Tarare est une ville du département du Rhône située à 40 km au nord-ouest de Lyon. La ville est placée à mi-chemin entre Lyon et Roanne (Loire), sur les rivières de la Turdine et du Taret. La ville est construite sur un relief marqué à la limite nord des monts de Tarare. Elle est également aux portes du Beaujolais.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 826 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Les Sauvages », sur la commune des Sauvages à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 9,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 941,6 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Statistiques 1991-2020 et records LES SAUVAGES (69) - alt : 831m, lat : 45°56'07"N, lon : 4°23'03"E Records établis sur la période du 01-04-1997 au 04-01-2024
Source : « Fiche 69174002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Urbanisme
Typologie
Au , Tarare est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7].
Elle appartient à l'unité urbaine de Tarare[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[8],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarare, dont elle est la commune-centre[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (41,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (40,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (41,1 %), prairies (29,5 %), zones urbanisées (21,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Habitat et logement
En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 5 593, alors qu'il était de 5 536 en 2014 et de 5 303 en 2009[I 2].
Concernant le statut d'occupation de ces logements, 34,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (31,9 % en 2014), contre 48,5 % pour le Rhône et 57,5 pour la France entière[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Tarare en 2020 en comparaison avec celle du Rhône et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,6 %) inférieure à celle du département (3,3 %) et de la France entière (9,7 %).
À noter que la part de logements vacants reste élevé (12.2 %) en comparaison de la moyenne nationale sur la même année (8.2 %).
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)
1,6
3,3
9,7
Logements vacants (en %)
12,2
7,4
8,2
Énergie
La commune propose à ses habitants, un achat groupé d'énergie pour les particuliers, via la société Wikipower[13]
Histoire
La ville est créée au début du XIIe siècle, en tant que prieuré de Tarare par l'abbayede Savigny. Il n'y vit alors que des tisserands, cordonniers ou tanneurs, mais aussi quelques petits marchands ou aubergistes. Toutefois, il semble que la famille De Tarare ait été liée plusieurs siècles durant à la vie et au développement de la commune[14].
Au XVIe siècle des pestes décimèrent la population au point que le consulat de Lyon ordonne « qu'il serait fait une quête particulière dans la ville pour subvenir aux besoins des pauvres pestiférés de Tarare »[15].
Une petite ville industrielle, « cité de la mousseline » et « capitale du rideau »
Durant la seconde moitié du XVIIIe siècle, la ville prend son envol grâce à la fabrication de la mousseline, puis un siècle plus tard lance en parallèle la fabrication de peluches et velours, elle participe notamment à l'exposition industrielle de Paris en 1855 et à celle de Londres en 1862. Tarare se tourne ensuite vers l'industrie teinturière.
La ville compte plus de 15 000 habitants en 1866 et bénéficie du passage d'une voie de chemins de fer (Lyon-Roanne), d'un viaduc, de deux églises (église Saint-André et église Sainte-Madeleine), d'écoles et de nombreuses nouvelles usines.
Au milieu du XIXe siècle, une énorme bâtisse (toujours visible aujourd'hui à l'entrée Est de la ville) abrite le travail de jeunes ouvrières d'origine rurale, dans un "couvent-usine" où l'encadrement est assuré par des religieuses qui aident à convaincre les familles de laisser partir leurs jeunes filles vers le travail industriel[16]. Les conditions de travail sont difficiles et les ouvrières ont très peu d'autonomie[17]. Malgré l'écrasement de la Commune et la guerre de 1870-1871, les ouvriers de la ville se mettent en grève dès 1871[18].
Le dix-neuvième siècle est l'époque des fibres naturelles dans l'industrie textile (lins, cotons). Dans les années 1930, se développe la production d'articles à base de rayonne et tous les composés en viscose qui en découlent. À partir des années 1950, un véritable renouveau s'opère avec le voile Tergal, fabriqué à partir de polyester. Tarare devient la capitale française du rideau, assurant près de 80 % de la production nationale.
