, le tronçon nord est repris globalement par le 88 nouvellement crée. Plusieurs arrêts ont changé de nom[16],[17].
Le , suppression de la ligne N30 du service « Noctis ».
Le , les lignes 30 et 31 deviennent respectivement les lignes 76et 77.
Le , la ligne 21 est prolongée à Brussels Airport, ce qui entraîne la suppression de la ligne 11.
Le , le réseau « Noctis » a été réduit, les lignes N03, N66, N71 et N99 ont été supprimées.
Le , septième et dernière phase de la restructuration[18] : La ligne 20 est limitée à Étangs Noirs au lieu de Delacroix, afin de ne pas faire doublon avec le Métro. En journée, le 43 est prolongé de Héros à Observatoire tandis que dans Uccle la ligne est modifiée, son terminus passant de Vivier d’Oie à Kauwberg. La ligne 85 est supprimée, remplacée par le Métro et le 82. Création de la ligne 86 entre Machtens et Gare Centrale par scission du 88 qui effectue désormais le trajet entre Heysel et De Brouckère. La ligne 87 est prolongée de Basilix à Berchem Station tandis que le 89 est prolongé de Pannenhuis à Bockstael.
Les années 2010
Le , le réseau « Noctis » a été à nouveau réduit, les lignes N01, N02, N07, N14, N15 et N17 disparaissent à leur tour.
Le , la ligne 86 est limitée à De Brouckère au lieu de Gare Centrale.
Le , la ligne 41 est prolongée à Transvaal au lieu de Herrmann-Debroux et la ligne 42 est limitée à Musée du Tram au lieu de Transvaal à la suite du prolongement du tramway 94 au musée du Tram. Le terminus des lignes 48, 95 et de tous les Noctis est déplacé de Bourse à Anneessens.
Le , l'arrêt Hôpital Deux Alice, jusqu'alors desservi par la ligne 41 vers Transvaal, est supprimé à la suite de la fermeture de l’hôpital. Dès lors, au lieu d'effectuer le détour par la rue Groeselenberg, les bus empruntent l'avenue De Fré sur toute sa longueur et desservent l'arrêt Zeecrabbe comme c'était déjà le cas dans le sens opposé.
Le , à la suite de l'agrandissement du piétonnier du centre-ville de nombreux trajets de bus sont affectés. Les lignes 95 et 48 font désormais leur terminus à l'arrêt Parlement Bruxellois renommé Grand-Place et ne desservent plus l'arrêt César de Paepe, repris par le 86 qui fait désormais une boucle autour du piétonnier en passant par la place Fontainas, la Gare Centrale (terminus) et De Brouckère. Le 46 fait son terminus à Anneessens situé sur le boulevard Lemonnier et ne dessert plus Bourse et De Brouckère. Les bus 47 et 88 ne passent plus par la rue de Laeken mais par les boulevards Emile Jacqmain et Adolphe Max. En manque de place pour le parking de bus au centre-ville, seules les lignes 29, 66 et 71 font leur terminus à De Brouckère et les lignes 63 et 38 sont limitées jusqu'à la Gare Centrale.
Le , la ligne 84 est raccourcie à Berchem Station et la ligne 87 est allongée jusqu'à Beekkant.
Le : création de la ligne 33. Elle est la première ligne de bus à être 100 % électrique.
Le , suppression de la ligne de bus 22. La ligne ne circulant pas le weekend, la dernière circulation a eu lieu le . C'est le Van Hool A308 no 8027 qui a assuré le dernier service[19].
