Il est élu conseiller municipal de Mourenx, dans les Pyrénées-Atlantiques, en 1989 et devient adjoint au maire communiste André Cazetien. En mars 1992, il est élu conseiller général du canton de Lagor, puis en juin 1995, maire de Mourenx. Réélu conseiller général en mars 1998, il remporte de nouveau les élections municipales en mars 2001. Il est également président de la communauté de communes de Lacq.
Le , il est élu député pour la XIIe législature (2002-2007), dans la 3e circonscription des Pyrénées-Atlantiques. Il fait partie du groupe socialiste. Le 15 juillet suivant, il démissionne de son mandat au conseil général pour se mettre en conformité avec la loi sur le cumul de mandats.
Il est réélu député en juin 2007 ainsi qu'en 2012. Il est enfin élu maire de Mourenx une troisième fois en mars 2008.
En mars 2014, il brigue la mairie de Pau à la tête d'une liste d'union de la gauche, mais il doit s'incliner au second tour, avec 37 % des voix, face à François Bayrou qui obtient 63 %. Il est depuis conseiller municipal de la ville. Il démissionne au bout de quelques mois et se présente à Sarpourenx pour l’élection partielle du 21 juin 2015.
En 2022, il s'oppose à tout accord électoral entre le Parti socialiste et La France insoumise pour les élections législatives[6] et appelle au rassemblement derrière Emmanuel Macron[7]. La majorité présidentielle n'investit pas de candidat face à lui[8]. Il est réélu au deuxième tour, rassemblant 66,55 % des suffrages face au candidat de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale. Il déclare se rattacher financièrement au Parti radical de gauche[9].
Appartenant à la garde rapprochée de l’ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve, il rejoint en 2023 le micro parti de celui-ci, La Convention, après avoir quitté le Parti socialiste l'année précédente[10].
Notes et références
↑« David Habib, candidat PS à Pau: "J'incarne le Béarn mieux que François Bayrou" », LExpress.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑« Législatives 2022 : entre résignation et rejet d’une alliance avec LFI, les députés socialistes feront campagne sur leur nom », Le Monde.fr, (lire en ligne)