À côté du rideau, l'industrie textile est déclinée dans le tissu éponge, la confection, la teinturerie… pratiquée par une dizaine d'entreprises familiales et un réseau d'ateliers ou petites usines de sous-traitance. L'industrie textile occupe une main-d'œuvre nombreuse, en bonne part féminine, résidant non seulement à Tarare mais dans les communes agricoles environnantes. Pour de nombreuses familles, le travail posté en usine (on dit, localement: "faire équipe") constitue une deuxième source de revenu, pour l'homme ou la femme, en complément de l'exploitation agricole.
Depuis 1950, tous les cinq ans, les Tarariens fêtent l'industrie textile pendant trois jours, baptisée "Fête des Mousselines", même si ce textile, ou la tarlatane qui la remplace pour pavoiser la ville, ne sont plus fabriquées sur place.
La patrie du Taraflex
Dès 1947, une famille d'industriels tarariens, les Doligez, héritiers de la famille Champier[19], spécialisée dans la teinturerie textile, diversifie ses investissements en créant une activité de plasturgie au sein de la firme Blanchiment et apprêts de Tarare (BAT). Cette entreprise, dont la gestion est laissée dès l'origine à des ingénieurs spécialement recrutés pour ce nouveau métier[20], développe une gamme de produits de revêtement de sol en matière plastique, révolutionnaire pour l'époque. L'entreprise a longtemps conservé, en héritage de ses origines le nom de "Blanchiment et Apprêts de Tarare" (BAT), tandis que son produit était baptisé "Taraflex", en référence à la ville.
L'usine Gerflor de Tarare est aujourd'hui encore la plus grosse entreprise de la ville, avec 700 salariés[22].
Les difficultés d'une reconversion
À partir des années 1960, l'industrie textile rencontre des difficultés croissantes. Le voile Tergal, certes de très bonne qualité, subit la concurrence d'articles moins chers venus de l'étranger. La décolonisation entraîne la fermeture des marchés coloniaux. La commune voit l'installation en 1963 d'un chantier naval, spécialiste de la coque acier et alu, connu pour avoir construit le Joshua de Bernard Moitessier.
Pour faire face, les entreprises tarariennes du rideau unissent leurs efforts commerciaux sous une marque commune, "Plein Jour", qui recueille une notoriété mondiale.
Pourtant, avec les années 1970, l'industrie textile entre dans une période difficile. Tarare voit disparaître l'usine de peluches Martin. Les unes après les autres, les entreprises du rideau tergal ferment leurs portes ou se concentrent. En 2009, la société Linder S.A. – dont le siège est situé à Violay, dans la Loire, à 10 km de Tarare – relève seul le flambeau du rideau tararien[23].
La ville engage une difficile diversification économique, principalement basée sur le négoce textile, l'agroalimentaire et la mécanique. Les difficultés majeures se marquent, dans le cadre du mouvement général de désindustrialisation, par l'inadaptation et à l'insuffisance de formation d'une population ouvrière longtemps peu payée[24].
Si la ville peine à digérer ses années « textile », il semblerait que Tarare connaisse une forme de renouveau, notamment avec l’installation de la plus importante micro-brasserie de la région Rhône-Alpes. En effet, le Ninkasi, installé à Lyon, a déplacé début 2012 sa fabrique de bière à Tarare, dans une ancienne friche industrielle entièrement rénovée, augmentant ainsi sa capacité de production. Quant à Gerflor, enseigne symbolique de la ville spécialisée dans les revêtements de sol, elle envisage de s’agrandir[réf. souhaitée].
Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Tarare s'établit à 15 893 000 € en dépenses et 18 490 000 € en recettes[A2 1] :
En 2013, la section de fonctionnement[Note 5] se répartit en 12 740 000 € de charges (1 211 € par habitant) pour 14 031 000 € de produits (1 333 € par habitant), soit un solde de 1 290 000 € (123 € par habitant)[A2 1],[A2 2] :
le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 6] pour une somme de 5 530 000 € (43 %), soit 526 € par habitant, ratio inférieur de 17 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (636 € par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 493 € par habitant en 2009 et un maximum de 544 € par habitant en 2012 ;
la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 7] pour une valeur de 4 837 000 € (34 %), soit 460 € par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 460 € par habitant en 2013 et un maximum de 599 € par habitant en 2010.
