Les relations entre le Liechtenstein et l'Union européenne sont basées sur une union douanière entre ces deux entités, ainsi qu'une « intégration » assez avancée à travers des traités bilatéraux[1].
En 2018, le gouvernement de la Principauté estime que 60 % de ses exportations et 80 % de ses importations sont destinées ou proviennent des États membres de l'Union européenne. Il énonce également que la population du pays partage « les mêmes valeurs et intérêts » que les Européens et qu'elle peut librement « voyager, travailler et étudier en Europe »[3].
De par sa proximité géographique et surtout politique avec son voisin suisse, les deux pays sont dans une union douanière, utilisent une monnaie commune (le franc suisse), la Suisse protège les intérêts et les citoyens du Liechtenstein à l'étranger, assure sa défense et tout accord international conclu par le Liechtenstein doit être approuvé par celle-ci. Les deux pays travaillent généralement en commun pour ce qui est de leurs relations avec l'UE et de la conclusion et de l'application des divers accords qui les lient aux instances de Bruxelles (circulation, commerce, sécurité, fiscalité, etc.).
Sources
Références
↑(en) Theò Bajon, « Liechtenstein and the European Union: A Micro-Switzerland? », Journal of Political Sciences & Public Affairs, (lire en ligne)