Au lendemain de l'entrée en vigueur de l'accord de retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne au , le Royaume-Uni devient un pays tiers vis-à-vis de l'UE. Une période de transition débute, pendant laquelle le Royaume-Uni continue d'appliquer le droit européen, de contribuer au budget communautaire, d'être membre du marché intérieur et de bénéficier des mêmes avantages que les autres États membres ; cependant, il n'est plus représenté au sein des institutions européennes et n'a plus la possibilité de donner son avis. La période de transition peut être prolongée une fois d'une période maximale d'un ou deux ans, si les deux parties en conviennent avant le [1].
Durant cette période, les institutions européennes reconduisent le mandat de Michel Barnier et de son équipe (qui étaient chargés précédemment d'organiser les négociations relatives à la sortie du Royaume-Uni de l'UE pour le compte de la Commission européenne) afin de mener les différentes sessions de négociations sur l'avenir des relations des deux entités. Celles-ci ont été définies dans les grandes lignes dans la déclaration politique adoptée par les deux parties en et doivent faire l'objet d'adaptations et d'accords les différents chapitres évoqués (commerce, finance, pêche, transports, sécurité, droits des citoyens, etc.)[2].
Sur le premier semestre 2021, le Royaume-Uni est le troisième partenaire commercial de l'Union européenne mais les importations de l'UE venues du Royaume-Uni ont chuté de 18,2 % alors que les exportations vers ont en revanche progressé de plus de 5 % par rapport au premier semestre 2020[4].