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Tarare[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :
La section investissement[Note 8] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :
des dépenses d'équipement[Note 9] pour un montant de 2 225 000 € (71 %), soit 211 € par habitant, ratio inférieur de 45 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (387 € par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 211 € par habitant en 2013 et un maximum de 915 € par habitant en 2011 ;
des remboursements d'emprunts[Note 10] pour une valeur de 893 000 € (28 %), soit 85 € par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate.
Les ressources en investissement de Tarare se répartissent principalement en[A2 4] :
subventions reçues pour une valeur de 973 000 € (22 %), soit 92 € par habitant, ratio supérieur de 31 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (70 € par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 6 € par habitant en 2010 et un maximum de 108 € par habitant en 2012 ;
fonds de Compensation pour la TVA pour une somme de 534 000 € (12 %), soit 51 € par habitant, ratio supérieur de 28 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (40 € par habitant).
L'endettement de Tarare au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 11], l'annuité de la dette[Note 12] et sa capacité de désendettement[Note 13] :
l'encours de la dette pour une valeur de 6 820 000 €, soit 648 € par habitant, ratio inférieur de 33 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (964 € par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 631 € par habitant en 2010 et un maximum de 1 253 € par habitant en 2011[A2 5] ;
l'annuité de la dette pour une valeur de 1 114 000 €, soit 106 € par habitant, ratio inférieur de 10 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (118 € par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 101 € par habitant en 2011 et un maximum de 289 € par habitant en 2010[A2 5] ;
la capacité d'autofinancement (CAF) pour une somme de 1 951 000 €, soit 185 € par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 156 € par habitant en 2012 et un maximum de 242 € par habitant en 2010[A2 6]. La capacité de désendettement est d'environ 3 années en 2013. Sur une période de 14 années, ce ratio présente un minimum d'environ 2 années en 2010 et un maximum d'environ 7 années en 2012.
Tarare a la chance de disposer de nombreux espaces verts aménagés :
Le parc Thivelet son sentier botanique
En 1850, Emile Thivel, industriel, acquiert une propriété située à l’entrée Est de Tarare. Il construit une maison bourgeoise et aménage un parc privé magnifiquement arboré avec notamment des cèdres du Liban. En 1986, la Ville loue sept hectares afin d’y créer un parc public. En 1991-92, elle aménage des cheminements, une roseraie, installe un kiosque, des bancs, l’éclairage… Un sentier botanique, constituant un support pédagogique (panneaux indiquant le nom et l’origine des végétaux) est fléché en 2004. On[Qui ?] y trouve aussi des animaux comme des biches, des daims, des chèvres, des moutons et quelques oies[source secondaire souhaitée]. Ce parc constitue un site remarquable par sa dimension, ses 160 espèces végétales (dont 3 ou 4 nouvelles chaque année), sa liaison directe avec les hauts de Tarare et sa proximité immédiate du centre. Avec une superficie de 7 hectares, le parc Thivel situé entre la rue Radisson et le Boulevard du Commandant Thivel, constitue une bouffée d’oxygène à proximité du Centre-Ville.
Le square Aristide Briand
Avec une superficie de 3 800 m², le square Aristide Briand est situé à proximité de la salle des Fêtes et de la Gare. Il est doté d’espaces gazonnés ombragés par des arbres, d’un jeu pour les petits, de bancs publics et il est équipé de toilettes publiques.
Le parc Bonnet
Avec une superficie de 3 000 m², ce petit endroit de verdure, situé au cœur de la ville, à proximité de l’Avenue Charles de Gaulle, est équipé d’une aire de jeux pour les petits, d’un kiosque, de bancs publics et de toilettes publiques.
Square Maurice Berger
Cet espace de 400 m² marque l’entrée Ouest de la ville.
Square du Vert Galant
En 1962, la Ville devient propriétaire d’une parcelle triangulaire à l’angle de la RN7 et du boulevard Garibaldi. Elle y crée un jardin d’enfants nommé « square du Vert Galant »
En 2014, la commune de Tarare bénéficie du label « ville fleurie » avec « deux fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[55].
