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Hydrographie
Deux cours d'eau prennent leur source sur la commune : le Montabé, qui donne son nom à un des hameaux du village, et le Moulecrotte.
Tous deux sont affluents de l'Yvette, dans la vallée de Chevreuse.
Ces deux cours d'eau délimitent un espace protégé, abritant notamment des écrevisses à pattes blanches, espèce protégée.
Relief et géologie
Le point le plus bas de la commune est situé à quatre-vingt-dix-neuf mètres d'altitude et le point culminant à cent soixante dix-sept mètres[14].
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Communes limitrophes
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Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 684 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Choisel à 2 km à vol d'oiseau[17], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 709,1 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].
Statistiques 1991-2020 et records CHOISEL (78) - alt : 176m, lat : 48°41'04"N, lon : 2°00'01"E Records établis sur la période du 01-01-1974 au 31-08-2019
Un autre lieu-dit de la commune se situant dans la forêt entre Boullay-les-Troux et Saint-Rémy-lès-Chevreuse est le petit hameau de Montabé.
Urbanisme
Typologie
Au , Boullay-les-Troux est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[21].
Elle est située hors unité urbaine[22]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[22]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23],[24].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Troux[réf. nécessaire], Trous vers 1265[25], E. de Trociis au XVe siècle, E. de Trocis, Tros au XVIe siècle, Trocs, Les Toues en 1621[26].
À Boullay-les-Trous, où sont signalés des carrières de pierre meulière, les « trous » indiquent-ils les excavations provoquées par l'extraction des pierres[25] ?
Boullay de l'ancien français boul « bouleau » (issu du latin d'origine gauloise betul(l)a) suivi du suffixe d'ancien français -ay (issu du gallo-roman -ETU) servant à désigner « un ensemble d'arbre appartenant à la même espèce », moderne -aie, d'où le sens global de « lieu planté de bouleaux »[25].
En 1793, la commune fut créée sous le nom de Les Trous, l'orthographe fut régularisée en 1801 dans le bulletin des lois.
Vers la fin du XIIe siècle, Les terres du Boullay (Booleium ; Le Bouelois) deviennent la propriété des templiers. Elles sont dévolues ensuite aux hospitaliers[28].
Vers 1490, honorable homme et saige Guillaume Basin, docteur, régent en la faculté de médecine de Paris, seigneur du fief des Troux lez Chevreuse.
Le , le noble homme Nicolas Le Grant, seigneur des Troux, médecin ordinaire du roi, constitue une rente.
En 1644, Anne Hennequin, veuve du seigneur de Marly, se faisant fort d'Alexandre Legrand, échange la terre et seigneurie des Troux avec Anne Desault, veuve du vicomte de Corbeil, contre des rentes. Cette dernière la revendra à Guillaume Dugué en 1650.
Le village fut acheté en 1646 par Guillaume Dugué de Bagnols qui embellit l'hôtel seigneurial ; il fut un ami fervent de Port-Royal et reçut chez lui les jansénistes obligés de se disperser en 1661 ; il acheta aussi le hameau de Montabé. En 1654, Guillaume Dugué obtint de Monseigneur de Gondi, archevêque de Paris, l'autorisation de construire une nouvelle église pour remplacer l'édifice du XIIIe siècle en ruine. Le maître maçon Bricart en assura la construction en forme de croix latine et à chevet arrondi. Les travaux furent terminés en 1655. Elle était placée au centre du cimetière.
Au XIXe siècle, l'église fut consolidée, le clocher réparé. En 1854, une nouvelle cloche fut mise en place. En 1865, la paroisse fut rattachée à celle des Molières.
Une nouvelle phase de rénovation complète a été entreprise par la municipalité depuis 2002 et l'église entièrement refaite est inaugurée en octobre 2012[29].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].
En 2021, la commune comptait 639 habitants[Note 2], en évolution de +1,27 % par rapport à 2015 (Essonne : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,3 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 331 hommes pour 316 femmes, soit un taux de 51,16 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,98 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[33]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,9
90 ou +
0,0
4,9
75-89 ans
4,2
15,4
60-74 ans
17,1
28,6
45-59 ans
28,1
17,3
30-44 ans
16,5
13,9
15-29 ans
16,1
19,0
0-14 ans
18,0
Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2021 en pourcentage[34]
L'Insee attribue à la commune le code91 3 13 093[35]. La commune de Boullay-les-Troux est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 219 100 930. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z[36].
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Boullay-les-Troux est l'une des communes françaises où la richesse moyenne par habitant est l'une des plus élevées ; en 2012, Boullay-les-Troux était classée au 16e rang pour le revenu net médian par ménage avec 5 428 € mensuel[58]. Elle est en cela la 1re commune d'Essonne[59].
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 66 228 €, ce qui plaçait Boullay-les-Troux au 14e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[60].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Eugène Mannier, Ordre de Malte : Les commanderies du grand-prieuré de France d'après les documents inédits conservés aux Archives nationales à Paris, Aubry & Dumoulin, (lire en ligne), p. 109-110
↑Jean-Marc Manach, « Comment on peut, en trois clics, découvrir la carte des stations d'écoute des espions de la DGSE », www.slate.fr, , La DCRI à Boullay les Troux (lire en ligne).