Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 843 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune d'Arfeuilles à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 951,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
Typologie
Au , Lapalisse est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle appartient à l'unité urbaine de Lapalisse, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lapalisse, dont elle est la commune-centre[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (80 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (63,4 %), zones agricoles hétérogènes (13,8 %), forêts (10,7 %), zones urbanisées (8,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %), terres arables (1,8 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
Voies routière
Remontant à des temps immémoriaux, la cité de Lapalisse fut une très importante cité routière, d'où elle tirait une grande prospérité économique de ses échanges agricoles et commerciaux avec les provinces limitrophes (Roannais, Forez, Brionnais, etc.) En 1903, le fameux journaliste sportif Henri Desgrange créateur du célèbre Tour de France choisit de faire passer à La Palisse l'itinéraire du Premier Tour de France cycliste, ville idéalement placée journalistiquement sur le parcours ferroviaire du
Jusqu'en octobre 2006, la ville était traversée par la route nationale 7 reliant Moulins et Varennes-sur-Allier vers l'ouest puis le nord d'une part et vers Roanne et Lyon à l'est puis au sud d'autre part, les vibrations des poids-lourds traversant le passage à niveau ayant été jusqu'à provoquer des fissures sur les murs du château. La ville est contournée depuis cette date par un axe de type voie express à 2 × 2 voies et l'ancien axe est déclassé dans la voirie départementale (RD 707).
En 2010, un contournement ouest a été réalisé par le département de l'Allier (RD 480). Cette même route continue au nord vers Jaligny-sur-Besbre et Dompierre-sur-Besbre. Au sud de ce contournement, la RD 480 débouche sur un carrefour giratoire avec la RN 7, la RD 707 et la RD 907 menant à Magnet, Cusset et Vichy.
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Histoire
Antiquité
La première trace d'occupation au lieu-dit Lubié ou Lubillet précède de quelques siècles l'implantation définitive de l'ancienne Lipidiacus (La Palisse), sur les rives de la rivière Besbre.
Atelier de poterie antique de Lubié
À Lubié se trouve un atelier de poterie gallo-romain[14]. Le style de BANUUS III est l'une des créations les plus caractéristiques de cet atelier[15].
Le site de Chez-Duret, au sud-ouest de la commune, a fait l'objet en 1996 d'une fouille préventive dans le cadre de l'aménagement du contournement routier par la route nationale 7[16].
De la fin du Moyen Âge à la Révolution française
Quel aspect pouvait bien avoir la petite ville de La Palisse en ce début du XVIe siècle ? Probablement les grands travaux de réaménagement de la cité avec l'arasement des anciens remparts médiévaux de la ville et l'agrandissement du vieux château, laissa t-il au début de ce renouveau bâtisseur, aux voyageurs de passage , une impression de désordre et d'insalubrité ? Venu de sa Flandre natale, Jacques Lesaige riche marchand drapier de Douai, en partance à Pâques 1518 pour un pèlerinage en Terre sainte, signale dans ses Mémoires avoir traversé la petite cité des bords de Besbre :
« De Varenne à La Palisse à quatre lieues. C'est une petite ville layde (laide) et orde (sale) . Il y a un petit chasteau. Nous disnasmes là et y despendis (dépensâmes) 8 gros (gros) »[17]
Fort devôt, le riche drapier douaisien Jacques Lesage qui se dirige alors vers Rome avec ses quatre compagnons, a très probablement lors de son itinéraire , dîné et couché à l'hostellerie du Puits de l'Image de La Palisse, hôtel donnant sur l'ancienne Route royale (actuelle rue de la Liberté) . Longeant les structures de l'ancienne forteresse de La Palisse, on peut aisément s'imaginer quelle fut alors toute l'incommodité et l'insalubrité de cette rue monticuleuse, composée à la mauvaise saison, de caillasses et de gadoue.
Dans son fameux Guide des Chemins de France paru en 1552, le savant érudit Charles Estienne, mentionna avec précision les diverses étapes des ancienne routes royales, traversant les provinces du royaume de France, dont celles du Bourbonnais, qu'il nomme après Moulins , de " Grand Chemin de Lyon ".
De tous temps cité routière, La Palisse située sur l'une des plus importantes route de France (Paris-Lyon), connaissait au XVIIe siècle une attractivité prospère par ses flux de voyageurs fréquentant ses nombreuses auberges, par le passage des Malle-poste (poste aux chevaux) et de son relais de poste où s'exerçait sur les postillons l'autorité d'un maître de poste . Au début du XVIIe siècle, le sieur Pierre Mareschal maitre de poste en 1612 à La Palisse , faisait aussi fonction de Chevaucheur du Roi.