Une crèche, deux haltes-garderies, sept écoles maternelles, six écoles primaires, deux collèges, deux lycées d’enseignement général (lycée René-Cassin et lycée Notre-Dame-de-Bel-Air) et un lycée d’enseignement professionnel (lycée Jules-Verne). Les lycées René-Cassin, Jules-Verne et le collège Marie-Laurencin forment la cité scolaire de La Plata.
A89 (Axe Lyon - Bordeaux). Temps de parcours moyen : Lyon 20 min - Saint-Étienne 40 min - Clermont-Ferrand 1h. La ville possède deux diffuseurs : Tarare Est (sortie no 35) et Tarare Ouest (sortie no 34). L'autoroute A89 emprunte notamment les tunnels de La Bussière et de Chalosset situés au sud de la commune.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[57],[Note 14].
En 2022, la commune comptait 10 881 habitants[Note 15], en évolution de +3,31 % par rapport à 2016 (Rhône : +3,93 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Depuis 1955, tous les cinq ans sont organisées les fêtes des Mousselines, période durant laquelle la ville présente la mousseline et garnissant ainsi toute la ville de tissus. Des dômes et des chapiteaux fleurissent partout dans la ville. La mousseline décore aussi de nombreux chars présentés par les associations tarariennes. Une reine est également élue dans les mois qui précèdent la fête[60]. Mais c'est dès 1893[61] qu'aura lieu la première "fête des Mousselines".
Foire de Saint-André : Depuis 2006, la foire a lieu le week-end suivant la sortie du beaujolais nouveau. Auparavant elle était organisée le dernier samedi de novembre. Cette décision avait été prise par la municipalité Vinson en 1977 pour ne pas faire coïncider la foire avec les festivités du . De 1965 à 1977, elle avait lieu le premier dimanche de décembre. Les principales artères de la ville se couvrent d'étalages, ce qui attire beaucoup de monde. Une vogue est également montée, selon les années, sur les différents endroits plats de la ville. Les associations organisent aussi nombre de stands.
En 2012, la ville de Tarare organise, dans le sillon de son carnaval, la première édition de son festival Tararts, événement consacré aux arts de la rue. Spectacles et défilés de troupes déguisées : artistes échassiers et fanfares venus de toute la France accompagnés de groupes locaux, tels que les Tap'Zoreilles, l'unique batucada de Tarare.
Sports et loisirs
La ville dispose de multiples installations[62] sportives dont les plus importantes sont le complexe sportif Léon-Masson[62] (stades de football, de rugby, piste d’athlétisme) et le complexe sportif de l’Association Sportive Tararienne[62] (salle de basket, hand-ball, volley-ball, salle de gymnastique, salle de musculation et terrains extérieurs de hand-ball, volley-ball, boules lyonnaises).
Le Progrès est diffusé sur Tarare grâce à l'édition "Tarare - L'Arbresle" ainsi que l'hebdomadaire roannais Le Pays qui distribue l'édition "Le Pays d’entre Loire et Rhône".
Sur Tarare, nous pouvons capter 2 radios associatives (catégorie A), 1 radio locale commerciale (catégorie B), 2 radios nationales (catégorie C) et 1 radio généraliste (catégorie E). 3 radios publiques émettent aussi sur Tarare depuis la fin des années 80[63].
Prochainement, quelques stations arriveront en numérique à Tarare et dans le Beaujolais[70] grâce à l'allotissement 6 de la prochaine bande RNT lyonnaise[71],[72].
France 3 Rhône-Alpes (avec le décrochage "France 3 Grand Lyon") et TLM émettent sur Tarare grâce à 2 sites d'émission[73] :
L'un est situé au nord tararien, près de la Chapelle de Bel-Air. Le pylône appartenant à TDF émet le multiplex R1, qui comporte les 2 chaînes locales. Le pylône Towercast émet les autres multiplexes.
L'Insee constate que la ville possède une « poche de précarité » avec 28,5 % de la population vivant avec un bas revenu (17,7 % dans le département du Rhône) et un revenu fiscal annuel par foyer de 17 400 € en 2010 (26 100 € pour le Rhône)[74]. Le taux de chômage est de 16,9 % en 2010[74].
