La métropole d'Orléans génère par ailleurs un trafic propre notable, qui se traduit par le trafic important de sa Tangentielle et l'existence de deux lignes de tramway. Un important nœud logistique au nord d'Orléans bénéficie de la proximité de l'Île-de-France.
L'ouest du département est traversé par deux importantes autoroutes radiales : l'autoroute A10 (vers Tours et Bordeaux) et l'autoroute A71 (vers Clermont-Ferrand et Toulouse par l'A20) se séparent près d'Orléans. L'importance du trafic au niveau d'Orléans (60 000 véhicules/jour en 2019[2]) conduit Vinci Autoroutes à élargir à 2x4 voies cette section déjà à 2x3 voies. L'A10 ne passant pas dans le cœur de l'agglomération orléanaise, une voie rapide (ex-autoroute A701) relie l'autoroute à la préfecture du département.
Si l'autoroute A6 (Paris - Lyon) fait un bref passage dans le département, c'est surtout l'autoroute A77 qui assure la desserte de l'est du département (Montargis, Gien et Briare).
L'autoroute A19 traverse le département d'est en ouest depuis 2009. Principalement destinée au trafic de longue distance (elle fait partie du grand contournement de Paris), elle est concurrencée pour les liaisons régionales par la tangentielle d'Orléans (ex-RN 60), une route départementale à 2x2 voies qui permet le contournement de la partie située au nord de la Loire de la métropole orléanaise et se poursuit à l'est vers Châteauneuf-sur-Loire. Elle est configurée comme une voie rapide (voies, sorties et entrées, signalisation) mais est entièrement gratuite. Au-delà de Châteauneuf-sur-Loire, l'ex-RN 60 est à 2x1 voies mais ne traverse plus aucun village jusqu'à Montargis.
Deux autres agglomérations sont équipées de rocades :
La rocade de Montargis est constituée de deux routes : l'ex-RN 60 et l'ex-RN 7 qui permettent le contournement du sud et de l'est de l'agglomération montargoise.
La rocade de Pithiviers est une route départementale (RD 928) qui contourne le nord, l'ouest et le sud de Pithiviers. Récemment construite, elle doit permettre de fluidifier le trafic dans le centre-ville et de relier les zones commerciales périphériques.
Actuelles et anciennes autoroutes et routes nationales du département
Identifiant
Origine
Principales agglomérations desservies dans le département
Autoroute concédée et payante, à 2x3 voies dans le département ; en cours de mise à 2x4 voies entre les échangeurs des autoroutes A19 et A71 (autour d'Orléans).
Déclassée en 2006 en RD 2060. Voie rapide à 2x2 voies entre Orléans et Châteauneuf-sur-Loire, puis la route à 2x1 voies ne traverse aucune agglomération importante jusqu'à Montargis. Le tronçon Orléans - Châteauneuf-sur-Loire avait été repris en 1972 à la RN 152.
Le court tronçon loirétain de cette route nationale a été déclassé (en 2006 ?) en RD 954. Une grande partie de la RN 154 reste toutefois conservé dans l'Eure et l'Eure-et-Loir.
Le tronçon loirétain de cette route nationale a été repris en 1972 à la RN 826 (auparavant, la RN 157 commençait à Blois). Déclassée en 2006 en RD 2157.
Le Loiret est desservi par le réseau régional de transport routier Rémi (pour RÉseau de Mobilité Interurbaine), qui exploite une trentaine de lignes dans le département. La gare routière d'Orléans est le principal nœud de correspondance du réseau dans le Loiret.
Avant la reprise de la compétence par le conseil régional en 2017, le département du Loiret organisait le réseau Ulys, complété par les Rapides du Val de Loire et Transbeauce (vers l'Eure-et-Loir).