Le et à la suite de la création de la ligne de tram 9, suppression de la ligne de bus 15. La dernière circulation a eu lieu dans la soirée du . C'est le Van Hool New A330 no 9728 qui a assuré le dernier service. En outre, quelques lignes de bus changent d'itinéraire : la ligne 13 passe désormais par le CPAS de Ganshoren. La ligne 14 ne passe plus par l'arrêt de Rivieren. Elle passe par l'avenue Firmin Lecharlier et ne dessert plus Simonis. La ligne 53 n'effectue plus son terminus à Dieleghem. Elle fait la « boucle » en passant par son ancien terminus et par l'avenue de l'Arbre Ballon (terminus du tram 9) et refait son terminus à UZ-VUB. La ligne 84 ne passe plus par l'arrêt de Rivieren. Elle passe, en remplacement du bus 15, entre Bonaventure et Square du Centenaire. À la demande de l'hôpital de Jette, les arrêts UZ Brussel, Laerbeek-UZ Brussel et Pompiers-UZ Brussel sont respectivement renommés UZ-VUB, UZ Brussel et UZ-Pédiatrie et l'arrêt Arbre Ballon-Heymbosch est renommé Arbre Ballon.
Le , avec le prolongement de la ligne de tram 94, renommée en ligne 8, le bus 42 est limité à Roodebeek (phase 1) pour ne pas faire doublon avec celle-ci. Avec les bus de la ligne 42 raccourcie, la ligne de bus 20 est prolongée depuis Étangs Noirs jusqu'à la Gare du Nord via Tour et Taxis.
Le , l'arrêt Benaets a été renommé en Place Saint-Job car il se trouve trop près de celle-ci et l'arrêt RTBF a été définitivement supprimé.
Le « Plan Bus 2019 »
Le , la ligne 37 est créée, ce qui a eu une double conséquence sur la ligne 43 : pour « désengorger » la circulation sur l'avenue de Fré à Uccle, un bus sur deux est limité à Héros d'une part, son terminus sud a été de nouveau déplacé de Kauwberg à Vivier d'Oie d'autre part.
Le , la ligne 12 est prolongée de la gare de Bruxelles-Luxembourg à la station Trône et devient l'unique ligne à desservir l'aéroport, la ligne 21 est déviée par un nouvel itinéraire depuis Permeke vers son nouveau terminus Maes via le square Hoedemaekers et la chaussée de Haecht, la ligne 45 est déviée entre les arrêts Saint-Vincent et Oud Kapelleke par la place de la Paix. Ce nouvel itinéraire permet de relier directement la place de la Paix au shopping Cora de Woluwe et au Woluwe Shopping Center, la ligne 46 est prolongée depuis l’arrêt Buanderie vers le WTC par la rue Van Artevelde, la rue de Laeken et la place de l’Yser. Son nouveau terminus se situe à hauteur de l’arrêt Glibert, la ligne 64 abandonne la section Evere Vandenhoven - Machelen Église qui est reprise par les lignes 65 et 80 et est déviée depuis Vandenhoven vers la gare de Bordet, la ligne 65 est prolongée de gare de Bordet vers l'église de Machelen en remplacement de la ligne 64 de concert avec la ligne 80 et cette dernière est prolongée de gare de Bordet vers Haren en remplacement de la ligne 64 de concert avec la ligne 65[20].
Le , suppression de la ligne de bus 84 qui devient la nouvelle ligne renumérotée 83, la dernière circulation a eu lieu la veille. Puis après ces changements, la ligne 83 reprend la moitié de l'ancien itinéraire de la ligne 88 et le reste du 84 en passant par les arrêts du 87 entre Sorensen et un nouvel arrêt bus appélé Pampoel mais elle ne dessert pas les arrêts entre Lowet et Chopin ; la ligne 14 reprend le début de l'ancienne ligne 84 et ne passe plus à UZ-VUB ; la ligne 13 est finalement prolongée de Simonis à Étangs Noirs vu que la ligne 20 passe à Osseghem ; le 88 est raccourci à UZ-VUB en changeant de terminus avec le 14 vu que la ligne 83 a pris son début d'itinéraire alors il ne dessert plus les arrêts entre Heysel et Hôpital des enfants ; la ligne 49 est limitée à Simonis et ne dessert plus les arrêts de Bockstael à Bossaert-Basilique ; c'est à présent la ligne 53 qui reprend la moitié de son itinéraire pour avoir un prolongement jusqu'à Westland Shopping mais elle délaisse les arrêts de UZ-VUB à Jacobs Fontaine repris en grande partie par le 88. Le 48 est prolongé de Grand-Place à Anneessens avec retour par César De Paepe sans repasser par l'arrêt Grand-Place (situé en réalité place Saint-Jean) ni par le Sablon et finalement le 86 ne dessert plus César de Paepe mais rejoint la Gare Centrale par la place De Brouckère.