La commune est située dans le ressort du Tribunal de commerce de Villefranche-Tarare[75].
440 km de circuits balisés dans les 17 communes du Pays de Tarare.
Théâtre municipal d'environ 700 places construit en plein cœur de la ville en 1955. Fermé en 2011, il a rouvert le [78].
Chapelle Notre-Dame-de-Bel-Air (altitude : 570 m) offrant un beau panorama sur la ville, accessible à pied (départ à la croix, rue des Ayets) ou en voiture (prendre la rue de la Providence), lieu idéal pour le pique-nique. Site émetteur de la TNT.
Le centre-ville, où se concentrent la plupart des commerces, est très fréquenté par les habitants.
Le Serroux/quartier du viaduc, situé à l'entrée ouest de la ville, comporte une zone industrielle abandonnée, une école et un centre sportif de basketball.
Les Ayets et La Chassagne sont des quartiers résidentiels calmes situés au nord de la ville.
La Plaine est un quartier résidentiel composé de 17 immeubles HLM pour environ 600 logements sociaux, regroupés dans les cités des Mûriers, de la Plaine, Clemenceau, Garibaldi et des logis de la Plaine.
Le Danguin, limitrophe de La Plaine, est en quelque sorte un « nouveau » quartier composé essentiellement de pavillons neufs.
Équipements culturels
Cinéma
Cinéma Jacques Perrin : cinéma 2 salles inauguré le 14 décembre 2001 en présence de Jacques Perrin
Lieux de spectacles
Théâtre Municipal
Patrimoine naturel et faune
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Philippe Peyrane (1780-1865) est un peintre français d’histoire et de portraits. Il décède en 1865 à l’âge de 85 ans au domicile de son fils Ernest, percepteur, vivant à Tarare.
Eugène Riboulet (1883-1972), artiste sculpteur né en 1883 à Tarare, a réalisé pour sa ville natale le monument aux morts de la Première Guerre mondiale en 1920.[réf. nécessaire]
Jean-Baptiste Martin (1801-1867), inventeur d'un métier à tisser spécial pour peluches et velours légers, et qui en perfectionna la mécanisation. Il s'est installé à Tarare pour implanter ses manufacture de tissage et de moulinage et deviendra un grand industriel.
Adrien Rougier (1892-1984), élabora un combinateur électronique pour orgue dont un exemplaire en état de marche se trouve dans l'église Saint-André[81].
Georges-Antoine Simonet[82], né en 1710 à Tarare et mort en 1778 à Charbonnières, fils d'un toilier, fut l'investigateur de la mousseline, coton léger et transparent à Tarare, et permit à la ville de se développer grandement. Son neveu Claude-Marie Simonet dit " le Jeune" né en 1749 à Tarare complétera son œuvre. Il deviendra le 1er président de la Chambre Consultative des Arts et Manufactures de Tarare et maire en 1804. Il mourra en 1822.
Étienne Thomassin (1848-1925), Maire de Tarare, a été le défenseur de l'école laïque, contribua à la création de l'école primaire supérieure et du barrage de la Turdine.[réf. nécessaire]
André Gastier (1791-1868), docteur en médecine et homme politique, il a exercé son métier à Tarare, entre 1816 et 1830.
Eugène Prothière (1864-1925), fils de Jean-Claude Prothière, est un pharmacien et hygiéniste[82] qui a mené de nombreuses recherches sur les gaz asphyxiants pendant la Première Guerre mondiale, et a ainsi permis de sauver la vie de milliers de soldats. Il fut le fondateur et le premier président de la Société des Sciences naturelles et d'Enseignement populaire de Tarare en 1891. Il est décoré de la légion d'honneur par arrêté du Ministre de la Guerre du 31 juillet 1915[84],[85].
Jacques Collot (1923-2003) est un pilote de vitesse motofrançais qui a concourût sur le Circuit de Tarare à de multiples reprises en catégorie 500 cm3 (1948, 1949, 1950, 1952).
Abbé Pierre (1912-2007), né Henri Grouès : les parents de l'abbé Pierre se sont mariés le à Tarare où sa mère, Eulalie Perra (sœur du Général Daniel Perra), était née en 1880. La Ville de Tarare a commémoré ce lien avec l'abbé Pierre par une fresque représentant l'abbé Pierre sur le mur de chevet de l'église Sainte-Madeleine[86].
