Administrateur territorial de formation, il est notamment chef de cabinet du ministre des collectivités locales.
Carrière politique
Président du parti radical de 1997 à 1999, Thierry Cornillet restera membre de l'UDF lorsque ce parti la quittera pour rejoindre l'UMP en 2002, puis participera à la création du MoDem de François Bayrou.
Il est élu conseiller régional Rhône-Alpes en 1998 et le restera jusqu'en 2010 (vice-président chargé de l’économie et des relations internationales) ; où il est président du groupe du Centre (composé de 10 conseillers Nouveau Centre, MoDem ou radicaux valoisiens) à partir de 2004.
Il est député européen de 1999 à 2009 (UDF-PDE puis parti radical-ADLE). Il se démarque de la stratégie menée par François Bayrou, déclarant ainsi à son sujet qu'il « sacrifie ses élus pour une chimère présidentielle ». Il évoque tout d'abord la création d'un courant de centre-droit au sein du MoDem[3] avant de le quitter pour retourner au parti radical valoisien, toujours associé à l'UMP. Il reste depuis membre du parti radical, qui devient en 2012 une des composantes de l'UDI de Jean-Louis Borloo, ce qui permet à Thierry Cornillet d'être une nouvelle fois candidat aux élections européennes en 2014, cette fois-ci au titre de l'UDI.
Il soutient Emmanuel Macron à l'élection présidentielle de 2017. En février de cette année, il porte une motion au sein du parti radical en faveur d'un soutien à Emmanuel Macron, qui n'est pas adoptée, ne recueillant que 29 % des voix[4] face au texte maintenant l'alliance du parti avec LR et son soutien à François Fillon.
À la suite de la nomination de Sylvie Goulard comme ministre des Armées, il redevient député européen en [5].
En , il est candidat à la présidence du parti radical et échoue face au président sortant Laurent Hénart, très largement réélu avec 79% des suffrages[6]. Le parti quitte l'UDI en et fusionne avec le PRG au sein du MRSL, évolution également souhaitée par Thierry Cornillet, qui en devient donc membre.
↑Bulletin quotidien, « Le président du parti radical, M. Laurent Hénart, a appelé samedi “à contenir la panique des ralliements” », Site internet du parti radical, (lire en ligne, consulté le ).
↑Joël Audran, « Sylvie Goulard ministre, Thierry Cornillet revient à Bruxelles », Le Dauphiné, (lire en ligne, consulté le ).
↑Joël Audran, « Parti radical : Laurent Hénart reconduit à la présidence nationale », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne, consulté le ).