L'année 2019 voit l'équipement de plusieurs lignes en bus électriques, l'objectif d'ici quinze ans est d'équiper l'ensemble des lignes.
Le , nouvelle phase de restructuration : création de la ligne 56 reliant Buda à Schuman (quartier européen), entraînant la limitation du 47 à Heembeek. La ligne 27 est prolongée jusqu'à Pléiades et la ligne 75 retrouve son terminus à la station de métro CERIA et la ligne 51 est déviée de Globe à Albert.
Le , création de la ligne temporaire 70 de Albert à Homborch.
Le , création des lignes 52 de la gare centrale au stade Forest National, et de la ligne 74 de Uccle Stalle à Clémence Edvard qui a déja eu cettte indice avant 2003, prolongement de la ligne 83 de Heysel à Val Maria et la ligne 27 est limitée de la Gare du Midi à Luxembourg.
Le , création de la ligne 73 entre la Gare du Midi à CERIA, la ligne 66 est limitée de De Brouckère à la Gare Centrale, création de la ligne provisoire 90 de Jacques Brel à Peterbos, la ligne 52 est limitée de Forest National à Forest Centre Bervoets et la ligne 75 est prolongée de CERIA à Héros ce qui mène à la suppression de la ligne 98.
Le , la ligne de bus 70 est réduite au trajet entre Héros et Homborch, l'itinéraire vers Albert restant assuré par la 37 et le terminus sud de la ligne 58 est déplacé de Yser à Albert[21].
Le , la ligne de bus 70 est supprimée, la desserte est reprise par des services intercalaires de la ligne de bus 43.
Le 23 septembre 2024, suppression du bus 57 au profit de la ligne 10 du tramway entre la Gare du Nord et Heembeek, la desserte entre Heembeek et l'hôpital militaire via Marly est reprise par la ligne 47 où la couleur devient rouge comme l'était le bus 57, la section entre Heembeek et l'hôpital militaire via la place Peter Benoit est reprise par la ligne 10 qui a été mentionné auparavant. La station Van Praet est supprimée.
Le contrat de gestion 2012-2020 de la STIB
Le nouveau contrat de gestion de la STIB prévoit des investissements dans le réseau d'autobus[22].
Pour 2016 :
amélioration de l'attractivité de certaines grandes lignes ;
augmentation du parc de bus articulés de 20 unités ;
abandon des commandes de bus diesel en 2013 ;
développement des bus au gaz.
Pour 2018 :
refonte du réseau bus dans toutes les communes bruxelloises, à la suite du développement de certaines lignes de tram entre 2000 et 2018. La restructuration apportera le plus de modifications de lignes depuis de nombreuses années. Le plan prévoit les changements suivants, mais ceux-ci ne sont pas encore définitifs et sont soumis à la consultation populaire[23]. Seraient (re)créées les lignes suivantes : 42, 52, 53, 56 et 74. Les lignes 12 à 14, 17, 20, 21, 27 à 29, 34, 36, 38, 41, 43, 45 à 50, 54, 57 à 61, 63 à 66, 68, 69, 71, 72, 75 à 80, 84, 86 à 89 et 95 seraient quant à elles modifiées (parfois prolongées de quelques arrêts, parfois elles reprendront un trajet parallèle à celui qu'elles empruntaient précédemment pour libérer une portion d'une autre ligne qui pourrait alors être réaffectée à une autre destination, raccourcie ou supprimée).
Finalement, les lignes 15, 22 et 98 seraient supprimées puisque leur trajet serait presqu'intégralement repris par d'autres lignes modifiées. Au total, seulement 15 lignes resteraient inchangées[24].
Après 2020 :
étude sur la conversion en tram ou en trolleybus des lignes de bus 49et 95.
Le réseau
Présentation
Le réseau se compose d’une cinquantaine de lignes[25], dont une circulant exclusivement en soirée, ainsi que plusieurs lignes ne circulant qu'aux heures de pointe.