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Héraldique
Les armes de Tarare se blasonnent ainsi : D'or à la croix ancrée de gueules, cantonnée de quatre losanges de sable.
Notes et références
Notes
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Tarare comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
↑La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
↑Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
↑La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
↑Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
↑Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
↑L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
↑L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
↑La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dette⁄capacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Tarare.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
↑Commission Mixte des Affaires Culturelles de la ville/Société d'Archéologie et d'Histoire des Monts de Tarare, Tarare : Des origines à nos jours, , 253 p., p. 31.
↑E. de Rolland et D. Clouzet, Dictionnaire illustré des communes du département du Rhône, vol. Tome 2, A. Storck & Cie, 1901-1902, 627 p. (lire en ligne), p. 544.
↑Claude Albout, "démographie et industrialisation d'une région rurale: le canton de Tarare (de la fin du XVIIIe siècle à nos jours" (maîtrise, Université de Lyon, 1971)
↑Le mouvement ouvrier, 1815.1977, CFDT réflexion, (ISBN2-85465-018-2), 1978, p. 50.
↑Marcel Auguste Joseph Doligez (1891-1979), ingénieur civil des mines et de l'école supérieure d'électricité, a épousé en 1920 Aline Champier, fille d'Adolphe dit Hippolyte fils Roche-Champier. Avec son beau-père, héritier de la Maison Champier fondée en 1884 par Hippolyte Champier, et Jean Claudius Champier, il a fondé à Tarare en 1923 la SA Ets H. Champier, au capital à l'origine d'un million de francs, une firme de blanchiment, d’apprêt et de teinture, et la SA Blanchiment et apprêts de Tarare (BAT): Le Salut public, 21 novembre 1923, Éléments de biographie. Cet industriel partisan du corporatisme dirige depuis 1939 la corporation du textile de Tarare et anime en zone sud l'Office des comités sociaux sous l'Occupation. Il est désigné par Vichy en 1943 membre de la Chambre de commerce de Paris (Journal officiel, 25 novembre 1943).
↑Cf. site internet de Linder S.A. [1]. Linder S.A. est dirigée aujourd'hui par Patrick Linder, arrière-petit-fils du fondateur Célestin Linder de l'entreprise en 1894.
↑en 1973, la revendication syndicale du "SMIG à 1 000 F" concerne une partie notable des salariés tarariens
↑Un roman récent évoque la Fête des Mousselines: "La reine des mousselines", de Laure Buisson - Grasset, 2009 [2] au fil d'une grande aventure picaresque
↑Ville de Tarare, 100 ans d'histoire, Tarare au 20e siècle, Tarare, Ville de Tarare, , 208 p. (ISBN978-2-9529236-0-6), p. 89.
Esta é a lista de deputados do Império do Brasil da 3.ª legislatura do Congresso Nacional. Inclui-se o nome civil dos parlamentares, o partido ao qual eram filiados na data da posse e a quantidade de votos que receberam para sua eleição, sua unidade federativa de origem, bem como outras informações. Esta legislatura da Câmara dos Deputados durou de 1834 a 1837, nos termos da Constituição Imperial de 1824. Nos termos da Lei de 12 de outubro de 1832, essa foi a legislatura autorizada ...
1912 treaty dividing Morocco into Spanish and French protectorates Treaty Between France and Spain Regarding MoroccoSpanish Minister of State [es] García Prieto and French ambassador Léon Geoffray.ContextFrench conquest of MoroccoSigned27 November 1912 (1912-11-27)LocationMadrid, SpainParties Spain France Languages Spanish French The Treaty between France and Spain regarding Morocco was signed on 27 November 1912 by French and Spanish heads of state, establishing...
село Лена Лена Країна Росія Суб'єкт Російської Федерації Архангельська область Муніципальний район Ленський район Поселення Козьминське поселення Код ЗКАТУ: 11235812001 Код ЗКТМО: 11635408326 Основні дані Населення ▲ 458 Поштовий індекс 165783 Географічні координати: 62°04′35″ п...
