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Il a aussi publié plusieurs ouvrages, sur des sujets aussi divers que la ville de Pau, la graphologie ou le cinéma[réf. nécessaire]. Il a également animé des émissions de télévision.
Biographie
Agrégé d'histoire (1956)[1] et docteur en lettres, André Labarrère enseigne à l'université Laval de Québec entre 1959 et 1966. Il anime également des émissions sur l'histoire de l'art à la télévision à Montréal et présente des émissions sur la graphologie, plus qu'un passe-temps pour lui.
André Labarrère est élu député des Pyrénées-Atlantiques pour la première fois en mars 1967. Battu en 1968, il est de nouveau élu en 1973 et sera réélu à chaque élection jusqu'en 2001, année où il entre au Sénat.
Il est élu conseiller général de Pau-Ouest en 1967, réélu à la suite du découpage conseiller général de Pau-Jurançon en 1973, 1979, 1985 et démissionnaire en 1988 pour cumul.
Il est élu conseiller régional depuis l'origine à juin 1981, réélu en mars 1986, et démissionne le même mois.
Il est président du conseil régional d'Aquitaine de 1979 à 1981.
Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement de 1981 à 1986
Président de l'Association des éco-maires de sa création en 1989 jusqu'en 1999
Maire de Pau de 1971 à 2006, sénateur des Pyrénées-Atlantiques de 2001 à 2006, membre du groupe socialiste du Sénat, il est réélu avec 57 % des voix au premier tour lors des municipales de 2001 dans une ville plutôt conservatrice et n'excluait pas encore en 2006, de se représenter en 2008 (en 1989. François Bayrou est le seul de ses adversaires à le mettre en ballottage)
Président du Syndicat intercommunal de l'agglomération paloise
Les quelques affaires judiciaires locales (affaires de diffamation, d'usurpation de fonction ou de faux et usage de faux, prise illégale d'intérêt notamment) qui l'ont suivi au cours de ses mandats, ont eu peu de prise sur sa popularité. Mis huit fois en examen, il n'a jamais été condamné.
Vie privée
André Labarrère ne fait pas un mystère de son homosexualité, qu'il révèle néanmoins en 1998[2] juste après le décès de sa mère. Il reste l'un des premiers hommes politiques français à l'avoir annoncée publiquement[3]. Le sujet est le thème de son roman, Le Bal des célibataires, publié en 1992. Cela ne l'empêche pas de se prononcer en 2004contre le mariage de couples homosexuels, au moment où Noël Mamère (député Les Verts) célèbre dans sa mairie de Bègles les noces d'un couple gay. Il s'affuble avec humour du sobriquet « l’embrayage », « la pédale de gauche » [dans une voiture] précise-t-il[4].
Personnage atypique, il parle également de Jean-Marie Le Pen comme d'un ami[5]. Les deux hommes se côtoient à l'UNEF en 1947-1949. Dans leur livre Le Pen, une histoire française, paru en , Philippe Cohen et Pierre Péan affirment qu’il aurait existé une relation homosexuelle entre les deux hommes dans les années 1970[6].
Il entretient également des relations amicales avec une voyante condamnée dans les années 1990 pour abus de biens sociaux[7].
André Labarrère est un social-démocrate du Parti socialiste, c’est-à-dire qu'il est plutôt proche de son aile libérale. Ses détracteurs l'accusent de clientélisme et de régner en autocrate sur sa ville.
En au lendemain de l'élection présidentielle, il qualifie Lionel Jospin de « traître » pour avoir « quitté le bateau dans la détresse ».
Féru de nouvelles technologies, il fait de Pau l'une des premières villes de France dotées d'une infrastructure publique de fibre optique et de l'internet très haut débit[8].
Il est aussi à l'origine de la création du Zénith, du Palais des sports, du Jaï Alaï (complexe destiné à la pratique de la pelote basque), du stade d'eaux-vives (parc Aquasports à Bizanos) et de l'hôpital de Pau.
↑Corentin Chauvel, « Relation homosexuelle supposée de Jean-Marie Le Pen: Les réseaux sociaux s'enflamment, l'intéressé dément », 20 Minutes, (lire en ligne)