Robert Pirès naît le 29 octobre 1973 à la clinique des Bleuets de Reims, d'un père portugais Antonio Pirès employé d'une usine Valeo et d'une mère espagnole Maribel, femme de ménage[1]. La mère, originaire d'Oviedo, arrive en France en 1963 tandis que le père, footballeur amateur, s'installe à Reims quatre ans plus tard. Durant les vacances, il se rend chaque année à Ponte de Lima, la ville de son père au Portugal et de temps en temps en Espagne où la famille de sa mère lui donne la passion du Real Madrid[2].
Robert commence le football avec l'objectif de mettre autant de buts que son père. Antonio marque alors près de 50 buts par saison avec les « Corpos » de chez Chausson, spécialiste de la fabrication de pièces automobiles. Robert commence en club à sept ans, à l'École de Sport Sainte-Anne de Reims, dans un stade qui porte désormais son nom[3]. En 1983, il est champion de France des poussins avec son club de quartier, qui remporte la finale au Parc des Princes en lever de rideau de celle de la Coupe de France[3]. Pirès et l'ES Sainte-Anne éliminent notamment l'AS Saint-Étienne et Lille lors des tours précédents[2].
En minimes première année, Robert Pirès rejoint le Stade de Reims, à l'âge de 15 ans[1]. Mais son physique jugé trop frêle lui complique la tâche de s'imposer au milieu de coéquipiers plus grands et plus forts. Vers 15-16 ans, voulant arrêter, il est poussé par sa mère et finit par grandir, de vingt centimètres en quelques mois. Plus décidé que jamais après le sport-étude Colbert, il tire définitivement un trait sur l'école et intègre le centre de formation rémois.
Pirès est lancé dans le bain senior lors de la saison 1991-1992 où il prend part à cinq matchs de Division 3 pour deux buts avec l'équipe première[4].
En 1992, l'illustre club français dépose le bilan et ferme ses structures d'accueil. Au conseil de famille, on évoque Sedan et Lille mais on préfère retenir la proposition de l'émissaire du FC Metz[1],[2].
Révélation au FC Metz (1992-1998)
En juillet 1992, Pirès arrive au FC Metz pour jouer sous les ordres de Joël Muller. Après à peine une saison de formation, il est déplacé sur le côté gauche et intègre le groupe professionnel dirigé par Joël Muller. Il prend part à son premier match en équipe première le 2 avril 1993, lors de la 30e journée de Division 1 où son équipe reçoit l'Olympique lyonnais au stade Saint-Symphorien (victoire 2-0). Le 24 septembre, lors de la saison suivante, il inscrit son premier but en D1 au stade Vélodrome face à l'Olympique de Marseille (3-0). Ses dribbles en mouvement font merveille tout comme sa vitesse de course qui déstabilise les adversaires[2].
En 1995, Pirès est proche de signer au Benfica Lisbonne, le club de cœur de son père. Avec son compère Cyrille Pouget, il forme un duo d'attaque qui permet à Metz de jouer les premiers rôles en championnat et de remporter la Coupe de la Ligue en 1996. Deux saisons plus tard, Metz est vice-champion de France[2].
Confirmation avec l'Olympique de Marseille (1998-2000)
Fraîchement sacré champion du monde, Pirès accepte de relever le défi de l'Olympique de Marseille à l'été 1998. Meneur de jeu, instigateur de mouvement, il assume et s'impose, même s'il finit la saison frustré, devancé sur le fil pour le titre national par les Girondins de Bordeaux et battu par Parme en finale de la Coupe de l'UEFA[2]. Au total, il dispute 47 matchs, inscrit neuf buts et offre quinze passes décisives toutes compétitions confondues.
Promu capitaine de la formation phocéenne, le second exercice est placé sous le signe de la crise. Malade de son football, Pirès doute. Mais il s'accroche au navire marseillais en perdition et sort, in extremis et grâce à l'aide d'un fasciathérapeute, la tête de l'eau pour faire partie du voyage à l'Euro 2000. Un an après son départ, il affirme que cette seconde saison l'a énormément servi et endurci. « De cette période, je déplore surtout l'hypocrisie et la jalousie en cours dans ce genre de club à la gestion anarchique, où personne ne dirige vraiment ». Malgré la volonté du Real Madrid, le club de ses rêves, Pirès ne se sent pas dans les meilleures conditions psychologiques et rejoint Arsenal[2].