Galil Galil 5,56 mm Jenis Senapan serbu Negara asal Israel Sejarah pemakaian Masa penggunaan 1972–sekarang Pada perang Perang Lebanon 1982Perang Irak Sejarah produksi Perancang Yisrael Galili Produsen Israel Military Industries (IMI) Bernadelli Indumil Ka Pa Sa State Factories Varian Lihat Varian Spesifikasi Berat 3,75 kg (5,56 mm SAR)3,95 kg (5,56 mm AR)4,35 kg (5,56 mm ARM) 3,85 kg (7,62 mm SAR)3,95 kg (7,62 mm AR) 4,45 kg (7,62 mm ARM) 6,40 kg (Sniper) Panjang 850 mm...
See also: 2022 United States Senate elections 2022 United States Senate election in Missouri ← 2016 November 8, 2022 2028 → Nominee Eric Schmitt Trudy Busch Valentine Party Republican Democratic Popular vote 1,146,966 872,694 Percentage 55.4% 42.2% County results Congressional district results State Senate districts results State House districts resultsSchmitt: 40–50% 50–60% ...
Trey Gowdy Harold Watson Trey Gowdy III (lahir 22 November 1964) adalah seorang jaksa, penyiar berita televisi, politikus dan mantan jaksa agung federal Amerika Serikat. Ia menjabat sebagai anggota DPR AS untuk daerah pemilihan kongres ke-4 SC dari 2011 sampai 2019. Pranala luar Wikimedia Commons memiliki media mengenai Trey Gowdy. Wikiquote memiliki koleksi kutipan yang berkaitan dengan: Trey Gowdy. Trey Gowdy di Curlie (dari DMOZ) Biografi di Biographical Directory of the United States Cong...
Hieronder volgt een lijst van landen van de wereld in 1860. Staatkundige kaart van 1860 Uitleg Alle de facto onafhankelijke staten zonder ruime internationale erkenning zijn weergegeven onder het kopje Niet algemeen erkende landen. De afhankelijke gebieden, dat wil zeggen gebieden die niet worden gezien als een integraal onderdeel van de staat waar ze afhankelijk van zijn, zijn weergegeven onder het kopje Niet-onafhankelijke gebieden. Vazalstaten zijn hierbij inbegrepen. bezette gebieden zijn...
التبتمعلومات عامةالنسبة Tibetan (بالإنجليزية) Tibetano (بالإسبرانتو) البلد الصين تقع في التقسيم الإداري منطقة التبت ذاتية الحكم(1951 – )التبت (1912–1951)(1912 – 1951) تقع في منطقة تضاريس آسيا الداخليةالصين التاريخية الإحداثيات 29°36′N 91°06′E / 29.6°N 91.1°E / 29.6; 91.1 أعلى قمة جبل إفرست ع...
Regional council in Haifa, IsraelZevulun זבולוןRegional council (from 1950)Country IsraelDistrict HaifaGovernment • Head of MunicipalityAmos NetzerArea • Total62,820 dunams (62.82 km2 or 24.25 sq mi)Population (2014) • Total12,900 • Density210/km2 (530/sq mi)WebsiteOfficial website Zevulun Regional Council (Hebrew: מועצה אזורית זבולון, Mo'atza Azorit Zvulun) is a reg...
American cable television division of Paramount Global Black Entertainment Television LLCTrade nameBET NetworksFormerlyBET Holdings Inc. (1983–2001)TypeSubsidiaryIndustryEntertainmentFounded1983; 40 years ago (1983)FounderRobert L. JohnsonHeadquartersWashington, D.C., U.S.Key people Scott M. Mills ProductsPay television, television productionBrands BET BET Her BET Hip-Hop BET Gospel BET Jams BET Soul VH1 BET+ OwnerParamount GlobalNumber of employees11,949ParentCBS Entertai...
Kahalgaon Super Thermal Power StationLocation of the Kahalgaon Super Thermal Power StationCountryIndiaLocationKahalgaon, Bhagalpur district of BiharCoordinates25°14′24″N 87°15′53″E / 25.24000°N 87.26472°E / 25.24000; 87.26472StatusOperationalCommission date19922007Construction cost7907.35 Crore[1]Owner(s)NTPCThermal power stationPrimary fuelCoalPower generation Units operational4 X 210 MW3 X 500 MWMake...
