Next Space Technologies for Exploration Partnerships
Pour le système d'exploitation informatique, voir NeXTSTEP.
Next Space Technologies for Exploration Partnerships, généralement désigné par son acronyme NextSTEP, est un programme de l'agence spatialeaméricaine, la NASA, dont l'objectif est de développer les capacités de son programme spatial habité en ayant recours à des partenariats avec l'industrie. Les sociétés sélectionnées doivent participer dans des proportions variables au financement des recherches. Le programme consiste à des travaux de recherche appliquée sur des sujets choisis par l'agence spatiale. Les partenaires industriels sont sélectionnés par la NASA à partir des réponses apportées à des appels à propositions de l'agence spatiale. La première implémentation du programme NextSTEP-1 a abouti en à la sélection de 12 sociétés qui ont réalisé des études sur l'habitat, la propulsion et les nano-satellites. NextSTEP-2 (premier appel à propositions en ) porte sur la conception d'un module d'habitation pour l'espace profond, d'un équipement d'utilisation des ressources in situ et d'un vaisseau permettant à un équipage d'atterrir sur la Lune (Human Landing System) pour le programme Artemis. Le budget alloué pour le programme se monte à quelques dizaines de millions US$ par an. Le programme est géré par l'Advanced Exploration Systems Division de la NASA.
NextSTEPS-1
La NASA sélectionne en 12 entreprises pour effectuer des recherches dans trois domaines (programme NextSTEPS-1)[1],[2].
Propulsion électrique pour mission habitée
Recherche sur la propulsion électrique dans la gamme des 50-300 kW pour répondre aux besoins des missions vers l'espace lointain (au-delà de l'orbite basse). Les moteurs existants ont une puissance limitée à 5 kW et des moteurs d'une puissance de 40 kW sont en cours de développement. Les projets de trois entreprises ont été financés pour une somme comprise entre 0,4 et 3,5 millions US$ pour une période de trois ans : Ad Astra Rocket Company(en) de Webster, Texas, Aerojet Rocketdyne de Redmond, Washington et MSNW LLC de Redmond, Washington[1],[2].
Une deuxième sélection est effectuée en pour concevoir un équipement d'utilisation des ressources in situ (production d'eau à partir du régolithe lunaire et martien, production d'oxygène et de méthane à partir de l'atmosphère martienne, etc.). En effet, plusieurs composants technologiques de ce type d'équipement ont un niveau de maturité insuffisant pour permettre leur utilisation. La NASA dispose d'une budget de 10,2 millions US $ pour financer ces recherches. Trois sociétés ont été sélectionnées pour fournir un prototype sous 18 mois : Interlog de Anaheim (Californie), Techshot de Greenville (Indiana) et Tethers Unlimited de Bothell (Washington)[4],[5].
Vaisseau lunaire
Après un lancement à propositions diffusé en [6], la NASA sélectionne en mai de la même année 11 sociétés pour l'étude et la construction d'un prototype de vaisseau spatial destiné à amener un équipage sur le sol lunaire dans le cadre du programme Artemis. Le vaisseau doit prendre en charge le transfert depuis la station spatiale lunaire jusqu'à l'orbite basse lunaire, l'atterrissage au sol et le retour en orbite. Les travaux portent également sur un système de ravitaillement (vaisseau réutilisable). Une enveloppe totale de 45,5 millions US$ est débloqué pour cette phase de l'étude. Les sociétés sélectionnées sont tenues de participer financièrement au moins à hauteur de 20%. Elles doivent fournir sous six mois soit des études soit un prototype. Les sociétés retenues à la suite de l'appel à propositions sont[7] :
Blue Origin (Kent, Washington) : Étude d'un module de descente, étude et prototype d'un module de transfert orbital ;
Boeing (Houston) : étude et prototypes (2) d'un module de descente, étude et prototype d'un module de transfert orbital, étude et prototype d'un système de ravitaillement ;
Lockheed Martin (Littleton, Colorado) : étude et prototypes (4) d'un module de descente, étude d'un module de transfert orbital, étude d'un système de ravitaillement ;
La première date est celle du lancement du lancement (du premier lancement s'il y a plusieurs exemplaires). Lorsqu'elle existe la deuxième date indique la date de lancement du dernier exemplaire. Si d'autres exemplaires doivent lancés la deuxième date est remplacée par un -. Pour les engins spatiaux autres que les lanceurs les dates de fin de mission ne sont jamais fournies.