En 2022, le magazine So Foot le classe dans le top 1000 des meilleurs joueurs du championnat de France, à la 106e place[5].
Il joue son premier match sous ses nouvelles couleurs le , lors de la première journée de la saison 2000-2001 de Premier League face au Sunderland AFC. Il commence la rencontre sur le banc avant de remplacer Fredrik Ljungberg, et son équipe s'incline ce jour-là par un but à zéro[8]. Pirès inscrit son premier but pour Arsenal le , à l'occasion d'une rencontre de Ligue des champions contre la Lazio Rome. Il entre en jeu à la place de Ray Parlour et inscrit le but égalisateur des Gunners en toute fin de match (1-1 score final)[9].
À Arsenal, Robert Pirès s'impose comme l'un des éléments indispensables de l'équipe d'Arsène Wenger. Cette bonne période se prolonge lors de la saison 2001-2002. Définitivement adapté aux particularités du football anglais, Robert Pirès contribue aux bonnes performances d'Arsenal en Premier League.
Le 23 mars 2002, contre Newcastle en Coupe, Pirès réalise un bon match (un but et une passe décisive) avant de se blesser en retombant mal en voulant éviter un tacle. À l'issue du match, les médecins testent son genou et diagnostiquent une rupture des ligaments croisés. Le Français perd alors toute chance de finir la saison anglaise et de disputer la prochaine Coupe du monde. Un mois plus tard, il est opéré avant de prendre ses quartiers au CERS de Saint-Raphaël. Là-bas, il relativise sur la gravité de sa blessure aux côtés d'accidentés de la route. Cette blessure n'empêche pas Arsenal d'être sacré champion d'Angleterre et Pirès d'être élu joueur de l'année par les journalistes anglais. Aux côtés de Tiburce Darou, Pirès travaille dur pour revenir et, trois mois après l'opération, il retouche le ballon. Entre-temps, il voit ses compatriotes être éliminés dès le premier tour du Mondial asiatique. Il revient à Londres début septembre et passe un mois avec le préparateur physique d'Arsenal en marge du groupe. Il rejoue en amical le 15 octobre puis fait son retour officiel le 22 octobre contre l'AJ Auxerre en Ligue des champions où il remplace Gilberto Silva[10].
De retour à la compétition, Pirès retrouve rapidement son niveau. Il remporte la Coupe d'Angleterre avec les Gunners en marquant l'unique but des siens en finale face à Southampton[11].
La saison suivante confirme la forme retrouvée de Robert Pirès qui remporte un nouveau titre de champion avec Arsenal[12]. Il finit meilleur passeur de Premier League avec 15 passes décisives[13]. Les Gunners réussissent l'exploit de terminer leur saison invaincus en championnat[14].
Meneur de jeu à Villarreal (2006-2010)
En 2006, Robert Pirès, en fin de contrat à Arsenal, opte pour le championnat d'Espagne en signant un contrat de deux ans à Villarreal[15]. Avant même le coup d'envoi du championnat, il se blesse gravement au ligament croisé antérieur et son absence sur les terrains est prévue pour environ six mois.
Pirès fait son retour à la compétition mi-mars 2007 et devient vite une pièce maîtresse de l'équipe espagnole. Alors quatorzième, Villarreal termine la saison en trombe et remonte au classement pour obtenir une place qualificative pour la Coupe UEFA.
La saison 2007-2008 est dans la continuité de la fin de saison de son équipe, Villarreal enchaînant les victoires et côtoyant les premières places de la Liga. L'équipe subit cependant un sévère revers contre le Real Madrid (5-0) mais parvient peu après à infliger sa première défaite de la saison au FC Barcelone. Robert Pirès est élu homme du match et connaît les louanges de la presse ibérique. Villarreal termine la saison dauphin du Real Madrid.