Empruntant la grande route royale de Paris à Lyon, l'écrivain et voyageur parisien Jean-Jacques Bouchard (1606-1641), dans son itinéraire de Paris à Rome effectué en 1630, traverse la petite cité de La Palisse ; comme le florentin Benvenuto Cellini un siècle plus tôt, il donne, dans ses Confessions, un portrait pittoresque et peu rassurant de la contrée, pays alors parcouru de pillards et de bandits de grands chemins :
« …La Palisse, à 2 lieux [de Parigny], petite ville forte sise sur une montagne fort roide. Il y a une vieille forteresse. Il faut partir de bonne heure, affin de passer de jour la vallée de La Palisse, qui est pleine de bois et commandée de montagnes, d'où les voleurs qui sont toujours en bon nombre de cette forest, descouvrent de loing les passants et les viennent assaillir à l'impourveu ; ce passage estoit alors tout plein de soldats desbandez de l'armée d'Italie, qui ne firent neantmoins aucune violence pour le respect du Marquis d'Effiat[18], surintendant des finances, qui passa cette mesme après-disnée en litière avec sa femme. (…)[19] »
Une ordonnance du 16 décembre 1666[20] de Monseigneur d'Estaing, autorise la fondation à La Palisse d'un couvent de religieuses hospitalières. Cet acte de fondation est confirmé peu après, par lettres patentes données par le roi Louis XIV à Compiègne en juin 1667, portant règlement pour l'établissement de religieuses hospitalières dans la ville de La Palice, enregistrées le 14 août 1668. Ce couvent-hospice, du nom de La Providence, fut fondé sous l'impulsion du maréchal Claude Maximilien de La Guiche, seigneur de La Palisse, par des sœurs augustines venues de Riom.
XVIIIe – XIXe siècle : les débuts d'une économie agricole et artisanale de grande importance
En 1718, l'historien et géographe Jean-Aimar Piganiol de La Force dans sa Description générale de la France mentionne la petite cité du Bourbonnais, dont il donne cette brève description :
« La Palice est une petite ville considérable par ses Foires & ses Marchez & par le passage de ceux qui vont de Paris à Lyon. Il n'y a qu'une justice de seigneur ; son château est antique et bien bâti. »
La ville tout entière s'insurge contre la gabelle, impôt particulièrement détesté, en 1736. Le , les gabelous sont attaqués, pourchassés et contraints de s'enfuir par les toits. La municipalité n'intervient pas, bien au contraire. La Ferme veut un procès : tout le monde fait traîner l'enquête en longueur et le procès n'a lieu qu'en 1740. Finalement, elle plaide la confusion entre soldats, contrebandiers, gabelous et gens de passage, qui se ressemblent tous, et les choses en restent là, l'intendant ne pouvant la faire condamner. Selon Jean Nicolas, cet épisode témoigne des solidarités qui pouvaient se manifester à l'intérieur d’une communauté[21].
La Palisse jouissait en France d'une très grande réputation pour l'importance de ses foires et de ses marchés, notamment pour le commerce très fructueux des céréales. Déjà en 1785, l'économiste Jean-Baptiste Antoine Malisset d'Hertereau relevait, dans ses travaux d'analyse économique, deux foires considérables d'une durée exceptionnelle, déjà confirmées auparavant depuis 1745 dans les données officielles de l'Almanach royal[22] :
« Palice (La) en Bourbonnois. Foires, le 7 septembre de trois jours & le 17 septembre de six jours[23]. »
Dans ce véritable dictionnaire mondial d'économie politique de la fin du XVIIIe à l'usage des négociants, marchands, armateurs, industriels, financiers, etc., l'auteur Malisset d'Hertereau ne manqua pas de mentionner également à propos de la petite cité bourbonnaise :
« (…) Palice (La) : Ville de France dans le Bourbonnois, sur la Besbre à 15 lieux de Moulins. Elle n'est remarquable que par la solidité des bottes fortes, qu'on y fait en grande quantité et dont la partie s'envoie à Paris. (…) » [24].
Le géographe Antoine-Augustin Bruzen de La Martinière confirmait en 1737 dans ses travaux d'encyclopédiste ces mêmes données et relevait très justement à ce propos :
" ..(...) Cette ville ne laisse pas d'être considérable par ses foires qui sont au nombre de douze, par ses marchés qui se tiennent toutes les semaines, par le passage de ceux qui vont de Paris à Lyon; elle est aussi renommée par les bonnes bottes qui s'y font. (...) " [25]
Au milieu du XIXe siècle, la France connut des crues et des inondations de ses principaux fleuves et cours d'eau atteignant une gravité sans précédant. La Palisse, traversée par la « paisible » rivière de Besbre, ne se trouva pas épargnée et fut également gravement endommagée par la grande crue historique d'octobre 1846.