Covoiturage et autopartage
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Transport ferroviaire
Historique
La ligne de Paris à Orléans est l'une des plus anciennes lignes ferroviaires de France, ouverte en 1843. Lorsque la ligne est prolongée jusqu'à Tours en 1846 puis Bordeaux en 1853, la configuration de la gare d'Orléans oblige les trains à y effectuer un rebroussement : cette situation, commune à de nombreuses agglomérations au milieu du XIXe siècle mais corrigée depuis dans la plupart des cas, a été conservée jusqu'à nos jours à Orléans, qui dispose d'une gare « bis » de passage aux Aubrais.
Les sections de ligne de Paris à Orléans, d'Orléans à Vierzon et d'Orléans à Tours sont parmi les premières électrifiées en France, entre 1924 et 1933.
À la fin des années 1960, on projette de relier Paris à Orléans par un nouveau de mode de transport guidé sur coussin d'air, l'Aérotrain. Une voie d'essai est construite en 1968 sur 18 km au nord d'Orléans. Le projet est abandonné en 1977 mais une partie de la voie d'essai est restée en place jusqu'à nos jours.
Les lignes de Paris à Bordeaux et de Paris à Toulouse, qui se séparent aux Aubrais, sont dans les années 1950 à 1970 parmi les plus importantes et les plus performantes de France, et voient passer les trains les plus prestigieux : L'Étendard et L'Aquitaine sur la première, Le Capitole (premier train français à circuler à 200 km/h) sur la seconde. Mais en 1990, l'ouverture de la LGV Atlantique accélère les relations entre Paris et le sud-ouest de la France en évitant Orléans : le département perd alors la plupart de ses trains de Grandes Lignes, remplacés par des services TER rapides (Aqualys, Interloire).
Cartes du réseau ferroviaire dans le département
Le réseau ferroviaire à son apogée en 1930.
Le réseau ferroviaire de nos jours.
Carte animée de l’évolution du réseau ferroviaire.
Les deux gares de l'agglomération d'Orléans, Orléans (centrale mais en cul-de-sac) et Les Aubrais (de passage mais excentrée), sont, avec Montargis, les trois principales gares de voyageurs du département, avec une fréquentation annuelle entre 1,5 et 3,5 millions de voyageurs en 2019[3].
Le département est traversé par trois axes ferroviaires principaux, électrifiés et à double voie (ou plus), dont deux passent par l'agglomération d'Orléans :
La gare de Malesherbes est située à l'extrémité sud d'un quatrième axe parcouru par la ligne D du RER d'Île-de-France. Plusieurs lignes à voie unique et non-électrifiées sont en outre exploitées pour du trafic de fret, notamment céréalier.
Ligne électrifiée en courant continu 1500 V, à trois voies jusqu'à Cercottes (voie centrale banalisée ou dotée d'IPCS) puis quatre voies jusqu'aux Aubrais et deux voies au-delà, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs.
Voie unique non-électrifiée, ouverte au seul trafic de fret d'Engenville à Pithiviers ; le reste de la ligne est fermé ou non-exploité dans le département.
Voie unique non-électrifiée, ouverte au seul trafic de fret d'Orléans à Saint-Denis-de-l'Hôtel et aux abords de Gien, non exploitée et en partie déclassée sur la section centrale. Projet de réouverture au trafic voyageurs d'Orléans à Châteauneuf-sur-Loire.
Voie unique non-électrifiée, ouverte au seul trafic de fret sur quelques kilomètres côté Orléans : le reste de la ligne est non-exploité et en partie déclassé.
Voie unique non-électrifiée, ouverte au seul trafic de fret sur quelques centaines de mètres côté Gien : le reste de la ligne est non-exploité et en partie déclassé.
Le canal d'Orléans et la Loire, malgré une riche histoire de navigation fluviale, ne sont aujourd'hui plus considérés comme navigables, bien que certaines petites embarcations puissent les emprunter sur de courtes sections. La ville d'Orléans tente de mettre en valeur son passé portuaire, notamment par l'organisation du festival de Loire.
Le Loiret, en raison de sa proximité avec les aéroports franciliens, n'est pas desservi par des lignes aériennes régulières. L'aéroport Orléans Loire-Valley, situé à Saint-Denis-de-l'Hôtel, est principalement destiné à l’aviation d'affaires et au fret.