Historiquement éloigné des grands axes de transport, comme le reste de la Bretagne, mais doté d'une longue façade maritime, le département du Morbihan a donné une place importante au transport maritime puis, dans la seconde moitié du XXe siècle, au transport aérien. Mais le plan routier breton à partir des années 1970, puis l'électrification du chemin de fer de Rennes et Nantes à Quimper et l'arrivée du TGV au début des années 1990, ont permis une forte amélioration de l'accessibilité au département par les transports terrestres.
Ces axes majeurs, globalement orientés est-ouest, sont complétés par des axes nord-sud plus secondaires. La route départementale 767 (ex-RN 167) et la route départementale 768 (ex-RN 168) relient le sud du département à Pontivy et aux Côtes-d'Armor, et sont progressivement aménagés à 2x2 voies.
À cette structure principale du réseau routier s'ajoute un vaste réseau de routes départementales, dont certaines, dans la presqu'île de Quiberon et autour du golfe du Morbihan, connaissent une fréquentation importante et des embouteillages occasionnels en raison de l'accroissement de la population et de la fréquentation touristique du littoral.
Actuelles et anciennes routes nationales du département
Identifiant
Origine
Principales agglomérations desservies dans le département
Le Morbihan est desservi par le réseau régional de transport routier BreizhGo (anciennement Transports interurbains du Morbihan ou TIM), qui exploite 15 lignes régulières dans le département. Des gares routières sont présentes à Lorient, Vannes, Auray et Pontivy.
Covoiturage et autopartage
L'application de covoiturage OuestGo, développée par les collectivités locales bretonnes, est disponible dans le département.
Les principales gares de voyageurs sont celles de Vannes, Lorient et Auray, avec une fréquentation annuelle entre 800 000 et 1 600 000 voyageurs en 2019[2].
Le principal axe ferroviaire du Morbihan est la ligne de Savenay à Landerneau, qui relie Nantes et Rennes à l'est à Quimper et Brest à l'ouest, en desservant notamment les gares de Vannes, Auray et Lorient. Électrifiée et à double voie, cette ligne a été aménagée à partir des années 1990 pour permettre des vitesses plus élevées, jusqu'à 220 km/h sur certaines sections. Cette ligne est notamment parcourue par les trains TER BreizhGo (TER Bretagne), et par des TGV reliant Paris-Montparnasse à Quimper.
Éloigné du reste du territoire français, le Morbihan a tâché de sortir de son isolement grâce au transport aérien. Le département compte deux aéroports (Lorient-Bretagne-Sud et Vannes Golfe du Morbihan), qui, après un développement important dans la seconde moitié du XXe siècle, se sont vu concurrencer par le TGV devenu compétitif. Aujourd'hui, ces deux aéroports n'ont pratiquement plus aucune desserte commerciale régulière.
Dès lors, l'accès des Morbihannais au transport aérien se fait principalement par les aéroports de Nantes-Atlantique et Brest-Bretagne.
Les principaux réseaux sont ceux de la Compagnie de transport de la région lorientaise (CTRL) et de Kicéo (à Vannes). Ces deux réseaux sont constitués principalement de lignes de bus, de transport à la demande et, dans le cas de Lorient, de lignes maritimes.
Un réseau de tramway desservait Lorient et ses environs de 1901 à 1937.