« A La Palisse, le 17 octobre, tous les habitants étaient dans la plus grande consternation. Les eaux de la Besbre se sont élevées à une hauteur prodigieuse et ont submergé instantanément toute la partie basse de la ville et de ses faubourgs. De vie d'homme, on n'a vu une crue et un spectacle pareils. Sur les six heures des cris de détresse de malheureux faubouriens, en amont du pont, se faisaient entendre ; ils s'étaient réfugiés dans leurs greniers pour éviter une mort certaine[26]. »
Après le coup d'État du 2 décembre 1851, les habitants des cantons de Luneau, Le Donjon et Jaligny se soulèvent et s'emparent de Lapalisse après quelques combats (un gendarme tué). Mais la nouvelle de la réussite du coup d'État entraîne la dispersion des insurgés. La répression est sévère : les trois cantons soulevés totalisent environ 350 arrestations[27].
Elle est, en outre, chef-lieu (puis bureau centralisateur depuis ) d'un canton couvrant, depuis le redécoupage cantonal, le sud-est du département de l'Allier et la montagne bourbonnaise jusqu'aux portes de Vichy.
Aux élections départementales de 2015, le binôme (radical de gauche) composé de Martine Arnaud et de Jacques De Chabannes a recueilli 54,43 % des suffrages exprimés. 62,83 % des électeurs ont voté[30].
Représentant de commerce[31] Membre du Comité de Libération de Lapalisse en août 1944[31] Conseiller municipal de 1945 à 1947 et de 1953 à 1959[31] Conseiller général du canton de Lapalisse de 1951 à 1974[31] Chevalier des Palmes académiques[31]
Les habitants de la commune sont appelés les Lapalissois et Lapalissoises[35].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].
En 2021, la commune comptait 3 137 habitants[Note 3], en évolution de +2,28 % par rapport à 2015 (Allier : −1,97 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le bouchon de Lapalisse[40]. Depuis la mise en service du contournement de la ville par la route nationale 7 en 2006, une manifestation festive rassemble les amateurs de voitures des années 1950-1960 qui reconstituent le bouchon légendaire qui se produisait dans la ville à chaque départ en vacances, voire chaque week-end. Entre 200 et 300 véhicules, principalement des voitures de tourisme, sont ainsi présentés, pour la plus grande joie des amateurs de belles carrosseries bien dessinées.
Enseignement
Lapalisse dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère l'école maternelle publique Arc en Ciel et l'école élémentaire publique G. Giraud[41].
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Château de La Palice sur la rive de la Besbre. Dans un château profondément remanié et complété à la Renaissance, tours rondes et fragment d'une enceinte du XIIIe siècle remployés dans un château du XVe siècle[44].
Ancienne Hostellerie du Puits de l'Image (XVe siècle), avec une belle porte et un bel escalier d'époque gothique. (classé M.H)
Corps de logis et unique tour subsistante d'une partie des anciens remparts de la ville (XIVe et XVe siècles).
Ancien Hospice ou Hôpital de La Palisse des sœurs Augustines, fondé en 1656 par Claude-Maximilien de La Guiche, Comte de La Palice et Gouverneur du Bourbonnais, fils de Jean-François de La Guiche, maréchal de France. (XVIIe)
Ancienne Hôtellerie dite de L’Écu de France.
Musée de l'Art en Marche (installé dans l'ancienne usine de cuirs Barthelot) consacré à l'art contemporain populaire et à l'art brut.
Église Saint-Jean-Baptiste du XIXe siècle construite sur le modèle des églises romanes. Elle possède un orgue dû au facteur Paul Férat (1879)[45].
Ancienne halle dite de La Grenette (XIXe siècle) près du Champ de Foire située dans la ville haute. Cette ancienne halle aux grains est le dernier témoin avec les restes du Moulin de la Ville, de ce qui rappelle encore quelle fut l'opulence des marchés aux grains de La Palisse du temps de sa splendeur économique. Aujourd'hui ce beau bâtiment après des travaux de rénovation, a été reconverti en salle des fêtes communale.
Ancien moulin de la ville (XIXe siècle), immortalisé par une gravure des frères Rouargues.