Globalement le réseau fonctionne de 5 h à 20 h en journée, jusqu’à minuit en soirée. Le réseau couvre la Région de Bruxelles-Capitale et quelques communes de la Région flamande.
Noctis est un service nocturne proposé par la STIB entre minuit et quart et trois heures du matin les nuits de vendredi à samedi et de samedi à dimanche. Il se compose de 11 lignes au départ de la station de métro Gare Centrale. Ce service existe depuis le mais le nombre de lignes a été réduit en 2008 et 2010.
Service Taxibus
En complément du réseau régulier, la STIB organise un service de transport de personnes handicapées[26]. Ce service fonctionne sur réservation téléphonique et propose une desserte en « porte-à-porte ». Le service est assuré du lundi au vendredi de 6 h 30 à 23 h au moyen de véhicules Mercedes-Benz Sprinter longs d'environ 5 m. Ce service fut créé en mai 1978[27].
Infrastructure
Dépôts
Les autobus de la STIB sont remisés sur cinq sites[28]:
le garage Jacques Brel, commun avec le métro et qui accueille 197 autobus ;
le garage Haren, commun avec le tramway et qui accueille 242 autobus ;
le garage Delta, commun là aussi avec le métro et qui accueille 166 autobus ;
le garage Petite île, qui accueille uniquement des 150 autobus[28].
le nouveau garage Marly, construit en 2019 peut contenir 90 bus. Son extension prévue en 2024 permettra d'accueillir jusqu'à 160 bus[28].
Ces cinq sites hébergent tous des bus standards et articulés.
Afin de remplacer les Van Hool AG300, la STIB passe commande de 31 Mercedes-Benz Citaro C1 Facelift (série 8858-8888) livré en 2007 puis de 52 autres (série 9001-9052) livrés entre 2008 et 2009 ; la série 8858-8888 est retirée du service fin 2021.
En , la STIB a passé à la société belge Van Hool une commande de 189 véhicules Autobus de type NewA330. Cette commande d'autobus a été la plus importante de l'histoire de la STIB. Ces 189 bus complètent les 127 bus du même modèle commandés en juin 2005 numérotés de 8101 à 8227 et mis en service entre 2006 et 2007. La livraison a commencé fin 2009 et s'est poursuivie jusqu'en , ils sont numérotés de 9601 à 9789.
La livrée de ces bus est à base de gris et de cuivre. Le moteur des 9601-9789 respecte la norme EEV, encore plus stricte que la norme européenne Euro 5 en vigueur depuis le ; celui des 8101 à 8227 est aux normes Euro 4. Ces derniers sont retirés du service en 2021 afin de se mettre en conformité avec les normes antipollution.
Ils disposent de deux portes, contre trois pour leurs prédécesseurs ainsi que les modèles commandés ultérieurement. Cette disposition augmente le nombre de sièges mais est susceptible de poser problème aux heures de pointe et sur les lignes les plus fréquentées.
L'ultime commande de bus Diesel de la STIB a été livrée entre 2014 et 2015, au nombre de 172 véhicules : 93 autobus standards Mercedes-Benz Citaro C2 (série 9801-9893) et 79 autobus articulés Mercedes-Benz Citaro G C2 (série 9101-9179). Les standards reviennent à une disposition à trois portes contre deux sur les Van Hool NewA330.
Avec la mise hors-service des derniers Van Hool A300 et A308 début 2019, les NewA330 devinrent les plus anciens autobus en service à Bruxelles.
Abandon progressif du Diesel
La solution transitoire : le bus hybride
La région s’est engagée à évoluer progressivement vers une flotte 100 % électrique en 2030. Durant cette transition, une dernière commande de 235 bus hybrides alimentés en partie au diesel sera passée.
Pour ce faire, la STIB a testé d'août à , et durant deux mois, trois prototypes de bus standard de type hybrides diesel-électricité sur la ligne 64 en vue de l'acquisition, d'ici 2019, de 235 bus hybrides : 90 standards et 145 articulés.