En mai 2010, le club annonce le départ de Robert Pirès, son contrat se terminant en juin n'étant pas reconduit. Des clubs américains ainsi que plusieurs autres clubs sont intéressés[16],[17],[18]. Il refuse par ailleurs une offre du Stade Malherbe de Caen[19].
Pige à Aston Villa puis période sans club (2010-2012)
Libre de tout engagement depuis , Pirès s'entraîne avec l'équipe première d'Arsenal jusqu'à mi-novembre et s'engage dans la foulée avec Aston Villa, équipe entraînée par Gérard Houllier, jusqu'à la fin de la saison[20]. Le club de Birmingham, moyen dans ce début de championnat, est décimé par les blessures. Pirès est un premier renfort en attendant le mercato hivernal. Il joue son premier match pour Aston Villa le contre Blackburn Rovers, lors d'une rencontre de Premier League. Il entre en jeu et son équipe s'incline par deux buts à zéro[21]. C'est également contre Blackburn que Pirès marque son premier et unique but pour Aston Villa, le , à l'occasion d'un match de coupe d'Angleterre. Il est titularisé et participe à la victoire de son équipe par trois buts à un[22].
Le , le club anglais annonce que le milieu français est laissé libre[23].
Fin , Robert Pirès repousse une offre du club français d'Évian Thonon Gaillard selon le journal l'Équipe[24], ce que le joueur dément[25]. Début 2012, il retourne une nouvelle fois s'entraîner avec Arsenal pour se maintenir en forme[26].
Fin de carrière en Inde (2012-2016)
En janvier 2012, l'IFA (Indian Football Association) annonce l'arrivée de Robert Pirès dans la nouvelle Premier League Soccer, le championnat indien du Bengale-Occidental débutant le 25 février[27]. Le West Bengala est un championnat à six équipes. Après dix journées, les quatre premiers disputent deux demies et la grande finale se tient début avril. Les organisateurs confirment la présence d'autres footballeurs en fin de carrière ou jeunes retraités comme Fabio Cannavaro, Jay-Jay Okocha, Robbie Fowler et Hernán Crespo[28]. Chaque joueur est mis aux enchères le 30 janvier suivant et Pirès s'engage avec le club d'Howrah, dans la banlieue de Calcutta, contre 800 000 $[29],[30]. Toutefois, en février 2012, les organisateurs annoncent que le début du championnat est reporté à une date ultérieure, sans préciser de date[31]. Robert Pirès déclare fin septembre 2012 que le championnat n'aura pas lieu mais qu'il ne prend pas pour autant sa retraite sportive[32].
En juillet 2013, Robert Pirès annonce qu'il prend sa retraite car il n'a pas retrouvé de clubs depuis plusieurs mois[33], mais un an plus tard, Robert Pirès joue à Goa FC pour la saison 2014, la première de l'Indian Super League.
Le 25 février 2016, Robert Pirès annonce sa retraite sur beIN Sports. Il est le dernier champion du monde 1998 à le faire, après plus d'une année sans jouer[34]. Il déclare à cette occasion : « J'ai 42 ans donc à un moment donné il faut arrêter, il faut dire stop et puis surtout il faut laisser la place aux jeunes ».
Après les JO d'Atlanta et une élimination en quart de finale face au Portugal, Pirès obtient la consécration d'une cape en équipe de France A. Le 31 août 1996, au Parc des Princes contre le Mexique, il remplace Patrice Loko à la 46e minute et devient international français. Un mois plus tard, au même endroit, il inscrit son premier but face à la Turquie[2].