Monument aux morts de la Grande Guerre 1914-1918. Ce monument représente un « Poilu » de 14-18 terrassant sous ses pieds l'aigle germanique, œuvre remarquable du sculpteur Gaston Petit, originaire de la Saône-et-Loire, ancien élève [46] de l'École nationale des Beaux-Arts de Paris, où il fut l'élève du maître sculpteur Jean-Antoine Injalbert. Probablement cette œuvre superbe n'est-elle qu'en partie de la main du sculpteur bronzier Gaston Petit, puisqu'elle fut co-signée par Louis Bertola qui apporta [47] aussi son concours ? Vu les coûts onéreux exigés par Petit (41.200 Frs) , le projet d'élévation de ce monument commémoratif qui fut d'abord conflictuel avec la mairie d'Auguste Coche, fut finalement inauguré le 31 juillet 1922 en présence d'Albert Peyronnet, sénateur de l'Allier et ministre du Travail dans le gouvernement Poincaré, et du sous-secrétaire d'État à l'Instruction publique Gaston Vidal. Lors de ce déplacement ministériel, M. Peyronnet inaugura également le monument dédié aux victimes du coup d’État du 2 décembre 1851 mais aussi le nouvel Hospice-hôpital de Lapalisse. Le socle et le piètement colonne de la statue du Poilu de Lapalisse furent réalisés en granit rose de Droiturier.
Monument aux victimes du coup d'État du (ville haute).
Jean-François de La Guiche (1569-1632) né probablement au château de Lapalisse, fut seigneur de Saint-Gérand, comte de La Palice et gouverneur du Bourbonnais. Le seigneur de La Guiche fit plusieurs transformations au château de La Palice, dont la plus importante fut la construction des communs (écuries) érigés en 1613. Il fut nommé maréchal de France le 31 décembre 1619 sous le règne de Louis XIII. Monsieur de Saint-Géran s'éteignit en son château de La Palice, le 2 décembre 1632.
René Villars de la Brosse-Raquin, fils d'un simple Lieutenant de vaisseau naquit vers 1704 à Lapalisse (il fut semble t-il seigneur de Gléné ?) est mort le à Rochefort, était un officier de marine et aristocrate français. Ayant combattu dans plusieurs guerres navales franco-anglaises données par la Marine royale du roi Louis XV, il se distingua avec des chances diverses dans plusieurs conflits, notamment pendant la célèbre guerre de Sept Ans. En 1771, il fut élevé à la dignité de chef d'escadre des armées navales (contre-amiral) et fut décoré en 1775 à la fin de sa carrière d'officier supérieur, du cordon de commandeur dans l'ordre royal et militaire de Saint-Louis. Selon ses dernières volontés, le Sieur René Villars de La Brosse Raquin (mort à 71 ans) souhaita devant l’Éternité garder " un point d'ancrage " avec la petite ville de La Palice en Bourbonnois.
Claude Montal, est né le 28 juillet 1800 dans une modeste famille de Lapalisse et est mort à Paris le 7 mars 1865. Compagnon de classe de Louis Braille à l'Institut national des jeunes aveugles, Montal ouvrit dès 1836 dans cette institution, un Ier cours d'accord du piano, année où il publia son Ier Traité complet sur l'accord du piano, dédié à Camille Pleyel, alors le plus célèbre des facteurs parisiens. Dès 1834, ayant retrouvé une totale mais très risquée indépendance, il devint accordeur et reçut en 1851 comme Facteur de pianos la médaille de l'ordre de la Légion d'honneur décoré par le Prince-Président lui-même (le futur Napoléon III) aux lendemain de la première Exposition universelle. En 1853, Montal devint fournisseur officiel de la Maison Impériale française à l'occasion du mariage de l'Empereur avec Eugénie de Montijo. Après avoir collaboré dès ses débuts à la fondation de l'Institut des Jeunes Aveugles à Rio de Janeiro, Claude Montal fut nommé en 1854 facteur de pianos de Don Pedro II, dernier empereur du Brésil.
