Élections législatives françaises de 1818

1817 1819
Élections législatives françaises de 1818
53 députés
20 octobre 1818
Type d’élection			Élections législatives
Corps électoral et résultats
Inscrits				30 967
Votants				21 075
				68,05 %
	Gauche (Libéraux) – Marc-René de Voyer de Paulmy
	Liste Libéraux Affiliés
	Voix			?
	60,4 %
	Députés élus			32
	Majorité ministérielle (Doctrinaires) – Armand-Emmanuel du Plessis de Richelieu
	Voix			?
	32 %
	Députés élus			17
	Droite (Ultraroyalistes) – Jean-Baptiste de Villèle
	Voix			?
	7,5 %
	Députés élus			4
Gouvernement
Sortant			Élu
Armand-Emmanuel du Plessis de Richelieu Doctrinaires			Armand-Emmanuel du Plessis de Richelieu Doctrinaires
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Les élections législatives françaises de 1818 ont eu lieu le 20 octobre 1818 dans le but de permettre le renouvellement d'un cinquième des députés à la Chambre des députés tels que stipulés dans la Charte et suivant le classement des départements en cinq séries par une ordonnance datant du 27 novembre 1816^[1]. Ainsi c'est la 2^e série de départements qui doit élire ou renouveler ses députés cette année - soit 20 départements^{[2],[n 1]}.

Système électoral

La Loi Lainé de 1817 revient sur l'ordonnance du 13 juillet 1815 et retourne aux limites d'âge prévues par les articles 38 et 41 de la Charte. Les députés sont élus au suffrage censitaire direct (supprimant le suffrage à deux degrés précédant) par un collègue électoral unique se réunissant au chef-lieu du département. Tous les citoyens d'au moins 30 ans et payant au moins 300 francs d'impôts directs sont considérés électeurs. Les citoyens d'au moins 40 ans et payant au moins 1000 francs d'impôts directs sont éligibles^[1],[3].

Résultats

Résultats des élections
législatives françaises de 1818^[2]

Parti			Voix	%	Sièges
		Libéraux	?	?	22
		Affiliés			10
	Total Libéraux et affiliés				32
	Doctrinaires		?	?	17
	Ultraroyalistes		?	?	4
Total			21 075	68,05	53
Abstentions			9 892	31,94
Inscrits			30 967	100

Analyse

Malgré l'établissement des ultras et les pressions mises en place par la majorité ministérielle, les libéraux parviennent par leur organisation (par la Société des amis de la liberté et de la presse) et la cohésion de leurs listes à remporter une majorité de sièges dans les départements^[2]. Cette victoire permet aux libéraux de compter une quarantaine de membres à la chambre des députés^[4].

Notes et références

Notes

1. Les départements de cette série sont les suivants : Ain, Basses-Alpes, Corrèze, Finistère, Gard, Indre, Landes, Loire, Manche, Moselle, Nièvre, Nord, Basses-Pyrénées, Rhône, Haute-Saône, Sarthe, Seine, Seine-et-Marne, Tarn-et-Garonne et Vendée.

Références

1. Etienne Brossard, Les élections et les représentants du département de la Loire aux assemblées législatives depuis un siècle (1789-1889), Lyon, Imprimerie de Théolier, 1889 (lire en ligne), p. 148
2. Pierre Triomphe, « Un moment crucial dans la constitution du parti libéral : Les élections de 1818 », Histoire, économie & société, n^o 1,‎ 2014, p. 37-54 (DOI https://doi.org/10.3917/hes.141.0037)
3. « Seconde Restauration », sur Larousse (consulté le 10 avril 2024)
4. Emmanuel de Waresquiel et Benoît Yvert, Histoire de la Restauration : 1814-1830, Paris, Éditions Perrin, coll. « Tempus », 2002 (ISBN 9782262019013), p. 245

Voir aussi

Bibliographie

• Emmanuel de Waresquiel et Benoît Yvert, Histoire de la Restauration : 1814-1830, Paris, Éditions Perrin, coll. « Tempus », 2002 (ISBN 9782262019013)