Private university in Punjab, India This article has multiple issues. Please help improve it or discuss these issues on the talk page. (Learn how and when to remove these template messages) This article contains content that is written like an advertisement. Please help improve it by removing promotional content and inappropriate external links, and by adding encyclopedic content written from a neutral point of view. (January 2022) (Learn how and when to remove this template message) This art...
Canadian poet, journalist, editor and novelist For the English speedway rider, see Brian Brett (speedway rider). Brian BrettCanadian writer Brian Brett in July 2009Born (1950-04-28) 28 April 1950 (age 73)Alma materSimon Fraser UniversityOccupation(s)poet, novelist Brian Brett (born 28 April 1950) is a Canadian poet, journalist, editor and novelist.[1] He has been writing and publishing since the late 1960s, and he has worked as an editor for several publishing firms, includi...
Toronto City Council ward For the federal riding, see University—Rosedale. For the provincial riding, see University—Rosedale (provincial electoral district).Ward 11 University—RosedaleConstituencyfor the Toronto City CouncilLocation of Ward 11 in TorontoCityTorontoPopulation104,310 (2016)Current constituencyCreated2018CouncillorDianne SaxeCommunity councilToronto/East YorkCreated fromWard 19Ward 20Ward 27First contested2018 electionLast contested2022 electionWard profilewww.toronto.ca/...
Grand Mufti of Syria (1915-2004) Ahmed Kuftaroأحمد كفتاروTitleGrand Mufti of SyriaPersonalBorn1912 or 1915Damascus, Syria, Ottoman EmpireDied1 September 2004Damascus, SyriaReligionIslamNationalitySyrianSpouseHawa MiliSabah al-JabriParentMohammed Amin KuftaroDenominationSunni IslamSchoolShafi'iCreedAsh'ariTariqaNaqshbandi[1]RelationsAsma Mahmoud Kuftaro (granddaughter)Muslim leaderPeriod in office4 November 1964 – 1 September 2004PredecessorMuhammad Abu al-YusrSuccesso...
Turkish offensive during the Turkish war of Independence For the World War I offensive, see Grand Offensive. Great OffensivePart of the Greco-Turkish War (1919–22) of the Turkish War of IndependenceFrom the right: Turkish artillery units, the forward operation of a Turkish cavalry unit during the Battle of Dumlupınar, the last Turkish soldiers to join the attack being sent off from Ulus Square with ceremonies and prayers, Turkish infantry units wait in the trenches for the attack, Greek so...
French sprinter and politician Roger Bambuck Medal record Representing France Men’s Athletics Olympic Games 1968 Mexico City 4x100m relay European Championships 1966 Budapest 200 metres 1966 Budapest 4x100m relay 1966 Budapest 100 metres Roger Bambuck (born 22 November 1945 in Pointe-a-Pitre, Guadeloupe) is a French former sprinter and politician. Athletic career Bambuck took part in his first Olympic Games in Tokyo in 1964. At the 1966 European Championships in Budapest, he won the g...
Este artículo o sección necesita referencias que aparezcan en una publicación acreditada.Este aviso fue puesto el 19 de abril de 2010. Tetra Pak Creador Tetra Pak Research LaboratoriesTipo PrivadaIndustria EnvaseForma legal sociedad anónimaFundación 1943Fundador Ruben RausingSede central Lausana, Suiza SuizaPersonas clave Ruben Rausing, fundador Erik Wallenberg, fundador Nick Shreiber, CEO Hans Rausing Gad RausingProductos envase de alimentosIngresos 7300 millones €(2006)Empleados...
American attorney This article has multiple issues. Please help improve it or discuss these issues on the talk page. (Learn how and when to remove these template messages) The topic of this article may not meet Wikipedia's notability guideline for biographies. Please help to demonstrate the notability of the topic by citing reliable secondary sources that are independent of the topic and provide significant coverage of it beyond a mere trivial mention. If notability cannot be shown, the artic...