Louis-Simon Dereure, né le et mort le à Paris (XVIIIe arrondissement). Arrivé à Paris en 1863, l'ouvrier cordonnier Simon Dereure, farouche opposant au régime autocratique de Louis Napoléon Bonaparte est attiré très tôt par le syndicalisme et le militantisme politique. Il se marie à Paris (mairie du 18e) le 21 décembre[48] 1868. À peine âgé de 30 ans, Simon Dereure fonda en 1867 à Paris , la Ière Chambre Syndicale des Cordonniers de Paris, dont il devint le secrétaire[49]. Cette chambre syndicale, l'envoya en septembre 1869 comme représentant français et délégué ouvrier à Bâle , lors du 4ème congrès de l'Association internationale des travailleurs, où Simon Dereure parmi les délégués étrangers, siégea et eut à débattre aux côtés de Bakounine. Lorsque les troubles révolutionnaires de la Commune de Paris survinrent, il est élu maire adjoint de Montmartre en , aux côtés du maire Georges Clemenceau. Lors de la Semaine sanglante et après la démission de Georges Clémenceau maire, il reste seul en poste comme « maire de Montmartre » de remplacement aux côtés de son camarade Jean Baptiste Clément. Ouvrier cordonnier et journaliste militant à ses heures sous le patronage du célèbre polémiste Henri Rochefort qui lui fit connaître les arcanes du monde politique et de la presse, où celui-ci le fait en 1870 gérant de son journal La Marseillaise. Louis-Simon Dereure devint une personnalité incontournable pendant la Commune de Paris. D'après les mémoires de Louise Michel, Mme Dereure en poste sur le front des barricades fut fusillée par l'armée versaillaise placée sous le commandement d'Adolphe Thiers. Condamné à mort par contumace en 1873 pour crime de haute trahison, grimé, Simon Dereure parvint à s'enfuir in-extrémis avec son congénère Eugène Pottier pour gagner les États-Unis, où il s'exila dans la communauté Icarienne et se remaria à Corning dans l’État de l'Iowa. Après la loi d'armistice de 1880 lors de son retour d'exil des États-Unis d'Amérique, le collectiviste Louis Simon Dereure entra comme secrétaire national au bureau politique du Parti ouvrier français (POF) aux côtés du député Jules Guesde et de Paul Lafargue. Aujourd'hui, une rue Simon-Dereure existe encore dans le quartier de Montmartre et son nom fut également donné dans plusieurs autres municipalités françaises : Ivry-sur-Seine, Montreuil, Rosny-sous-Bois,
Louis Lépine (1846-1933) Bien que natif de Lyon, cet élève brillant qui fut un administrateur hors pair, obtint sa première affectation et nomination dans l'administration territoriale, dès l'obtention de sa licence en droit à Paris pour être avocat, et devint aussitôt sous-préfet de Lapalisse en 1877, à peine âgé de 31 ans. Toute sa vie, l'ascension de Louis Lépine, futur et célèbre préfet de Police parisien et gouverneur de l'Algérie française, se souvint toujours de ses débuts d'administrateur et vénéra dans ses Mémoires la petite ville de Lapalisse, qui lui avait permis de connaître son premier baptême du feu, ville où il avait laissé d'impérissables souvenirs.
Yvette Prost (1874-1949), femme de lettres, institutrice, puis directrice d'école à Lapalisse (1905-1924) ;
Jeanne Labourbe (1877-1919) fut une militante bolchévique française, faisant partie des rares français ayant participé activement en 1917 à la révolution d'Octobre. Chargée de fonder à Moscou la première cellule du mouvement Communiste français avec Jacques Sadoul, Jeanne est envoyée en mer Noire sous les ordres de Lénine, afin de répandre les idées révolutionnaires auprès des marins français. Victime d'un complot politique, Jeanne est retrouvée morte en , assassinée avec ses camarades à Odessa, crime exécuté et commandité par la police locale aux ordres des Russes blancs avec la complicité supposée des officiels français, envoyés en mer Noire par Georges Clemenceau. Au cimetière d'Odessa, la tombe de la française Jeanne Labourbe jadis militante bolchévique de 1917 à 1919, depuis pieusement restaurée par les officiels russes ainsi que le magnifique parc et le pont portant son nom, entièrement restauré et reconstruit en 2019 par l'architecte russe Melnikov, parc donnant sur les rives de la mer Noire, ces deux lieux historiques et emblématiques de l'Histoire Russe se trouvent aujourd'hui en Ukraine. (Voir sur Youtube)
Louise Bureau, sculptrice française née à Lapalisse, fut l'élève du sculpteur limousin Félix Ferru.
Émile Bourdon (1884-1974), né le à Lapalisse, où son père était receveur particulier des finances. Il passe ensuite son adolescence à Néris-les-Bains, au château de Cerclier. Présenté par Charles-Marie Widor et élève brillant d'Alexandre Guilmant, il se montre très doué pour le violon et l'orgue et pour la composition musicale. Il se produit pour la première fois à Paris, dès l'âge de 12 ans, exécutant au violon une composition de son cru, œuvre qui fut alors remarquée des critiques musicaux. D'une nature très réservée, Émile Bourdon devient en 1922 organiste de la cathédrale de Monaco ; il compose à l'occasion du mariage du prince Rainier III et de Grace Kelly une Symphonie nuptiale, qu'il joue lui-même au grand orgue de la cathédrale. (Voir la biographie d’Émile Bourdon sur le site internet : Musica & Mémoria)
Armand Brugnaud (1899-1961), artiste peintre français est né à Lapalisse en 1899.
