Next-Generation Overhead Persistent InfraRed désigné également par l'acronymeNG-OPIR est un programme spatial américain de détection de lancement des missiles balistiques intercontinentaux reposant sur une nouvelle génération satellites d'alerte précoce qui doit remplacer progressivement le système SBIRS. Le segment spatial comprend deux types de satellites : trois satellites placés en orbite géostationnaire et deux satellites circulant en orbite polaire. Il est prévu que le déploiement de cette nouvelle constellation débute en 2025 et s'achève en 2029. Le programme est géré par l'Armée de l'Air américaine. Cette nouvelle génération de satellites comporte des détecteurs plus précis et un système de diffusion des données amélioré. Par rapport à la génération précédente, ils devraient mieux résister aux attaques de satellites anti-satellites et être moins couteux. Le développement des cinq satellites a été confié en 2020/2021 aux sociétés Grumman Aerospace Systems et Lockheed Martin Space pour un montant total de 7,8 milliards US$.
Historique
En mai 2018 la conception et le développement des satellites circulant en orbite polaire (NG-OPIR-Polar) a été attribué à Grumman Aerospace Systems tandis que celui des satellites placés en orbite géostationnaire (NG-OPIR-GEO) a été confié à Lockheed Martin Space[1]. Un contrat de 2,4 milliards US$ a été passé avec Northrop en mai 2020 pour le développement de deux satellites polaires NG-OPIR-Polar. Le premier lancement est programmé en 2025[2]. Un contrat de 4,9 milliards US$ a été passé avec Lockheed Martin en janvier 2021 pour le développement de trois satellites géostationnaires NG-OPIR-GEO. Le premier lancement est programmé en 2025[3]. Il est prévu, dans le futur, la commande d'une deuxième série de satellites de ce type (bloc 1)[4].
Satellites en orbite polaire NG-OPIR-Polar
Deux satellites NG-OPIR-Polar circulant en orbite polaire ont été commandés. Le premier doit être placé en orbite en 2025. L'énergie est fournie par deux panneaux solaires[5].
Satellites en orbite géostationnaire NG-OPIR-GEO
Trois satellites NG-OPIR-GEO circulant en orbite géostationnaire ont été commandés. Le premier doit être placé en orbite en 2025. Ces satellites utiliseront une plateforme dérivée de l'A2100 de Lockheed Martin utilisée sur un grand nombre de satellites de télécommunications géostationnaires. Le satellite comporte deux capteurs infrarouge (un fixe et un à balayage). L'énergie est fournie par deux panneaux solaires[6].
La première date est celle du lancement du lancement (du premier lancement s'il y a plusieurs exemplaires). Lorsqu'elle existe la deuxième date indique la date de lancement du dernier exemplaire. Si d'autres exemplaires doivent lancés la deuxième date est remplacée par un -. Pour les engins spatiaux autres que les lanceurs les dates de fin de mission ne sont jamais fournies.