Le test a comparé des bus de trois constructeurs : l'italienIveco Bus, le polonaisSolaris et le suédoisVolvo, qui ont chacun mis un bus prototype standard et un articulé à disposition : respectivement un Urbanway 12 et un Ubranway 18, un Urbino 12 IV et un Urbino 18 IV ainsi qu'un 7900 et un 7900A. Ces véhicules ont été soumis à une série de tests de performances techniques tels que les mesures de bruit, de vibration, de rayon de giration, et à une mesure de consommation, réalisée en situation réelle.
Les résultats ont été les suivants :
dans la catégorie des bus standards, le bus Volvo 7900 H est celui qui a produit les meilleurs résultats globaux pour l’ensemble des critères d’évaluation du marché ;
dans celle des bus articulés, l'Iveco Urbanway 18 Hybrid a surpassé les autres modèles.
Cinq de ces autobus, restitués à leur constructeur, ont rapidement été revendus à l'étranger en gardant leurs couleurs de la STIB :
le Volvo 7900 et le Solaris Urbino 18 IV, immatriculés en Pologne, circulent à Vilnius[29],[30] ;
le Solaris Urbino 12 IV a par la suite roulé en Pologne, en Bulgarie puis à Prague[32].
Seul l'Iveco Urbanway 18 est resté en service à Bruxelles[33].
Le conseil d’administration de la STIB a par la suite conclu un accord-cadre d’une durée de 5 ans avec la société Volvo pour l’étude, la construction et la fourniture d’autobus hybrides standards « plancher bas » (véhicules, pièces de rechange, maintenance des unités de stockage électriques et des composants de la chaîne de traction), avec une première commande, ferme, de 90 véhicules, sous réserve de la période de standstill (notification, avant attribution du marché, de la décision d’attribution aux soumissionnaires non retenus, suivi par un délai d’attente de 15 jours calendrier), pour un montant de 42,5 millions d’euros HTVA (achat des véhicules et options).
Les premiers autobus hybrides standards Volvo ont été mis en service à partir de fin [34].
Du côté des autobus hybrides articulés Iveco, 141 exemplaires ont été commandés et livrés en 2019, en plus du prototype conservé par la STIB. Il s’agit de la dernière commande d'une série de cinq commandes de bus hybrides et de bus entièrement électriques. Grâce à l'arrivée de ces nouveaux véhicules, la capacité du réseau de la STIB augmentera d'environ 32 % d'ici fin 2019. 23 exemplaires supplémentaires ont été réceptionnés en 2021.
Transition à l'électrique
Depuis , la STIB teste des bus 100 % électriques. Le passage au 100 % électrique est prévu pour 2030[35].
Ainsi, sept bus électriques de Solaris ont été progressivement mis en service à partir du [36] sur la ligne 33 où ils circulent exclusivement. Ce sont des « midibus » de 8,9 m seulement de longueur.
D'autres Solaris électriques, articulés cette fois-ci, ont été progressivement mis en service à partir du sur la ligne 64 de la STIB. Ces bus disposent d'un système de recharge aux terminus (Opportunity charging) via un pantographe.
Du côté des autobus standards (longueur 12 m environ), cinq bus électriques Bolloré Bluebus sont entrés en service progressivement sur la ligne 13 à partir du puis sur la nouvelle ligne 37 mise en service le .
L'hydrogène
Un Van Hool NewA330 Fuel Cell est intégré à la flotte de la STIB fin 2021 pour des essais d'une durée de deux ans[37]. Il s'agit d'une version à deux essieux, contre trois pour les exemplaires précédemment acquis par De Lijn. Il est notamment affecté à la ligne 56.
Première série d'autobus articulés mis en service par la STIB, ces 25 autobus livrés en 1984-1985 étaient numérotés 8801 à 8825. Ils furent tous radiés en 2001 et remplacés par les AG300 8826 à 8857.
Ces bus sont le synonyme d’une petite révolution dans le parc autobus de la STIB. À l’époque de leur livraison en 1991, exception faite des 25 AG280, le plus jeune autobus standard bruxellois datait de… 1978, tandis que les plus anciens dataient de 1972 ! Ce fut également l’avènement des autobus surbaissés à 3 portes.