Même s'il a parfois du mal à donner sa pleine mesure en Bleu, il brille en championnat de France dont il termine vice-champion 1998 et gagne, par sa polyvalence et quelques gestes décisifs, sa place pour la Coupe du monde française. Barré par l'indiscutable duo Zinédine Zidane-Youri Djorkaeff et par l'émergence de Thierry Henry, mais aussi victime de sa réputation de joueur inconstant et fragile psychologiquement, Robert Pirès n'a pas souvent l'occasion de s'exprimer. Une seule fois titularisé, contre le Danemark avec une prestation en demi-teinte, c'est lorsqu'il entre en jeu qu'il se libère et se montre plus tranchant. Face à l'Arabie saoudite, il est à l'origine du quatrième but. En huitième de finale face au Paraguay, il remplace Henry blessé à l'heure de jeu pour occuper le couloir droit. Durant la prolongation, il distille le centre piqué millimétré que David Trezeguet dévie pour Laurent Blanc, auteur du but en or[35]. Champion comme ses coéquipiers, Pirès est fragilisé par les médiatiques mots d'Aimé Jacquet : « Muscle ton jeu, Robert ! » ; qui font preuve du manque de confiance en soi du joueur[2].
Revenu in extremis à son niveau après une saison 1999-2000 compliquée en club, Pirès est sélectionné pour disputer l'Euro 2000 par Roger Lemerre. Il passe la majeure partie de la compétition sur le banc : un match pour du beurre face aux Pays-Bas et 31 minutes contre le Portugal en demi-finale[36]. Mais il se met en évidence lors de la finale remportée contre l'Italie où, après son entrée en jeu à gauche à la place de Bixente Lizarazu, il est auteur de la passe décisive pour David Trezeguet qui marque le but en or lors de la prolongation[2],[37],[36].
À Arsenal, Robert Pirès s'impose comme l'un des éléments indispensables de l'équipe d'Arsène Wenger. Cet état de forme se fait également sentir avec les Bleus. En juin 2001, lors de la Coupe des confédérations disputée en Asie, Pirès met à profit l'absence de Zinédine Zidane pour s'affirmer. Roger Lemerre déclare que « c'est mon premier récupérateur » et lui donne le rôle inhabituel de milieu défensif en raison de l'absence d'un certain nombre de titulaires comme Emmanuel Petit. À l'origine de tous les bons coups, travailleur en défense et brillant en attaque, le Gunner éclaire le jeu et prend définitivement une nouvelle dimension chez les Bleus. La France remporte le titre et Pirès est élu meilleur joueur et soulier d'or du tournoi[2]. Il reconnaît qu'il se mettait jusque-là trop de pression en sélection et que son arrivée à Arsenal l'a transformé, en élément indispensable des champions du monde[38].
Au printemps 2002, une grave blessure au genou l'écarte des terrains pendant plusieurs mois et le prive de la Coupe du monde 2002, où l'équipe de France est éliminée au premier tour[10]. Il remporte une nouvelle Coupe des confédérations avec les Bleus lors de l'été 2003[39]. L'équipe de France est éliminée en quarts de finale de l'Euro 2004 contre le futur vainqueur grec[40].
Après l'Euro 2004, Pirès semble destiné à devenir l'un des leaders de la nouvelle équipe de France mais à la suite de déclarations critiques dans la presse, ainsi que de probables différends d'ordre privé[41],[42], il n'est plus appelé en sélection par Raymond Domenech à partir l'automne 2004. Fin 2005, il fait des excuses publiques et espère avoir une chance de participer à la Coupe du monde 2006 organisée par Allemagne, mais sans succès[43]. Après le Mondial 2006, l'Équipe de France ne sera plus qu'un souvenir pour Robert Pirès qui ne figure même plus dans les présélections de Raymond Domenech, scellant définitivement sa carrière avec les Bleus et son mince espoir de participer par la suite à l'Euro 2008 organisé par l'Autriche et la Suisse et ce malgré sa bonne saison avec le Villarreal CF (2e de Liga cette année-là).
Autres activités
Robert Pirès est parrain de deux associations au début des années 2000 : « Stars de Champagne », qui aide les enfants atteints de mucoviscidose, et « SOS Villages d'enfants », qui trouve des structures familiales et des toits pour des enfants orphelins grâce à l'opération « Frères de foot »[2].
Comme 45 autres footballeurs, Pirès prend part au Live for Love United de la FIFA[44]. Le single se vend lors de la Coupe du monde 2002 et les bénéfices des ventes sont reversés à une association de recherche sur le SIDA.