Georges Louis Nicolas Blaison (1906-1942) D'une famille originaire de Bourgogne, ce marin français, né à Lapalisse le , devint commandant de plusieurs bâtiments de la Marine nationale, dont le Surcouf, alors le plus grand sous-marin du monde. Depuis 1981, la ville de Lapalisse est ville-marraine de l'AvisoCommandant Blaison.
Malte-Brun, dans La France illustrée (1882), rapporte deux blasonnements différents pour les armes de la ville de Lapalisse, le second étant celui des armes en vigueur :
De sinople, au sautoir d'or.
De gueules, à cinq pals rétrécis d'argent (Les « pals rétrécis » sont en fait des vergettes, mais le blasonnement veut souligner l'aspect « armes parlantes ».).
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑[Delage 2001] R. Delage, « Essai de caractérisation de la période d'activité du centre de production des Queyriaux (Puy-de-Dôme) à partir de la sigillée moulée », Revue archéologique du Centre de la France, no 40, , p. 115-132 (lire en ligne [sur persee], consulté le ), p. 116, fig. 1.
↑Sophie Liégard, Alain Urgal, Alain Fourvel et Denis Liégard, « Étude d'un lot de mobilier du Néolithique moyen II d'affinité nord-orientale découvert à Lapalisse (Allier) », Revue archéologique du Centre de la France, t. 39, , p. 31-42 (lire en ligne).
↑Chy S'ensuyvent les gistes, repaistres et depens que moy Jacques Le Saige marchand demourant à Douay au faict de Douay à Rome (...) Edition Douay 1525 -- Jacques Lesage ; Voyage en Terre sainte d'un marchand de Douai en 1519. par Yvonne Bellenger. Edition Balland 1989 ( d'après de manuscrit de J. Lesage, texte et présentation moderne )
↑Jean Nicolas, La Rébellion française : mouvements populaires et conscience sociale, 1661-1789, Paris, Gallimard, coll. « Folio », , 1076 p. (ISBN978-2-07-035971-4), p. 163-164.
↑Almanach royal 1745, p. 415 ; Almanach national de France (1793-1803), « État des Foires les plus considérables », 1er janvier 1793, p. 479 (La Palisse, foire des 7 & 17 septembre).
↑La Parfaite Intelligence du Commerce où se trouvent les connoissances et les renseignements les plus utiles à diverses classes de citoyens & particulièrement aux armateurs , négocians, courtiers, etc., tome second par Jean-Baptiste Antoine Malisset d'Hertereau, Paris, Lami, 1785, p. 159.
↑La Parfaite Intelligence du Commerce, tome Ier, par J.A.B. Malisset d'Hertereau, Paris, Lami, 1785, p. 616.
↑Le Grand Dictionnaire Géographique, Historique et Critique par
↑A. Berger, Inondations de 1846. Relation complète et officielle indiquant jour par jour, la marche des inondations, Paris, L. Maison, 1846, p. 49.
↑Agnès Roche, « Un terreau favorable », Études rurales, nos 171-172, , p. 109-110.
↑Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 48 (cf. Lapalisse).
↑Classé monument historique au titre objet en 1981.
↑« Artistes statuaires de Saône et Loire. », Courrier de Saône et Loire, no 26.353, 52e année, Lundi 31 juillet 1922 (Inauguration du monument aux morts de Lapalisse, réalisé par Gaston Petit)
2010 live album by At the GatesPurgatory UnleashedLive album by At the GatesReleased22 March 2010RecordedWacken Open Air, GermanyGenreMelodic death metalLength1:13:00LabelEaracheAt the Gates chronology The Flames of the End(2010) Purgatory Unleashed(2010) At War with Reality(2014) Professional ratingsReview scoresSourceRatingAbout.com[1]AllMusic[2] Purgatory Unleashed – Live at Wacken is a live album by Swedish melodic death metal band At the Gates. It was released o...
Jawa BaratProvinsiTranskripsi Bahasa Sunda • Aksara Sundaᮏᮝ ᮊᮥᮜᮧᮔ᮪ • Pegonڤرَوفينسي جاوا كولَون • Alfabet bahasa SundaJawa KulonDari atas; kiri ke kanan: Gedung Sate, Istana Bogor, Masjid Al Jabbar Bandung, Kawah Putih, Pantai Mandasari Pangandaran, Keraton Kasepuhan Cirebon, dan Gedung Juang 45 Tambun BenderaLambangJulukan: Tatar SundaPasundanMotto: Gemah, ripah, répéh, rapih(Sunda: Makmur, sentosa, seder...