Une 1re série de 120 exemplaires, numérotée de 8301 à 8420, fut d’abord livrée. Ensuite, une extension de commande de 60 exemplaires fut faite. Toutefois, parmi les petites différences entre ces 2 séries, il faut noter une puissance accrue du moteur. Plus tard, les 8301 à 8330 furent transformées pour les services spéciaux (transports scolaires et autres). À cette occasion, ils perdirent la porte du milieu afin d’offrir plus de places assises.
Bien que le 8301 fut d’abord présenté dans une livrée prototype (appelée « livrée 90 »), les A500 ne connurent que la livrée « rectangles sur pointe » tout au long de leur carrière. Certains A500 modifiés pour les services spéciaux (A500SP de la série 8301 à 8330) ont eu une livrée bleue spécifique fin 2013, début 2014 en vue d'assurer des services navettes lors de chantiers sur le réseau tram de la STIB[38].
Cette série d’autobus est déclassée depuis début 2010. Ils sont progressivement remplacés par les nouveaux Van Hool NewA330. La STIB profite de ce remplacement pour réorganiser l’attribution des véhicules aux 3 dépôts bus.
La voiture 8393 a été rachetée le par l’Athénée Royal Bruxelles 20 situé à Laeken. Après quelques transformations intérieures, (ajout de banquettes sur la plate-forme arrière, ajout de tables, de meubles et remplacement de l’éclairage intérieur) il est devenu un restaurant didactique statique[39].
L'autobus Van Hool A500 8399 a été conservé par le Musée du transport urbain bruxellois[40].
180 véhicules (8620 à 8679 et 8700 à 8799). Déclassement de la majorité des derniers exemplaires fin . Quelques exemplaires ont encore roulé la semaine du .
60 véhicules (8500 à 8559). Tous ces véhicules ont été déclassés en 2011- début 2012.
Jonckheere SB250
Série de 60 véhicules livrées de 1999 à 2000, numérotés de 8560 à 8619. Ils découlent des Jonckheere Premier mais possèdent un moteur à l'arrière et une bosse au niveau du dispositif de ventilation.
Déclassement de la majorité des derniers exemplaires fin . Quelques exemplaires ont encore roulé la semaine du .
Les autobus articulés Van Hool AG300 de la série 8826 à 8857 ont été livrés entre fin et fin [41]. Ces véhicules ont été retirés du service voyageurs fin 2008, début 2009 et rendus à Van Hool à la fin du contrat de leasing[42]. Les Mercedes Citaro G les ont remplacés.
Après leur déclassement par la STIB, ces bus ont été envoyés à Budapest par leur propriétaire, Van Hool. Il était possible de voir à Budapest des Van Hool AG300 en livrée jaune (dite rectangle sur pointe) ou en livrée grise (type art-déco)[43].
Ancienne série de 12 midibus à propulsion diesel-électrique numérotés de 8031 à 8042. Ils furent retirés du service en 2008, au terme de leur période de leasing, après seulement 8 ans de carrière[44].
Ancienne série de 20 véhicules numérotés de 8680 à 8699. Ils entrèrent en service en 1993-1994[45]. Leur déclassement fin 2009 a marqué la fin des bus au gaz naturel à Bruxelles.
Série de 30 véhicules livrés de 1999 à 2000 et numérotés de 8001 à 8030. La majorité de ces bus a été déclassée durant l'été 2016. Cependant, 6 bus subsistaient encore à l'été 2017 et roulaient notamment sur la navette 70[46]. Le déclassement des derniers exemplaires survint le .
Midibus
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les titres Brupass et Brupass XL mis en place en permettant l'accès aux réseaux STIB, TEC, De Lijn et SNCB ;
les titres propres à la STIB valables uniquement sur ses lignes.
Une exception majeure, la desserte de l'aéroport de Bruxelles-National par la ligne 12 au départ dudit aéroport : elle nécessite un titre ou abonnement « Go2City », mais un trajet à destination de l'aéroport peut s'effectuer avec un titre STIB ou Brupass.
Le financement du fonctionnement de la ligne, entretien, matériel et charges de personnel, est assuré par la STIB[52].