Entre 2002 et 2004, Robert Pirès anime Le Club Pirès chaque jeudi de 20h00 à 21h00 sur la radio Europe 1. Pendant la Coupe du monde 2010, il est consultant pour la chaine TF1[45]. En septembre 2011, Pirès rejoint de nouveau l'équipe de consultants d'Europe 1, où il intervient le week-end en compagnie de Guy Roux, Jean-Charles Banoun et Alban Lepoivre lors des rendez-vous football et des grands matchs[46]. En juin 2012, Pirès rejoint la chaîne BeIn Sports en qualité de consultant[47] pour l'Euro 2012 puis pour la Ligue des champions dans l'émission Le Club des Champions.
En 2010, il fait une apparition dans le clip de la chanson Désolé interprétée par le groupe de rap Sexion d'Assaut où il joue le rôle d'un ambulancier[48] et participe à la chanson caritative écrite par le rappeur Kery James pour les victimes du séisme d'Haïti[49].
À l'ouverture des paris sportifs en France, Robert Pirès devient consultant pour le PMU et propose des pronostics sur le football[50].
Le , paraît son autobiographie Les canards ne savent pas tacler aux éditions Prolongations.
Il rejoint la chaîne M6 à la rentrée pour commenter les matchs de l'équipe de France de football aux côtés de Xavier Domergue, en provenance de BeIn Sports. Il reste alors également consultant pour Canal+[51]. Il analyse les atouts des Bleus pour l’Euro 2020, qui se tient du 12 juin au 12 juillet 2021[52]. Présent aux commentaires des matchs des Bleus sur M6, l’ancien international français avait fait l’objet de critiques acerbes sur sa façon de faire vivre les rencontres de la part des téléspectateurs, qui lui reprochaient parfois un manque de vitalité et d’analyse dans ses prises de parole[53].
Style de jeu
Sa polyvalence lui permet d'être aussi à l'aise sur les côtés que dans l'axe. Naturellement porté vers le but, fameux dribbleur-passeur-buteur, l’élégant Robert Pirès se distingue par la précision de ses gestes[54].
Lors de son arrivée au FC Metz, l'ailier droit est replacé sur le couloir gauche. Ses dribbles en mouvements et sa vitesse de course déstabilisent alors les défenses de D1. Il s'impose ensuite comme meneur de jeu à son arrivée à l'Olympique de Marseille. Mais Pirès manque alors de confiance en lui et cela se traduit par une faible prise de risque[2]. En juin 2001, lors de la Coupe des confédérations, il met à profit l'absence de Zinédine Zidane pour s'affirmer. À l'origine de tous les bons coups, travailleur en défense et brillant en attaque, le Gunner éclaire le jeu et prend définitivement une nouvelle dimension[38].
↑ a et bNicolas Gettliffe & Éric Renard, « Coupe des confédérations : les conquérants de l'extrême », Onze Mondial, no 150, , p. 68 à 77 (ISSN0995-6921).
↑Le top 3 des bannis de Domenech, M. Go., 20 Minutes, publié le 01/10/08, extrait : «Les raisons du bannissement: Pirès fait partie du crew 1998. Il mène la fronde contre l’autoritarisme de Domenech qui impose à ses joueurs le port des protège-tibias à l’entraînement. Certaines rumeurs évoquent également une liaison entre Robert Pirès et Estelle Denis avant que celle-ci ne devienne la femme du sélectionneur sans que cela ne soit jamais confirmé », https://www.20minutes.fr/sport/258440-20081001-top-3-bannis-domenec.
↑Les Bleus peuvent-ils vraiment gagner la coupe du monde ?, Bruno Godard, Hugo Doc, (ISBN2755600756). «Il y a quelques années, Pirès aurait eu une aventure avec une jeune femme libre de son corps et de ses désirs, raconte Godard. Elle connaissait Robert, et un soir ils se seraient rapprochés. Ce n'étaient que deux adultes libres et consentants. Et rien d'autre. L'histoire n'a pas duré mais elle s'est éventée. Raymond l'a su. Et quand il a pris la tête des Bleus, il aurait progressivement écarté Robert Pirès de l'équipe de France...».