Este artículo o sección tiene referencias, pero necesita más para complementar su verificabilidad.Este aviso fue puesto el 2 de diciembre de 2013. Imagen del Santo Niño Doctor en Tepeaca, Puebla. Santo Niño Jesús Doctor de los Enfermos es una escultura del Niño Jesús que se encuentra en la capilla atrás del altar mayor de su santuario en Tepeaca, Puebla. Esa imagen fue traída por unas monjas de la orden de las Josefinas, en la que destaca la Reverenda Madre María del Carmen Barrios B
Artikel ini sudah memiliki daftar referensi, bacaan terkait, atau pranala luar, tetapi sumbernya belum jelas karena belum menyertakan kutipan pada kalimat. Mohon tingkatkan kualitas artikel ini dengan memasukkan rujukan yang lebih mendetail bila perlu. (Pelajari cara dan kapan saatnya untuk menghapus pesan templat ini) Pemilihan Member Single ke-10 JKT48Logo Pemilihan Member Single ke-10 JKT48 bersama Honda The Power of DreamsTanggal26 Maret 2015 - 30 April 2015 (pemungutan suara)2 Mei 2015 (...
Letak Distrik Chiradzulu di Malawi Distrik Chiradzulu merupakan sebuah distrik yang terletak di Region Selatan, Malawi. Ibu kotanya ialah Chiradzulu. Distrik ini memiliki luas wilayah 767 km². Dengan memiliki jumlah penduduk sebanyak 236.050 jiwa. 15°42′S 35°10′E / 15.700°S 35.167°E / -15.700; 35.167 lbs Region dan distrik di MalawiRegion Tengah Dedza · Dowa · Kasungu · Lilongwe · Mchinji · Nkhotakota · Ntcheu · N...
ألخاستي الإحداثيات 43°10′53″N 44°59′37″E / 43.181337°N 44.993549°E / 43.181337; 44.993549 تقسيم إداري البلد روسيا[1] معلومات أخرى 386241 تعديل مصدري - تعديل ألكاستي (بالروسية: Алхасты) هي مدينة في جمهورية إنغوشيتيا في روسيا. مراجع ^ No label or title -- debug: Q26883285، QID:Q26883285 في �...
Builder of USS Constitution For other people named Claghorn, see Claghorn (disambiguation). George ClaghornUSS Constitution in Boston Harbor – 2014Born(1748-07-17)July 17, 1748Chilmark, MassachusettsDiedFebruary 3, 1824(1824-02-03) (aged 75)Seekonk, MassachusettsNationalityAmericanOccupationShipwrightKnown forMilitary service in the American Revolutionary War and as the master shipbuilder of the USS Constitution (Old Ironsides) George Claghorn (July 17, 1748 [O.S. J...
Australian triathlete Emma SnowsillAt the 2008 Summer Olympics.Personal informationNicknameSnowyBorn (1981-06-15) 15 June 1981 (age 42)Gold Coast, Queensland, AustraliaHeight161 cm (5 ft 3 in)[1]Weight48 kg (106 lb)[1]SportCountryAustraliaNew Zealand (dual nationality)Coached byRoland KnollDenis Cottrell (swimming) Medal record Representing Australia Women's triathlon Olympic Games 2008 Beijing Individual ITU World Championship 2003 Queensto...
College in Melfa, Virginia, U.S. 37°38′25.9″N 75°45′2.3″W / 37.640528°N 75.750639°W / 37.640528; -75.750639 Eastern Shore Community College is a community college in Melfa, Virginia. It is a member of the Virginia Community College System and serves the residents of Accomack County and Northampton County as a two-year institution of higher learning. Operating under policies established by the State Board for Community Colleges and the Eastern Shore Communit...
Strait in Southeast Asia Wetar StraitSelat Wetar (Indonesian)Estreito de Wetar (Portuguese)Estreitu Wetar (Tetum)Wetar Strait from Black Rock Beach, East Timor, in 2018Wetar StraitLocationSoutheast AsiaCoordinates8°20′00″S 126°30′00″E / 8.33333°S 126.50000°E / -8.33333; 126.50000TypeStraitEtymologyWetar IslandPart ofBanda SeaBasin countriesIndonesiaEast TimorMin. width42.6 km (26.5 mi)ReferencesWetar Strait: Indonesia Nati...
Karl Joseph SchulteKardinal, Uskup Agung KolnGerejaKatolik RomaKeuskupan agungKolnAwal masa jabatan25 Maret 1920Masa jabatan berakhir11 Maret 1941PendahuluFelix von HartmannPenerusJosef FringsJabatan lainKardinal-Imam Santi Quattro CoronatiImamatTahbisan imam22 Maret 1895Tahbisan uskup19 Maret 1910Pelantikan kardinal7 Maret 1921oleh Benediktus XVPeringkatKardinal-ImamInformasi pribadiLahir(1871-09-14)14 September 1871Velbert, JermanMeninggal11 Maret 1941(1941-03-11) (umur 69)Koln, Jerman...
Artikel ini sebatang kara, artinya tidak ada artikel lain yang memiliki pranala balik ke halaman ini.Bantulah menambah pranala ke artikel ini dari artikel yang berhubungan atau coba peralatan pencari pranala.Tag ini diberikan pada Desember 2022. M. Umer Chapra (lahir 1 Februari 1933) adalah salah satu ekonom kontemporer Muslim yang paling terkenal pada zaman modern ini di timur dan barat. Ayahnya bernama Abdul Karim Chapra. Chapra dilahirkan dalam keluarga yang taat beragama, sehingga ia tumb...
Canadian low-cost airline Flair AirlinesFlair Airlines Boeing 737 MAX 8 in the 2021 livery IATA ICAO Callsign F8[1] FLE[2] FLAIR[2] Commenced operationsAugust 19, 2005; 18 years ago (2005-08-19) (as Flair Air)2017; 6 years ago (2017) (as Flair Airlines)AOC #Canada: 14941[3]United States: F8RF148F[4]Operating basesCalgaryEdmontonKitchener/WaterlooToronto–PearsonVancouverFleet size20[5]Destinations36[...
1991 studio album by SealSealStudio album by SealReleased24 May 1991RecordedNovember 1990 – April 1991GenreSoulR&BLength52:17LabelZTTWarner Music UKSireProducerTrevor HornSeal chronology Seal(1991) Seal(1994) Singles from Seal CrazyReleased: 26 November 1990 (UK)[1] Future Love ParadiseReleased: 22 April 1991[2] The BeginningReleased: 8 July 1991 (UK) KillerReleased: 4 November 1991 (UK)[3] VioletReleased: 17 February 1992 (UK) Professional ratingsReview ...
Shopping centre in Adelaide, South Australia Adelaide Central PlazaAdelaide Central Plaza North Tce ViewGeneral informationTypeLuxury Retail CBD Centre including Department StoreAddress100 Rundle MallAdelaide SA 5000AustraliaCoordinates34°55′18″S 138°36′12″E / 34.9216°S 138.6034°E / -34.9216; 138.6034Current tenantsAnchor Tenants: David Jones, Tiffany & Co. and approx. 40 speciality stores & Food CourtCompleted2000OwnerPrecision GroupTechnical detai...
This article is about the 2003 South Korean drama series. For the South Korean variety show, see Love Letter (variety show). South Korean TV series or program Love LetterLove Letter DVD coverGenreMelodramaRomanceWritten byOh Soo-yeonDirected byOh Kyung-hoonStarringJo Hyun-jaeSoo AeJi Jin-heeCountry of originSouth KoreaNo. of episodes16ProductionProducerJang Geun-sooRunning time60 minutesOriginal releaseNetworkMunhwa Broadcasting CorporationReleaseFebruary 10 (2003-02-10) –Apr...
American professional wrestler (born 1985) Roman ReignsReigns in December 2016BornLeati Joseph Anoaʻi (1985-05-25) May 25, 1985 (age 38)Pensacola, Florida, U.S.OccupationsProfessional wrestleractorfootball playerSpouse Galina Becker (m. 2014)Children5ParentSika Anoaʻi (father)FamilyAnoaʻiProfessional wrestling careerRing name(s)Leakee[1]Roman Leakee[2]Roman Reigns[3]Billed height6 ft 3 in (191 cm)[3]...
Korean-American composer For the South Korean pop singer, see Yoon Bo-ra. Bora YoonYoon in 2014BornMay 28Chicago, Illinois, USEducationIthaca CollegePrinceton UniversityOccupationsComposermusiciansound artistWebsitewww.borayoon.com Bora Yoon is a Korean-American experimental electroacoustic composer and musician known for her use of unconventional instruments and musical technology in her music. An interdisciplinary sound artist, vocalist and TED2014 Fellow, she gathers and uses instruments a...